Les piscines de Sidi M'Cid
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Les piscines en cartes postales
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Le Quotidien d'Oran 29 juillet 2006
La piscine de Sidi M'cid rouvrira ses portes demain
Bonne nouvelle pour les jeunes Constantinois. La piscine de Sidi M'cid ouvre ses portes demain dimanche, a indiqué, hier, le maire de Constantine Ali Mchaar.
L'ouverture de cette piscine va combler un immense besoin des jeunes. Car très peu de solutions s'offrent à ceux qui souhaitent prendre un bain en cette période estivale. Il existe bien sûr la possibilité de se rendre en autocar, taxi ou voiture particulière vers Skikda, ville côtière la plus prisée, ou vers Annaba, Jijel ou Collo. Mais cette possibilité reste très limitée car ce ne sont que quelques centaines de places qui sont ainsi offertes chaque week-end pour les transports en commun et ce n'est pas tout le monde qui a une voiture ou qui peut se payer le déplacement. Alors de nombreux jeunes cherchent d'autres moyens. Chaque jeudi et vendredi, on cherche alors une piscine en ville ou aux alentours. Or les piscines ouvertes à Constantine se comptent sur les doigts d'une seule main et encore restent financièrement inaccessibles pour de nombreux jeunes devant débourser au moins 250 dinars l'entrée. La piscine communale de Sidi M'cid, avec ses trois bassins dont l'un avec des dimensions olympiques avec toutes les commodités, avec des cabines pour se changer, des tremplins pour plonger et deux ou trois cafés avec terrasses munies de chaises et de parasols, est restée pendant plusieurs années fermée à cause du tarissement de la source naturelle qui l'alimentait. Sidi M'cid recèle également un bassin appelé à juste titre «la petite» pour enfants que de nombreux pères de familles fréquentaient et y emmenaient les enfants pour des baignades sécurisées à souhait.
Aux dernières nouvelles, deux autres piscines seront prochainement ouvertes à El-Khroub et à la nouvelle ville Ali Mendjeli. Elles dépendent de la mairie de cette ville qui cherche à confier leur gestion à un particulier. Par ailleurs, la direction de wilaya de la jeunesse et des sports se propose de construire une piscine olympique dans l'enceinte du CREPS, près du stade Chahid Hamlaoui. Toujours est-il que la capitale de l'Est manque beaucoup d'infrastructures du genre. Les quelques jeunes rencontrés en ville ce jeudi regrettent qu'il n'y ait pas de piscines en nombre suffisant, ceci d'autant plus que dans certains quartiers l'eau est rare et prendre une douche à la maison est difficile, voire impossible.
L'ouverture de la piscine de Sidi M'cid a pu se faire grâce au forage qui a été spécialement réalisé, afin de l'alimenter régulièrement en eau.
L'eau qui servira au remplissage des bassins sera au préalable et d'une façon régulière analysée par les laboratoires d'hygiène de la mairie, indique M. Mchaar. Selon ce dernier, tout a été refait à neuf et l'accès payant sera à la portée de tout le monde.
Abdelkrim C. |
El Acil 30 juillet 2006
Enfin, la réouverture de la piscine de Sidi
M'cid
Après des opérations de chaulage, désinfection et de
remplissage qui ont débuté hier par des groupes de maintenance
dépendant au secteur Sidi Rached de la commune de Constantine,
l'ouverture de «la petite» piscine de Sidi M'cid est prévue pour ce
lundi, alors que pour le grand bassin, «Primo», on annonce qu'il
sera fin prêt ce week-end. Quant à son ouverture, elle dépend de la
direction du patrimoine qui a en charge la gestion de ce dossier.
Selon les informations communiquées par le chef du secteur de Sidi
M'cid, la programmation de l'ouverture de cette piscine intervient
après des prélèvements primaires de l'eau de source qui
approvisionne le remplissage du bassin, par la direction de la santé
et de la population (DDS) et un second prélèvement précédent la mise
en service.
Selma Madaci
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Info ou intox ?
Comme on peut le constater la presse s'est fait l'écho fin juillet 2006 de la future réouverture, tant attendue, des piscines de Sidi M'Cid. Mais qu'en est-il vraiment ? J'ai demandé à un ami Constantinois d'aller se rendre compte sur place de la réalité de cette remise en service. Le constat est très simple : RIEN n'a été fait ! Les photos proposées ci-dessous l'attestent.
D'ailleurs en dehors des articles ci-dessus publiés avant le soit-disant réouverture, aucun article relatant la joie des Constantinois de retrouver leur piscine, bien venue en une période de forte chaleur.
