Une animation en images de synthèse, présentant le futur pont
et tous ses accès.
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El Acil - 3 avril 2006
.LE FUTUR VIADUC DE CONSTANTINE Facteur de modernite
par : A. REMITA
Depuis de nombreuses années, l'agglomération constantinoise
investit pour renouveler la qualité urbaine. Cette action illustre
l'exigence constante de ne pas cloisonner les différentes fonctions
de la vile que constituent l'habitat, l'activité économique
et le commerce. L'agglomération constantinoise a abordé le
troisième millénaire avec un ensemble de grands projets
cohérents qui assureront la fluidité des déplacements
tant vers la ville, qu'à l'extérieur. Cette volonté d'équilibre
destinée à maintenir une bonne qualité de vie au
sein de la métropole, par un agencement approprié entre
les différents espaces. Prospère et discrète par
tradition, Constantine désire aujourd'hui amplifier son rayonnement
et attirer grâce à ses nouveaux atouts. Pour le voyageur
arrivant par voie aérienne, la liaison aéroport Mohamed
Boudiaf centre- ville est en pleine rénovation. Un décor
entièrement modifié fait de routes rapides à double
voie, de larges trottoirs, de nouveaux lampadaires, d'une chaussée
entièrement refaite et autre embellissements susceptibles de redonner
un visage totalement modifié à ce tronçon fleuri
par d'immenses parterres de fleurs et de verdure. Ces travaux devraient
prendre fin à la mi-avril. Sur ce tronçon de huit kilomètres,
les responsables de la direction des travaux publics sont paris avec
l'idée de changer entièrement le décor. Finis donc
les parapets défoncés, les chaussées déformées
et dangereuses, l'éclairage de fortune, les bas cotés envahis
d'herbes folles et autres balafres, le décor donnait, jusque-là , à cette
entrée principale de la ville une impression de désolation
et parfois de véritable abandon. L'un des principaux accès à Constantine
pourra, entre autres infrastructures de base, bénéficier
de deux trémies ( Mentouri très prochainement et Zouaghi
ouverte à la circulation) du pont DROT ( celui des arcades romaines),
l'aménagement de cinq carrefours giratoires et d'ub nouvel accès à double
voie vers l'aérogare. Mais si la direction des travaux publics
de la Wilaya ne cesse de développer l'infrastructure routière
et autoroutière de la Wilaya pour qu'elle occupe une place prédominante
dans le système de transport, elle a inscrit dans ses futurs projets
des opérations de très grandes envergures à la mesure
des ambitions des responsables actuels.
.L'IDEE DE LA CONSTRUCTION
D'UN PONT
Les
responsables locaux n'ont jamais cessé de réfléchir
sur les moyens de résoudre les problèmes de circulation
engendrés par la vétusté du Centre-ville
et son étranglement. Certes les idées foisonnaient
et au début des années 2000 , l'idée de
la construction d'un pont s'est petit à petit imposée
.La ville qui commençait à donner des signes
d'étouffement avait besoin d'une décision salvatrice.
La venue de Mr Abdelmalek BOUDIAF , wali de Constantine qui
s'est attelé depuis son installation, avec les services
des Travaux Publics, à tracer un programme ambitieux
en matières de réalisation afin de rendre à la
ville des ponts la place qui lui sied et lui rendre la place
de Capitale de l'Est. Lors d'une de ses nombreuses visites
du terrain, il a décidé de lancer le projet relatif à la
réalisation d'une liaison entre les deux rives du Rhummel
par la construction d'un viaduc qui prend naissance au carrefour
de la place de l'ONU (ex hôtel Transat), surplombant
le quartier du Bardo pour rejoindre le chemin forestier à travers à hauteur
du plateau du Mansourah . Le projet étant acquis . Il
est ambitieux.
.15 MILLIARDS
DE DINARS
Une enveloppe de quinze milliards de Dinars servira à la réalisation
de cet ouvrage que la majorité des constantinois refusent d'y
croire , ayant constaté par le passé la petitesse des idées
et le bricolage réalisé. Reliant les deux rives de l'éternel
Rhummel qui selon ses dimensions, ne manquera pas d'intérêt
autant sur le plan fonctionnel que dans sa conception projetée
déjà dans une parfaite harmonie avec ce qui existe.
