Mon retour à Constantine
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Souika, c'est découvrir l'âme de Constantine.
Ce quartier est tout ce qu'il reste de la ville originelle d'avant la
conquête française. Bien sûr toutes les constructions ne datent pas d'avant
1837, mais la structure du quartier a certainement bien peu évoluée depuis
lors. Les rues ne sont que des ruelles pavées ou seuls les piétons et
les ânes peuvent se déplacer. Ici pas question de faire passer une voiture.
Malheureusement ce quartier a subit l'assaut du temps et mérite des moyens
financiers importants pour sa sauvegarde. Il semble qu'en ce domaine les
choses évoluent dans le bon sens par le récent classement au patrimoine
national, ce qui doit apporter des crédits permettant les premiers travaux.
(Ce texte a été écrit en 2004 lors de mon retour
de Constantine)
Une des particularités de ce quartier (mais que l'on trouve également sur les toits du palais du Bey) est la présence dans la plupart des gouttières de ces jolies petites plantes fleuries. Cela donne beaucoup de charme à tous ces vieux édifices. Je ne sais pas ce qui se passe les jours de pluie.
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Ruelles pavées très étroites et architecture typique font l'unité de ce quartier.
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Bien entendu le commerce reste très présent.
A l'exemple de la plus ancienne minoterie de la ville.
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Les intérieurs sont également très caractéristiques avec leur patio ou leur puits de lumière.
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Du haut des terrasses on découvre l'enchevêtrement des toits surplombant Sidi Rached.
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| Enfin juste au bord des gorges, à proximité de la Medersa, se trouvent les derniers tanneurs de Constantine. | |