Les journalistes se contenteraient-ils de simples communiqués officiels sans chercher à recouper les informations ?
Photos des piscines prises début septembre 2006
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Photos Djamel Allal
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El Watan - 29 mai 2008
Complexe Palmarium de Sidi M'cid
Réouverture des bassins en été
La gestion du complexe, composé d'un hôtel, d'un restaurant et de trois bassins de natation, dont la fameuse piscine olympique, a été confiée à un investisseur local.
Les travaux de réhabilitation du complexe Palmarium de la cité Sidi M'cid battent leur plein depuis quelques mois, suite à la mise en adjudication du site par l'APC de Constantine. Selon Rachid Dekari, responsable du service du patrimoine de la commune, la gestion du complexe, composé d'un hôtel, d'un restaurant et de trois bassins de natation, dont la fameuse piscine olympique, a été confiée à un investisseur local pour un montant de location fixé à 200 000 DA par mois, et pour une durée de 10 ans. « Nous avons choisi d'exonérer l'investisseur de payer le montant des 6 premiers mois, dans le souci de l'encourager à mener les opérations de réhabilitation à terme », a déclaré Rachid Dekari, qui précise que la priorité a été donnée à la remise en valeur des 3 bassins dans une première étape, tout en menant en parallèle des travaux de réhabilitation de l'hôtel et du restaurant qui, faut-il le rappeler, ont subi de grands dégâts, après des années de laisser-aller et de négligence de la part de l'ancien locataire des lieux. « Nous misons surtout sur la réouverture des 3 bassins pour les familles constantinoises durant le mois de juin ; pour cela nous insistons toujours sur la mobilisation de tous les moyens pour le respect des délais par l'investisseur », a ajouté notre interlocuteur. Le problème crucial de la piscine de Sidi M'cid demeure surtout celui de l'alimentation en eau potable dans une région qui en souffre énormément depuis quelques années. Le responsable du patrimoine communal ne manquera pas de rappeler que plusieurs démarches ont été engagées auprès des services de la direction de l'hydraulique et ceux de l'ADE pour assurer l'alimentation des bassins en eau. « Plusieurs rencontres sont prévues avec les services des deux directions dans le but de garantir surtout l'aspect hygiénique d'une eau qui devra être conforme aux normes », a insisté le responsable de la commune. Il faudrait surtout éviter les erreurs commises par le passé, ayant mené à la fermeture des bassins en raison de la qualité douteuse de l'eau. Selon les clauses du cahier des charges, le nouveau locataire du complexe est tenu d'assurer l'assainissement des environs, le dégagement des ordures, mais surtout l'entretien rigoureux des bassins. La réouverture des bassins de Sidi M'cid, après des années de disette, sera la bouffée d'oxygène tant attendue par les Constantinois dans une ville qui manque terriblement de moyens de distraction et de détente durant la période estivale. L'opération sera également salutaire pour les jeunes chômeurs de la cité de Sidi M'cid, laquelle est aussi parmi les plus délaissées dans la commune de Constantine.
S. Arslan |
Quotidien d'Oran - 30 juin 2008
Sidi-M'cid : Un problème d'électricité retarde l'ouverture de la piscine
par A. Mallem
Figurant en bonne place dans l'ordre du jour de la session ordinaire de l'APW qui s'est tenue hier, la question des équipements touristiques et de loisirs a été présentée par la commission de la culture, du tourisme et de l'artisanat traditionnel, essentiellement sous l'angle de la réhabilitation des nombreux sites que comporte la ville des ponts.
A ce titre, le sujet récurrent, que représente la réhabilitation et le fonctionnement de la fameuse piscine (anciennement olympique) de Sidi-M'cid, a été cité dans le chapitre consacré aux «piscines et bassins de baignade», non exploités et dont la remise en fonctionnement devrait intervenir au cours de cet été.
Mais ce qui est étrange et étonnant à la fois est que la dite commission avoue ignorer les raisons qui font que ces équipements de loisir se trouvent à l'arrêt, surtout en ce qui concerne la piscine de Sidi-M'cid.
D'autre part, le siège de l'APC étant mitoyen à celui de l'APW, il eut été facile, pour nos élus, de se renseigner auprès des services concernés de la municipalité pour avoir une idée claire de ce dossier.