.UN VIADUC DE 1150 METRES
Ce futur pont aura une longueur appréciable de 1150 m qui lui
permettra de faire la jonction entre le vieux rocher et les hauteurs
du Mansourah qui desservent pratiquement toute la partie Sud de la ville
et particulièrement la grande cité de Sakiet Sidi Youcef
et ses prolongements vers Ziadia, Djebel El Ouahch, Daksi et Oued El
Had Du côté du centre-ville, l'ouvrage n'est pas dénué d'intérêt étant
dit qu'il prendra naissance à la place ded Nations Unies, dans
la zone stratégique de Djane Zitoune qui constitue un véritable
carrefour s'ouvrant sur Aïn El Bey et également sur les Cités
Fadila Saadane, 5 Juillet, Boussouf et la zone industrielle Palma. Et
si l'on sait que la largeur de ce nouveau pont avoisine les vingt mètres,
l'on peut supposer les énormes services qu'il rendra à la
circulation automobile surtout avec ses voies de dégagements prévues
sur son tablier vers la route du Chalet des pins . Ce projet vient à point
nommé et constituerait une ouvre d'envergure pour entamer un important
tournant qualitatif dans les grandes réalisations de l'Algérie
moderne. Il participerait considérablement à la modernisation
de la ville de Constantine pour lui rendre sa vocation de Capitale régionale
tant souhaitée par les autorités suprêmes du pays.
.Ses atouts sont multiples : - Un substitut pour le pont Sidi Rached en cas de défaillance
de ce dernier.
- Il relie la rive Est à un grand noud de circulation (Place de
l'ONU).
- Il relie la rive Ouest aux hauteurs du Mansourah et ses prolongements.
- Renforcé par un aménagement d'un carreffour au niveau
de la cité des Castors et la création d'une grande desserte
passant par le terrain de la ferme Tenoudji, il désenclavera tout
la zone Nord-Est (Emir Abdelkader - CHU - Cité Loucif, la zone
du Djebel Ouahch avec toutes ses grandes Cités.
- Réductions des isochrones entre les deux rives.
- Rendra la circulation plus fluide au niveau de l'échangeur de
Sidi Mabrouk.
- Un grand apport touristique.
L' URBACO ayant en charge la conception et les études préliminaires,
la direction des travaux publics s'attelle actuellement pour hâter
et finaliser le projet.
.NB :
Nous remercions la DTP de Constantine pour la documentation et le soutien
• • •
Liberté - L'Algérie profonde (Dimanche 24 Septembre 2006)
Réalisation du Trans-Rhummel à Constantine
: Six bureaux d'études étrangers en lice
L'ouverture des plis relatifs
aux études
de réalisation du viaduc de Constantine a fait sortir
que six bureaux d'études étrangers ont présenté des
offres à l'appel de candidature, sur un total de 15 qui
ont retiré le cahier des charges.
Il s'agit, en effet, d'un bureau d'études espagnol qui entend
réaliser l'étude du projet en question dans un délai
de 10 mois à l'instar du groupement français de Jean Miller
International.
Quatre autres soumissionnaires préconisent la réalisation de
ces études en 12 mois, à savoir Dessau Oprain, du Canada,
Bet, Dar El Handassa, Bahreïn, Hamza International, Egypt, Abkadis,
Tunis.Le projet de réalisation du pont étant complexe,
c'est dans 30 jours que sera connu le nom à qui incombera cette
tâche. Le Trans-Rhummel, l'un des grands ouvrages inscrits dans
l'agenda des responsables locaux, qui devra s'étendre sur une
longueur de 1 200 mètres, reliera les deux rives de la ville,
du plateau du Mansourah au carrefour de la place ONU, avec des dessertes
au niveau de différents quartiers de la ville. Ce pont doit supporter
deux voies de circulation de 3,50 m par sens, soit 4 voies au total,
et une emprise centrale pour le passage du future tramway .
