Notre retour à Constantine
Jai eu cette chance unique de revoir lappartement, la chambre que je partageais avec ma grand-mère, la pièce où ma mère avait installé son petit atelier de couture, le couloir où était parfois entreposé un piano que mon père devait restaurer !
La rue Sassy était un terrain de jeu idéal ; Nous utilisions sa forte déclivité pour la dévaler sur des carrioles à roulement à billes de notre fabrication. • • • Un peu plus haut, à proximité du Palais du Bey se trouve lancienne école primaire Diderot. Lokmane et moi avons fréquenté cet établissement et connu les mêmes instituteurs. Nous évoquons nos souvenirs respectifs ; Cest dailleurs toujours une école et nous décidons donc de la visiter. En entrant, je suis frappé par lexiguïté de la cour, alors même quelle na pas changé. Nous grimpons dans la classe de M. Bonneval, notre instituteur de CM1. Chacun retrouve sa place ou presque. (photo) Une incursion simpose également dans la classe de CM2 de M. Sebbah. Les tables sont dépoque, sans aucun doute ! mais oui, il sagit bien de ces petites tables percées de trous dans lesquels venaient se placer les encriers en verre épais. Encre violette et plume sergent-major ! Du boulevard, la vue sur le Chettaba est toujours aussi extraordinaire. Quelques centaines de mètres nous séparent des tunnels du boulevard de lAbîme et du Pont Sidi MCid. La nouvelle ville sétire en contrebas. De nombreux enfants jouent sur le large trottoir. Ils samusent de notre présence et adorent être pris en photo. Jean-Claude Pons • • •
N'oublions pas notre ami Jean-Michel qui est né rue Sassy, dans cette maison juste en face de chez Jean-Claude. |