Selon M. Boussedja, vice-président de l'APC de Constantine chargé du patrimoine et des finances, que nous avons contacté, « le problème essentiel qui se pose aujourd'hui pour cette structure nautique composée de trois bassins, tous à sec, provient d'une facture d'énergie, d'un montant de 208 millions de centimes, laissée en souffrance par l'ancien gestionnaire. Ce qui avait poussé la Sonelgaz à interrompre la fourniture de l'énergie électrique indispensable pour actionner les pompes qui déversent l'eau d'un forage, dans les trois bassins. « L'eau existe en quantité suffisante, affirme notre interlocuteur, et seule l'énergie électrique fait défaut. Pour chercher une solution à ce problème, nous avons tenu une réunion commune, mercredi dernier, avec les services de l'hydraulique et ceux de l'ADE et, après avoir fait une sortie sur le terrain, nous avons convenu d'un rendez-vous avec la Sonelgaz. De toute façon, si cette fameuse facture que nous n'avons d'ailleurs jamais reçue se trouve être libellée au nom de l'APC, nous serons obligés de la payer, déclare le vice-président de l'APC, sinon nous allons chercher un arrangement avec les services de la Sonelgaz car notre seul souci est d'accélérer l'ouverture au public de cette importante structure de loisirs indispensable en cette période de canicule ! ».
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Photos Karim Djouama (août 2008)
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La Tribune - 28 juin 2009 Saison estivale : Réouverture mercredi de la piscine de Sidi M'cid à Constantine.
La piscine de Sidi M'cid, jadis un des lieux de détente et de loisirs parmi les mieux appréciés à Constantine, sera rouverte le 1er juillet prochain, a assuré le directeur du patrimoine à l'Assemblée populaire communale (APC).
Après une fermeture qui aura duré cinq années, cette piscine, l'une des plus anciennes du pays puisqu'elle a été ouverte au public le 1er juin 1872, a fait l'objet d'une opération de réhabilitation menée par un investisseur privé, adjudicataire des lieux, au moyen d'une enveloppe d'environ 120 millions de DA, a précisé M. Rachid Dekari.
La piscine de Sidi M'cid est constituée de trois bassins, dont un olympique (50 m.), d'un restaurant, d'un hôtel et d'une salle des fêtes, le tout situé dans un cadre des plus agréables, entouré de jardins, tout en bas de la corniche creusée à même les célèbres gorges du Rhumel.
Selon le directeur du patrimoine, les Constantinois qui seront sans doute nombreux, dès mercredi, à retrouver cet endroit mythique (de grands nageurs Constantinois y ont été formés), ne disposeront, pour l'heure, que de la "piscine moyenne" et du "petit bassin", le grand plan d'eau ne pouvant être, pour le moment, alimenté en eau eu égard aux quantités importantes nécessaires pour le remplir.
Cette structure de loisirs, qui va répondre à la forte demande de la population constantinoise, avide de lieux de distraction et d'espaces sportifs, sera dotée d'équipements "haut de gamme", flambants neufs, afin d'attirer le plus nombre de jeunes (et de moins jeunes) durant cette saison estivale, tout en offrant une alternative aux longs déplacements vers les plages du littoral de l'Est algérien.
La ville de Constantine dispose de trois autres piscines, en l'occurrence celle de l'ex-CREPS, de la cité Boussouf (au centre hippique) et du plateau du Mansourah.
APS |
L'Expression - 26 Août 2009
La piscine de Sidi M'cid retrouve ses nageurs
Cette infrastructure a rouvert partiellement ses portes après plusieurs années d'abandon et d'inexploitation.
Située dans un cadre naturel agréable et assez pittoresque, la piscine de Sidi M'cid retrouve progressivement le lustre d'antan qui a fait la joie de générations de Constantinois. Les bassins qui composent ce lieu de détente et de fraîcheur, mitoyen de l'hôtel « Palmarium », ne désemplissent pas et la Piscine ne cesse d'attirer quotidiennement des centaines de jeunes et d'enfants en quête de détente et de rafraîchissement devenus rares à Constantine, notamment pendant la saison chaude.
Cédée en location à un opérateur privé pour une durée de dix ans renouvelable, cette infrastructure a rouvert partiellement ses portes au public après plusieurs années d'abandon et d'inexploitation générés par le tarissement soudain de la source naturelle mère sans laquelle les trois bassins ne peuvent être remplis. De l'avis même des spécialistes et des riverains, l'emploi de dynamite pour la construction, en 1983, du second grand tunnel de chemin de fer, surplombant la localité portant le même nom, Sidi M'cid, aurait déstabilisé le site et détourné la source mère de son itinéraire initial.