Selon les premières estimations des instances chargées du
dossier, le coût global du projet avoisinera les 15 milliards de
DA. Ainsi, une bouffée d'oxygène sera apportée à la
circulation au centre de la ville à travers ce pont censé réduire
la tension sur les infrastructures urbaines existantes à Constantine,
permettant ainsi de dévier une partie du trafic et d'améliorer
les conditions de circulation. Pour rappel, 86 milliards de DA ont été déjà débloqués
pour la concrétisation des mégaprojets de Constantine. Des projets
d'envergure qui devront redonner à cette ville sa vocation de capital
de l'Est.
RADIA MADANI
El Watan - 30 octobre 2006
Un viaduc virtuel
Avec ses dimensions futuristes, 100 m de profondeur
et 25 m de large, le projet du viaduc ou le Trans-Rhummel suscite
les curiosités les plus folles. Retenu officiellement
par le ministère des Travaux publics après la dernière
audition du président de la République, il deviendra
l'un des projets structurants phares de la ville de Constantine
mais aussi l'un des sujets favoris du wali.
Ce dernier ne ratera pas la moindre sortie pour
s'étendre sur tel ou tel détail comme pour peaufiner
toujours une ouvre d'art aux esquisses encore vagues. Alors que
le bureau d'études chargé de profiler le projet
sera connu incessamment après l'appel d'offres international
lancé depuis quelques semaines, le simple citoyen constantinois
n'en saura pas davantage sauf une maquette qui demeure aussi
floue qu'imaginaire. La chose ne semble pas perturber outre mesure
la quiétude des habitants des sites qui devront être
touchés par l'ouvrage. Peut-être que la question
n'est pas d'actualité pour le moment mais dans cinq ans,
on risquera de vivre d'autres polémiques sur des démolitions
et des expropriations autant que celles connues durant le feuilleton
du tramway. Toujours à l'état virtuel, le huitième
pont aura à bouleverser l'espace dans toute l'étendue
située entre la place des Nations unies plus connue par
El Fedj, jusqu'aux hauteurs d'El Mansourah. Des quartiers à l'image
de ceux de Bentellis, le Chalet des pins, l'avenue de Roumanie
risqueront, un jour, de ne pas avoir leur raison d'être
alors qu'une déviation du cours du Rhummel et une délocalisation
de la gare routière est ne seront pas à écarter.
Avec 17 milliards de dinars pour un ouvrage qui risquera de bouffer
encore plus et durer plusieurs années, le viaduc sera
le premier projet pharaonique du XXIe siècle à Constantine.
S. A.
El Acil - 13 novembre 2006
Réalisation du projet du grand viaduc «Trans-
Rhumel» Quatre soumissionnaires étrangers retenus
La direction des travaux publics (DTP) de la wilaya de Constantine
vient de procéder hier en début d'après - midi dans l'enceinte
de la salle de réunion du cabinet de monsieur le wali à l'ouverture
des plis fermés des soumissionnaires (bureaux d'études)
entrant dans le cadre de la phase d'évaluation financière
(après de la phase d'évaluation financière (après
celle technique). Quatre grands BE, qui, relevant tous de multinationales
spécialisées dans les travaux publics et de l'édification
des ouvrages d'Art (Consortiums canadiens américains et anglo-
libanais entre autres), ont été retenus avant que la commission
qui relève de la DTP maître de l'ouvrage ne retienne dans
les prochains jours l'»heureux élu» (sic), qui assurera
l'étude de la réalisation de ce projet futuriste. Un des
nombreux autres (tels le tramway, ou l'esplanade en perspective ouverte à partir
de l'ex- station Kerkri et jusqu'aux confluents de l'oued Boumerzoug
des paysagistes de l'école de Versailles) qui entre dans le cadre
général du projet urbain (PU) que compte systématiser à Constantine
M. Abdelmalek Boudiaf, wali de la wilaya. Signalons que deux soumissionnaires
(SOFEX et l'espagnol TEC- QUATRO) rescapés de la première évaluation
technique ont été disqualifiés pour cette deuxième
phase d'ouverture des offres financières. On été donc
retenues les soumissions datées et paraphées de BE suivants
: DAR El Handassa pour un montant final en toutes taxes comprises (TTC)
de l'ordre de 266.426.857, 14 DA équivalents (taux de change officiel
1$= 72 DA). Le BE Hamza & Associes (MF en TTC = 88.131.597, 12 DA équivalents
dont 497.600 dollars $ US.TX de change officiel 1 $ = 75 DA). Le BE/
JMI - Jean Muller International (MF en TTC = 340.507.410 DA équivalents
et un TCO de 1Euro = 84 DA). Enfin, le 4ème et dernier pli provient
du BE/ Arcadis (MF en TTC = 292.393.376, 48 DA équivalents et
un TCO de 1euro = 90,53 DA). Rendez - vous est donc pris dans les jours à venir
pour connaître de manière définitive le BE à qui
sera confiée par les soins de la commission de la DTP l'étude
de ce «trans- Rhumel» qui modifiera de manière toute
radicale le visage de la ville des ponts. Et reliera notamment les deux
rives du Rhumel, à partir du plateau du Mansourah jusqu'au carrefour
de la place de l'ONU (au lieu dit FEDJ- ERRIH). Pour rappel, signalons
que la réalisation de ce véritable ouvrage d'art (à l'instar
de celui de Millau dans l'Hexagone par exemple) est estimée par
les spécialistes à 15 milliards de dinars algériens.
