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Vendredi 7 mai 2004 Ce matin c'est Najia qui vient nous chercher à l'hôtel vers 9h30. Elle veut nous faire découvrir la Souika. Nous partons donc en balade dans les petites rues pavées du vieux Constantine. Au passage elle nous achète quelques petits cadeaux. Mais voir les maisons de l'extérieur ne nous donne qu'un aspect de ce quartier. Najia aimerait nous montrer une maison traditionnelle. Elle demande donc tout simplement dans la rue à un monsieur qui aussitôt nous fait signe de le suivre. Après avoir poussé une porte, nous découvrons alors une petite maison avec sa cour intérieure et le pièces disposées autour sur deux niveaux. Puis nous prenons la direction de la maison natale de Najia où habite sa tante dont elle parle dans son livre. la maison est un peu différente de celle que nous venons de visiter. Cette fois pas de patio, mais un puits de lumière qui éclaire les deux étages. Nous montons même sur la terrasse d'où nous découvrons les toits de la Souika dominant le quartier de Sidi Rached et le pont. Alors que nous sommes plongés dans la vraie tradition constantinoise, nous sommes rattrapés par la modernité quand mon téléphone portable se met à sonner. C'est Nadra qui nous attend à notre hôtel. Il semble que nous nous soyons mal compris sur le lieu et l'heure de notre rendez-vous. Nous décidons de nous débrouiller seuls pour nous rendre chez Nadra. Il nous faut donc trouver un taxi pour nous rendre à Sidi Mabrouk. Nous nous dirigeons vers la station située derrière l'hôtel Cirta. Mais juste avant d'arriver nous sommes arrêtés par une des personnes qui nous a accompagné les jours précédents. Il nous demande où nous désirons nous rendre et aussitôt il nous dit qu'il va nous y emmener. Mais il semble que sa voiture ne soit pas dans le coin, qu'à cela ne tienne il va voir un de ses amis et lui emprunte tout simplement son véhicule. Nous nous entassons dans la petite Clio et en route vers Sidi Mabrouk chez Nadra. Si
Nadra nous a invité aujourd'hui c'est qu'elle fête son anniversaire et
qu'elle a tenu à nous convier à la fête. Au menu chorba et boureks. Puis
couscous blanc, c'est à dire sans épice, un peu comme nos pots au feu,
mais avec les légumes méditerranéens. Le tout accompagné d'un pain maison
tout chaud. Quelques oranges en dessert avant le gâteau d'anniversaire
: un mille feuilles immense et délicieux. Il ne reste plus qu'à boire
notre café avec quelques makrouds, au cas où nous aurions encore faim
! Nous faisons nos adieux à la famille de Nadra et l'un de ses frères nous attend devant la porte pour nous emmener chez M. Maâmar Benzeggouta, le papa de Najia. Là nous attendent Lokmane et Sarhouda. Cet ancien instituteur aujourd'hui à la retraite est une figure du milieu intellectuel de Constantine. Il écrit une histoire de la ville dont le premier tome est publié et le deuxième tout près de l'être. Bien entendu il nous offre à chacun un exemplaire dédicacé de son premier ouvrage. Bien entendu l'on nous offre le café avec quelques douceurs constantinoises. Nous prenons congé pour aller prendre un taxi afin de regagner notre hôtel car demain c'est le départ et il nous faut un peu préparer nos bagages. Mais au coin de la rue il y a un café, qui d'ailleurs prévoit également de présenter régulièrement des groupes de musique traditionnelle constantinoise. Nous ne pouvons donc échapper à une invitation à prendre un verre. L'on nous sert un thé délicieux, mais noir comme un café bien serré, accompagné de quelques cacahouètes. Enfin nous nous dirigeons vers la station de taxi où nous prenons deux véhicules qui nous ramènent vers la place Lamoricière. Tout le monde débarque et les voitures sont à peine parties que Jean-Claude s'aperçoit qu'il a oublié son sac dans le taxi. Panique car dans son sac il y a son appareil photo numérique et bien sûr, toutes les photos de notre séjour. Le deuxième taxi n'est pas trop loin et nous l'envoyons à la recherche de son collègue, mais il ne peut le retrouver. Par contre en discutant avec le chauffeur pendant le parcours, Sarhouda a dit que nous étions à l'hôtel des Princes. Nous décidons donc d'aller attendre à l'hôtel. L'ambiance n'est plus à la fête et Jean-Claude s'en veut beaucoup. mais arrivé devant la porte de l'hôtel nous apercevons notre chauffeur de taxi qui nous attend. En tournant la tête il a aperçu le sac et aussitôt est venu nous l'apporter à l'hôtel ! Je vous laisse imaginer le soulagement de notre ami Jean-Claude, qui je pense était tout près d'embrasser le chauffeur de taxi ! Nous
terminons la soirée dans le salon de l'hôtel avant de quitter nos amis
Najia, Sarhouda et Lokmane qui nous ont tant donné. |