Des tentatives ont bien été entreprises auparavant pour récupérer la source. En vain. On n'est jamais parvenu aux résultats escomptés et les bassins ont succombé à la désuétude et ont été détournés de leur vocation nautique pour servir de « terrains de jeux improvisés », a noté la direction du patrimoine de l'APC de Constantine. Pour parer à cette sécheresse et répondre à l'attente des amateurs de natation et principalement aux milliers de jeunes ne pouvant se permettre de se rendre à la plage, les services techniques de l'hydraulique, en collaboration avec l'APC locale, ont procédé au pompage de l'eau d'une source proche du bassin olympique de la piscine de Sidi M'cid dont les travaux d'aménagement et de finition sont toujours en cours.
Selon le même responsable, la réapparition de la source originale qui aurait peu à peu « retrouvé d'une manière naturelle son lit initial » permettrait dans les jours à venir, au « bassin olympique » de reprendre du service comme ce fut le cas pour les deux autres bassins secondaires, « Le Primo » qui est une piscine moyenne de 33 mètres, et « La Petite » de 18 mètres réservée aux enfants et aux apprentis nageurs, lesquelles demandent une quantité d'eau moindre.
Sans le bassin principal de 50 mètres de longueur et de 8 mètres de large sur une profondeur de plus de 2 mètres, le complexe, dont les deux bassins auxiliaires ont été officiellement ouverts le 5 juillet dernier, « est loin de répondre au flux massif des jeunes baigneurs », a affirmé la même source. Creusée en aval de la corniche surplombant les célèbres gorges du Rhummel, cette structure de loisir et de détente a été construite et ouverte au public le 1er juin 1872, lit-on sur une plaque datant du jour de l'inauguration.
R.R |
La Tribune - 28 septembre 2010
Piscine de Sidi M’cid
Enjeux et sordides intérêts autour d’un espace public
De notre correspondant à Constantine
A. Lemili «Tout le monde n’a rien compris, le président de l’APC joue en solo pour des activités qui engagent l’institution. Dans la foulée, il empiète sur les attributions des cadres.» C’est le chargé de la communication à hauteur de l’APC de Constantine qui nous répond au téléphone suite à deux correspondances (29 août et rappel le 7 septembre) adressées au maire au sujet de la piscine de Sidi M’cid. Soulignons que le premier édile qui n’a pas répondu à notre premier écrit a orienté le deuxième (rappel) sur M. Benabdoune, vice-président chargé du patrimoine, lequel, à son tour, l’a renvoyé sur le responsable de la communication en spécifiant qu’il «n’avait pas de réponse à donner à des situations qui lui échappent parce que résultant de décisions unilatérales prises par le maire sans concertation avec ses collaborateurs». C’est très courtoisement d’ailleurs qu’au préalable le vice-président évoqué nous avait annoncé au téléphone que le courrier se trouvait entre les mains du responsable de la cellule de communication.En fait, l’agacement du chargé de la communication est aussi celui du reste des élus et cadres de l’exécutif à chaque fois mis devant le fait accompli par les mesures unilatérales qu’il prenait alors qu’elles engageaient l’ensemble des cadres élus ou exécutifs. «Rien que pour plaire au wali», n’hésitera pas à affirmer l’un des cadres de l’APC. Plaire au wali, ne voilà-t-il pas une attitude paradoxale pour un élu qui, logiquement, n’est comptable que devant ses électeurs.Nous avions entamé nos investigations autour d’une piscine qui, à défaut de ne plus disposer d’eau depuis plus d’une quinzaine d’années, n’arrête pas de faire couler de l’encre. D’ailleurs, c’est assez simple, toute la ville en parle. Les Constantinois, à chaque fois que le feuilleton vaudevillesque est d’actualité, font des gorges chaudes autour d’un espace convivial, partie incontestablement de leur mémoire.Un espace aussi qui, depuis ces quinze dernières années, a vécu des violences et graves atteintes. En somme, l’incurie. Tour à tour donnée en concession, et dans des conditions administratives bizarres dans la mesure de l’absence entre 1990 et 2000 de l’Etat de droit, à des exploitants à la moralité, de notoriété publique, douteuse et réintégrée par la suite dans le giron public… pour des raisons sécuritaires en ce sens que les lieux serviront à abriter une unité de la garde communale, la piscine de Sidi M’cid, une fois la sérénité de retour, retombe dans la gestion hasardeuse du privé qui se soldera par une suspension d’activité et un énième retour à la gestion privée au cours de l’année 2008 où, à quelques semaines de la validation de la concession, nous saurons auprès du vice-président chargé du dossier qu’«une convention en béton et qui n’est que tout avantage pour la ville lie le nouveau gestionnaire à l’administration communale». Ce ne sera pas le cas. Forcément grâce à la complicité passive des services communaux, le nouvel exploitant s’en donnera à cœur joie, faisant d’un lieu convivial un véritable antre de la licence et du stupre.