Sa longueur atteindra 1150 mètres, sa largeur autour des 20 mètres
avec une portée en hauteur de pas moins de 360 mètres.
Il reliera également la rive Ouest aux hauteurs du Mansourah tout
en procédant au désengorgement des cités Loucif
(ex- Gaillard et Picasso), Emir Abdelkader (ex- Faubourg Lamy), les zones
de Djebel Ouahch et le CHU- Dr Benbadis où il est aussi prévu
une station intermédiaire de l'autre non moins grand projet urbain,
en l'occurrence le téléphérique.
Nasser Foura
La Tribune - 14 novembre 2006
Ouverture des plis concernant l'offre pour le viaduc
de Constantine
Un délit d'initié évoqué ?
C'est l'élément d'information
le plus important qui nous a été fourni en fin
de soirée dimanche dernier par une source digne de foi. « C'est
le bureau libano-américain Dar El Handassa qui sera retenu
dans le cadre de l'offre financière relative à l'étude
de faisabilité du viaduc dit transrhumel ».
Ce sont stricto sensu les propos qui ont été tenus
par notre interlocuteur, habituellement très bien informé sur
tous les projets stratégiques, à l'exemple du tramway,
qui concerne la wilaya de Constantine. Une information pour le
moins surprenante, sachant qu'à l'issue de l'ouverture
des plis des offres financières dimanche dernier en milieu
d'après-midi, le directeur des travaux publics, en l'occurrence
M. Remache, a déclaré aux journalistes que « l'identité du
soumissionnaire retenu ne sera connue que dans quarante-huit
heures [mercredi sans doute] ». En fait, ce n'est
pas seulement au vu de l'offre financière que sera choisi
l'un des quatre bureaux d'études déclarés éligibles,
mais également en tenant compte de l'offre technique qui
lui sera jointe. La meilleure notation globale obtenue après
addition des deux est censée donc désigner le soumissionnaire
le mieux disant. C'est ce qui est confirmé dans l'entretien
accordé par le DTP à l'issue de la séance,
qui précisera que, « s'agissant de l'évaluation
technique, nous ne nous sommes pas seulement astreints aux propositions
des soumissionnaires que nous ne pouvions pas prendre pour argent
comptant. Nos services se sont rabattus sur Internet pour collecter
le maximum d'informations sur les bureaux d'études concernés,
cerner leurs références, etc. ». Dans
le cadre de cette étude, quatre bureaux ont été retenus.