Argument majeur au cours de l’année 2010, une descente de police permettra de mettre au jour un réseau embryonnaire de
prostitution, la vente sans autorisation de boissons alcoolisées. Une mesure de suspension des activités est rapidement prononcée. Or, ce que le service du patrimoine de l’APC semble ignorer, c’est qu’en réalité la piscine de Sidi M’cid est, en fait, passée des mains du gérant contractuel à une autre personne, un sous-traitant qui nous dira lors d’un entretien qu’il est plutôt «associé… sinon le seul et vrai gérant dans la mesure où c’est moi qui ait investi depuis sa réouverture. J’ai tout hypothéqué dans ce projet, à telle enseigne que je m’en suis retrouvé ruiné… j’ai vendu mon véhicule et ma maison… Aujourd’hui, mes effets personnels et ceux de ma famille sont dans les locaux. Tout cela à cause de cette carambouille». Que va-t-il advenir du dossier et quelles sont les réponses parmi les plus plausibles à donner à l’opinion publique ? Pour le responsable de la communication de l’APC, «il est clair que les lieux vont être remis en adjudication. Il est tout aussi clair que son gérant est disqualifié de fait et va d’ailleurs être esté en justice par l’institution pour faux et usage de faux». La raison ? «La remise d’un faux casier judiciaire alors qu’il a été établi par la suite qu’il [le concessionnaire] avait des antécédents judiciaires». Quid alors de la direction du Mouloudia de Constantine qui affirme que le maire lui a «cédé la piscine de Sidi M’cid dans le cadre de son statut de club professionnel» (dixit K. Madani, le P-DG de la SPA). La réponse, on ne peut plus succincte, nous est encore une fois fournie par le porte-parole de l’APC : «Le MOC devra aller aux enchères comme quiconque parmi les soumissionnaires. Il n’y a pas d’attribution directe, cette manière de procéder a vécu et la réglementation dispose très nettement sur
la question». Grande cacophonie et terribles enjeux donc autour de la piscine de Sidi M’cid qui n’a pas encore fonctionné cette année. En réalité, il est peu probable que l’investissement que réaliserait un preneur puisse être rentable. Si les précédents propriétaires des lieux ont recouru à chaque fois à des artifices interlopes c’est a fortiori parce qu’il relève de la gageure de pouvoir réaliser des bénéfices rien qu’en accueillant des baigneurs. A moins qu’elle ne revienne dans le giron de la commune, ce qui serait la solution d’abord et viendrait rappeler que sa réalisation il y a près d’une centaine d’années l’a été dans ce sens : un lieu d’utilité publique. Autrement dit, où ne raisonnerait pas uniquement l’idée d’argent et de gain.
A. L.
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El Moudjahid - 5 janvier 2011
Djiar à Constantine : Le complexe nautique de Sidi M'cid livré en juillet prochain
Le ministre de la jeunesse et des sports, M. Hachemi Djiar, a souligné, hier, à Constantine, la nécessité de livrer le projet de réhabilitation et d'aménagement du complexe nautique de Sidi M'cid au début du mois de juillet prochain.
Le ministre de la jeunesse et des sports, M. Hachemi Djiar, a souligné, hier, à Constantine, la nécessité de livrer le projet de réhabilitation et d'aménagement du complexe nautique de Sidi M'cid au début du mois de juillet prochain.
Inspectant ce complexe à la faveur d'une visite de travail de trois jours entamée mardi, le ministre a décidé, sur place, d'octroyer une enveloppe de 70 millions de dinars pour couvrir la 1ère tranche de réhabilitation de cette infrastructure de loisirs composée de trois bassins, dont une piscine olympique, d'un hôtel, d'un restaurant, d'un café terrasse, d'une salle de sports et autres dépendances.
L'aménagement des lieux, fortement marqués par l'usure du temps, dont la gestion vient d'être confiée à la direction de la jeunesse et des sports, nécessitera, selon les explications fournies au ministre, une enveloppe globale de 400 millions de dinars dont 150 millions de dinars pour couvrir la réhabilitation et le renforcement du bâti.
Le reste du montant servira à financer, dans une seconde étape, la couverture et le revêtement de cette aire longtemps laissée à l'abandon, a-t-on précisé au ministre qui a notamment insisté sur le respect des délais des travaux devant être confiés à quatre entreprises de réalisation.