Il s'agit des sociétés françaises, Jean
Muller SCET, avec une proposition de 340 millions de dinars (MDA),
et Arcadis avec 293,2 MDA. Dar El Handassa, pour sa part, a évalué l'étude à 266,2
MDA et, enfin, le bureau égyptien Hamza Associates avec
88,1 MDA. Deux autres soumissionnaires ont été éliminés
pour des raisons contractuelles justifiées, à savoir
le retard dans la transmission des offres techniques. Le transrhumel
est un viaduc qui permettra d'établir la jonction entre
deux rives de la ville de Constantine, à savoir le plateau
de Mansourah, voire la cité Ziadia, et la place Khemisti, éloignés
l'un de l'autre en raison de l'entrelacement des voies de communication
les reliant, et à l'origine des problèmes inextricables
de la circulation routière. Le viaduc devrait oxygéner
un axe réputé stratégique, source des plus
grands « bouchons » quotidiens. Il enjamberait
les deux pôles sur une hauteur qui sera déterminée
dans l'offre technique et selon des variantes qui devraient tenir
compte de nombreux paramètres comme le déplacement
des familles dont les maisons seraient situées sur le
tracé retenu. Sur ce sujet précis, le DTP soulignera
que « l'offre faite par les bureaux d'études
se rapproche des 35 milliards de centimes retenus comme enveloppe
budgétaire dans la mesure où, s'il arrive que des
familles soient déplacées, ce qui n'est pas à écarter,
il y aurait obligation de prévoir des indemnisations ».
Le transrhumel parcourra l'espace retenu sur une distance de
1 150 mètres. Sa consistance n'est pas encore connue et
relève de la compétence des techniciens, et le
choix pèsera par ailleurs sur le nombre de maisons à démolir
au cas où l'ouvrage serait suspendu, sur pylônes
ou avec des haubans, chacune des variantes ayant ses spécificités.
Ce projet est concomitant avec celui du tramway dont il accueillera
une voie au même titre que quatre autres carrossables.
Il n'est pas exclu également que le tracé du tramway
connaisse une modification dans le sens d'une extension vers
l'une des extrémités du viaduc, notamment du côté de
la cité Ziadia. Enfin, l'étude de faisabilité durera
environ une dizaine de mois, ce qui laisse supposer que le projet
ne démarrera pas avant 2008. En fait, le projet de viaduc
ne date pas de cette année. Il a même été exhumé,
en ce sens qu'une réalisation similaire avait déjà fait
l'objet d'une étude de faisabilité au début
des années 1980 pour presque le même espace géographique
sauf que celui-ci était limité du lieu-dit chemin
forestier à l'hôtel transatlantique. Ce qui fait
d'ailleurs dire à un cadre de la direction des transports : « Il
est peu évident, à mon avis, que ce projet puisse
connaître un aboutissement. Il y a vingt-cinq ans, il n'avait
pas été retenu pour la simple raison que, s'il
crée un raccourci effectif entre deux rives de la ville,
il ne pourra que rajouter à l'engorgement de la circulation à ses
entrée et sortie. » Une éventualité écartée
du revers de la main par le DTP lors de son entretien avec la
presse. « Bien entendu, des aménagements vont être
faits aux deux extrémités du viaduc. Ils consisteront
en une trémie et des échangeurs qui rendront le
trafic routier plus fluide, sinon il ne servirait à rien
de réaliser un tel projet. »
A. L.
Le Quotidien d'Oran - 6 décembre
2006
Confiée à un bureau libano-US
25 milliards pour l’étude du viaduc
C’est finalement le bureau libano-américain
Hendassa qui a été retenu pour réaliser
l’étude de faisabilité du grand viaduc Cirta,
et ce, pour un montant de 25 milliards de centimes pour un délai
n’excédant pas les douze mois.A priori, ce chiffre
de 25 milliards paraît énorme,
mais en réalité il est proportionnel au coût
global de cet ouvrage qui se chiffre à plus de 1.500 milliards.