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El Watan - 14 juin 2011
Réhabilitation du complexe de Sidi M'cid
La piscine olympique ne sera pas prête avant 2012
En guise de consolation pour l'été, les Constantinois n'auront droit qu'aux petits bassins, qui seront ouverts à compter du 5 juillet.
Jadis lieu de loisirs privilégié des Constantinois, attirés par la beauté du site, le cadre incomparable de ses piscines et aussi les espaces de détente y afférents, le complexe nautique de Sidi M'Cid n'est plus aujourd'hui que l'ombre de lui-même, pour avoir été, des décennies durant, livré aux offenses du temps et au laisser-aller le plus total. Lové au creux des falaises vertigineuses du Rhummel, dans le cadre verdoyant de la vallée de Sidi M'Cid, une bourgade située à mi- chemin entre le chef-lieu de wilaya et la localité de Hamma Bouziane, ce joyau qui ne souffrait d'aucune comparaison, a longtemps profité aux habitants du Vieux Rocher (toutes catégories confondues), autant qu'aux générations de nageurs qui se sont alternées dans le bassin olympique plusieurs fois témoin de records reconnus à l'échelle de l'Afrique du Nord et de l'Europe.
Malheureusement, par la faute de l'incurie et de l'incompétence des hommes, ce qui fut une magnifique piscine olympique (50 m de long), se trouve à présent dans un piteux état. Les commis de l'Etat qui se sont succédé à la barre technique de la ville de Constantine en portent toute la responsabilité. Un laxisme inexcusable qui place aujourd'hui la ville des Ponts (en matière d'équipements nautiques) au rang des wilayas les moins bien pourvus (et c'est peu dire) si l'on se hasarde à la comparer avec celles des Hauts-Plateaux sétifiens où les piscines couvertes et les bassins de plein air se comptent par dizaines.
Dans ce contexte morose, Abdelhamid Dameche, le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya, se félicite de la mise en ouvre du programme de réhabilitation de ce complexe, une opération confiée à la DJS, longtemps après avoir été confinée dans les tiroirs de la DUC et de la DLEP. L'opération a bénéficié d'une enveloppe de 180 millions de dinars, dont 70 millions réservés à la première tranche qui comprend la rénovation des deux petits bassins et de leurs dépendances.
Conscient des attentes des citoyens, le DJS s'est dit déterminé à réceptionner bientôt ces deux bassins raccordés, d'après lui, à un forage et aux sources de Hamma Bouziane. Ce responsable affiche également sa ferme volonté de les ouvrir au public le 5 juillet prochain, date anniversaire de l'indépendance du pays. «Même s'il n'est pas évident à première vue compte tenu de l'importance des travaux en cours, ce challenge sera tenu quitte à mettre les bouchées triples», nous confie le DJS, braqué dans le même temps vers le lancement de la seconde tranche de ce programme de réhabilitation. Dotée d'un budget de 110 millions de dinars, la seconde tranche du programme de réhabilitation concerne un lot comprenant non seulement la rénovation du bassin olympique mais aussi la remise en état du restaurant voisin, de la cafétéria, de l'hôtel et des espaces de loisirs répertoriés à ce niveau. La livraison de ce deuxième lot est prévue courant 2012, toujours selon le premier responsable du secteur.
Ahmed Boussaïd |
APS - 30 décembre
2013
Constantine,
capitale 2015 de la culture arabe : 200 millions DA consacrés à la
réhabilitation du site Sidi M'cid
Une enveloppe financière estimée à 200 millions de dinars
a été allouée pour la réhabilitation du site Sidi
M'cid à Constantine, un haut lieu de détente et de loisirs, selon
les services de la wilaya.
Inscrite dans le cadre des préparatifs de la manifestation "Constantine,
capitale 2015 de la culture arabe", les études liées à la
réhabilitation du site Sidi M'cid et confiées à un bureau
d'étude local ont été achevées, ont indiqué à l'APS
les mêmes services.
Evoquant la volonté de "ressusciter" toutes les infrastructures de
détente et de loisirs dont dispose la wilaya qui restent encore en "jachère'',
les mêmes services ont souligné que les travaux de réhabilitation
ont été confiés à une entreprise étrangère
pour un délai de réalisation de onze (11) mois.
Les travaux concerneront la piscine
olympique de 50 m de long et de 8 m de large sur une profondeur de plus de
2 m, l'hôtel et le restaurant englobant
ce complexe aquatique, a-t-on noté.
Planté au cour d'un décor somptueux, creusé en aval de
la corniche surplombant les célèbres gorges du Rhumel, le site
de Sidi M'cid, connu aussi sous le nom de complexe Palmarium, a fait l'objet
en 2011 d'une première opération de réhabilitation ayant
touchée ses deux bassins.
Le Primo de 33 mètres de long et la Petite de 18 m, réservées
aux enfants et à l'initiation à la natation, ont été ainsi
réhabilités et dotés des équipements nécessaires.
Confié à la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) pour
gestion, le complexe aquatique avait été ouvert partiellement
l'été dernier. Il a été une bouffée d'oxygène,
tant attendue des jeunes, dans une ville qui manque terriblement de lieux de
distraction et de détente durant la période estivale.
Une fois opérationnel, le complexe Palmarium, qui a donné des
générations de champions de natation, répondra aux besoins
de la jeunesse constantinoise, en lieux de distraction et d'espaces de sports.
La ville de Constantine dispose de deux autres piscines, à l'ex-CREPS
et à la cité Boussouf (au centre hippique).
(Aps) |
El Watan - 30 mai 2015
Réhabilitation de la piscine de Sidi M'cid
Un projet
qui traîne depuis des années
Il est clair que les moins de vingt ans, voire ceux de moins de trente ans,
parmi les Constantinois ne peuvent avoir une idée de la magnificence
qu'évoquent encore chez leurs aînés les bassins et la
piscine de Sidi M'cid. Espace de plaisance par excellence, les bassins de
Sidi M'cid ont été conçus en 1916.
La «petite», pour désigner le petit bassin d'une vingtaine
de mètres, où coulait une cascade d'eau provenant des rochers
escarpés, nous offrait une vue à couper le souffle. Le second
bassin appelé communément «Primo», phonétique
altérée de «primo» était en quelque sorte
le réceptacle où les champions de natation en herbe pouvaient
apprendre les rudiments de la brasse.
La réouverture éphémère en 2011 de ces deux bassins,
après des années de disette et de laisser-aller, a été une
bouffée d'oxygène pour les Constantinois dans une ville qui manque
terriblement de moyens de distraction et de détente durant la période
de estivale. Une joie de courte durée puisque la remise en activité de
cette partie du complexe n'aura finalement duré que l'espace d'un été.
La piscine olympique, quant à elle, située à une centaine
de mètres plus haut, était et l'est jusqu'à ce jour, en
travaux. Pour ce qui est de l'entrée du complexe où se trouve
une importante bâtisse de style colonial appelée le Palmarium,
là aussi, des travaux de réhabilitation de l'hôtel et du
restaurant ont été engagés par la direction de la jeunesse
et des sports (DJS) à laquelle la gestion du complexe a été confiée.
A cette époque, rappelons-le, la DJS avait annoncé que la priorité serait
donnée à la remise en valeur des trois bassins dans une première étape,
tout en menant en parallèle des travaux de réhabilitation de
l'hôtel et du restaurant, qui avaient subi de grands dégâts,
après plus des décennies de laisser-aller. Mais il semblerait
que ces travaux s'éternisent depuis quatre ans et qu'en termes de priorité celle
qui prévaut actuellement à la DJS est la fuite en avant face à sa
responsabilité quant à la lenteur prise dans la réhabilitation
de ce site.
Un chantier à l'abandon
Lors de notre déplacement mercredi dernier sur lieux, nous avons d'ailleurs
pu constater que le chantier du Complexe du Palmarium donnait l'impression
d'un espace abandonné. Pas âme qui vive sur les lieux, mise à part
un jeune ouvrier qui s'évertuait, seul au milieu d'un immense fatras,
de poussière et de décombres, à réaliser quelques
menus travaux.
Pour ce qui est de la piscine olympique, dont la réception était
prévue pour l'été 2012, celle-ci en est visiblement encore à un
stade embryonnaire celui du «gros béton». Conclusion : les
habitants de Constantine devront attendre encore quelques années, avant
de pouvoir faire trempette dans les bassins de la piscine de Sidi M'cid. Les
enfants de la ville pourront toujours se rabattre sur les jolis jets d'eau
que vient de réaliser la municipalité au niveau des différents
ronds-points, pour s'adonner aux plaisirs de la baignade avec tous les risques
que cela suppose.
Il convient de préciser, d'autre part, que nous avons tenté d'obtenir
des éclaircissements sur le retard pris dans la réalisation de
ce projet en nous rapprochant d'abord de l'Office des établissements
de jeunes de Constantine l'Odej où Mohamed Almi, son responsable, et
tout en avouant que ce retard était préjudiciable à la
ville de Constantine, laquelle pâtit effectivement de l'absence d'espaces
de détente, notamment de piscines, nous a déclaré néanmoins
que la direction de la jeunesse et des sports (DJS) en tant que maître
de l'ouvrage est seule habilitée à s'exprimer à ce sujet.
Nous nous sommes donc rendus lundi passé à la DJS où après
avoir été reçus par son directeur, celui-ci, en apprenant
l'objet de notre visite a préféré différer notre
entretien à un autre jour, sous prétexte d'une réunion
urgente.
Celui-ci devait nous rappeler pour nous fixer un autre rendez-vous, mais il
ne la pas fait et nos tentatives pour le joindre au téléphone
sont restées, d'autre part, infructueuses.
S'agissant de la sécurité du site du Palmarium
qui, faut-il le rappeler, a été durant des années le repaire
de malfrats de tout acabit, les assurances de Noureddine Bedoui à l'époque
où il était wali de Constantine, quant à l'installation
d'un poste de police à proximité du complexe, n'étaient
finalement que des paroles en l'air formulées pour épater la
galerie.
F. Raoui |
APS - 19 Juillet 2015
Constantine : réhabilitation du complexe nautique de Sidi-M'cid
relancée avant fin 2015 (wali)
La réhabilitation du complexe nautique de Sidi-M'cid,
dans la wilaya de Constantine, sera relancée "d'ici à 3 ou 4
mois", a affirmé dimanche le wali, Hocine Ouadah. Le chef de l'exécutif local a indiqué, dans une déclaration à l'APS,
que le chantier de réhabilitation de ce site, où les travaux
de requalification ont enregistré une baisse de cadence sans être
toutefois interrompus, sera "tonifié" sous peu.
Le projet consistait, dans une première phase, à restaurer les
trois bassins du complexe, appelés communément "Primo", "la Petite" et "l'Olympique",
ainsi que la salle de sport et le "Palmarium" composé d'un petit hôtel,
d'un café-terrasse et d'un restaurant.
Le projet de réhabilitation de ce site de sport nautique, de détente
et de loisirs, construit en 1877, inclut également des travaux de réparation
de l'ascenseur menant au complexe, construit au coeur même du Rocher
surplombant le Rhumel et remontant jusqu'au boulevard de l'Abîme donnant
accès à la Casbah. |
El Watan - 20 juin 2017
Piscine de Sidi M'cid
Plus de 600 visiteurs par jour
Après des années de fermeture, la fameuse piscine de Sidi M'cid
a rouvert ses portes aux baigneurs depuis un mois. Il est très clair
que la réouverture des deux bassins, longuement attendue, a comblé une
partie d'un immense besoin des jeunes Constantinois, qui se trouvent, comme
chaque été, à la quête d'un lieu de baignade sans
débourser une grande somme d'argent.
La mise en exploitation de «la
petite», pour désigner le
petit bassin d'une vingtaine de mètres et du second bassin communément
appelé «Primo», est une aubaine pour toutes les catégories
d'âge, qui viennent durant ces jours de canicule se rafraîchir
et se détendre. Plusieurs familles fréquentent, chaque jour,
cet espace de plaisance par excellence, pour changer d'air, à des prix
plus au moins abordables.
Mohamed Almi, directeur de l'Office des établissements
de jeunes (ODEJ) confirme la satisfaction et la joie des familles, depuis l'ouverture
des piscines de Sidi M'cid, il y a un mois. Selon lui, les lieux accueillent
quotidiennement entre 600 et 800 visiteurs, dont la majorité sont des
enfants accompagnés
de leurs parents.
Cette réouverture était fort attendue pour ces
enfants privés
de vacances, au moment où les piscines dans la ville se comptent sur
les doigts d'une seule main et encore sont financièrement inaccessibles
pour de nombreuses familles. «Les lieux ne sont pas ouverts uniquement
pour les baignades. C'est devenu un endroit de convivialité et
de rencontre, où les familles viennent pour changer d'air et se rafraîchir,
tout en profitant du panorama extraordinaire du site», a-t-il témoigné.
Et
de poursuivre que les bassins sont sécurisés sur tous les
plans, particulièrement en ce qui concerne l'hygiène. «Le
système de régénération d'eau est fonctionnel,
et le PH est mesuré régulièrement», a-t-il rassuré.
Pour conclure, notre interlocuteur a informé que les lieux sont ouverts à partir
de 9h jusqu'à minuit durant toute la saison estivale. Yousra Salem |
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