La mission de ce bureau international, rompu à ce
genre de travaux, nous confie M. Rammache Ammar, le directeur
des Travaux publics de la wilaya de Constantine en charge de
ce dossier, sera de réaliser une étude exhaustive
de tous les travaux qui concerneront cet ouvrage, sans doute
l’un des plus grands projets de la wilaya avec ceux du
tramway et du téléphérique et la construction
de deux hôtels standing du centre-ville. Ce projet de viaduc
vise à désengorger la circulation à Constantine
devenue problématique et un véritable casse-tête
aussi bien pour les piétons que pour les automobilistes.Notre
interlocuteur tient à préciser
que cet avis d’attribution au bureau d’études
Hendassa n’est que provisoire, car tous les autres concurrents
qui étaient initialement en lice pour l’octroi de
ce marché peuvent bien faire appel, et cela dans un délai
ne dépassant pas les dix jours à partir de la date
de parution de l’avis d’attribution. Rappelons que
six bureaux étaient initialement
en lice pour l’obtention de ce marché.Après une première sélection,
les Canadiens et les Espagnols étaient éliminés
et seuls quatre concurrents demeuraient encore en lice il y a
seulement moins d’un mois. La sélection finale va
mettre out les Egyptiens et les Français pour laisser
la place nette aux Libano-Américains lesquels devront,
malgré tout, patienter dix jours pour être définitivement
fixés sur leur sort.Ce pont, le huitième à Constantine,
sera long de 1.150 mètres et traversera les deux rives
du Rhummel avec en point de mire une ligne de tramway qui sera
implantée dans le «ventre» de cet ouvrage.
Supporté par des haubans, cet ouvrage promet de donner à la
ville un nouveau visage, notamment dans le transport des usagers
mais également sur le plan de l’esthétique
qui devrait en faire un ouvrage inégalé sur le
plan architectural. Le lancement réel de l’étude
est prévu début janvier 2007 et, sitôt terminée
cette phase, nous verrons la ville entrer dans une nouvelle phase
que tous les Constantinois attendent avec curiosité, celle
de voir naître un nouveau pont pour leur ville. Rahmani
Aziz
EL MOUDJAHID - 6 janvier 2008
Un
viaduc de 1.150 mètres de long
Les travaux du transrhumel de Constantine seront lancés en avril
Les travaux de réalisation du transrhumel
de Constantine, un imposant viaduc de 1.150 mètres
de longueur, seront lancés le 16 avril prochain, a-t-on
appris, hier, auprès de la direction des travaux publics
de la wilaya.
Cette ambitieuse entreprise constitue depuis plusieurs semaines
l'objet d'une étude plus approfondie qui complétera, à brève échéance,
les premières études techniques qui n'avaient pas été jugées "entièrement
satisfaisantes", a précisé la même source,
faisant part, dans ce contexte, de "l'exécution de la décision
des pouvoirs publics de diversifier le choix des concepteurs du
projet en ouvrant davantage les portes aux sociétés et
bureaux d'étude spécialisés de renom". Selon
la direction locale des travaux publics, le transrhumel, qualifié localement
de "projet du siècle", permettra d'établir la jonction
entre deux rives de la ville de Constantine, à savoir le
plateau de Mansourah, à hauteur de la cité Ziadia,
et "El Fedj", non loin de Djenane Ezzitoune, sur une distance de
plus de un kilomètre. Cet imposant ouvrage d'art,
qui devrait "oxygéner" un axe réputé stratégique, source
de nombreux embouteillages quotidiens, enjambera le Rhumel sur une hauteur
qui sera déterminée dans l'offre technique, a-t-on également
indiqué. Devant être réalisé en même
temps que le tramway, le transrhumel accueillera une voie ferrée
ainsi que quatre autres voies carrossables, a ajouté la même source,
précisant toutefois qu'il "n'est pas exclu que le tracé du
futur tramway connaisse des modifications dans le sens d'une extension
vers l'une des extrémités du Transrhumel, notamment du
côté de la cité Ziadia".
Ces modifications consisteraient à effectuer des aménagements
aux deux extrémités du viaduc, en particulier la
réalisation d'une trémie et d'un échangeur qui
rendront le trafic routier plus fluide tout au long de cet axe névralgique de
la ville des Ponts, a-t-on encore affirmé.
La Nouvelle République - 20 janvier
2008
Arrivée à Constantine des ingénieurs
brésiliens pour le transrhumel
Finalement, c'est un bureau
d'études
brésilien, affilié à la structure qui avait
procédé à la construction de l'université de
Constantine, qui est officiellement en charge de la conception
concernant la réalisation du pont transrhumel de Constantine
. L'équipe de ce bureau d'études a été reçu,
jeudi dernier, à l'aéroport Mohamed Boudiaf par
les responsables de la wilaya et le lancement des travaux doit
normalement démarré dès le début
de la semaine en cours. Il y a lieu de rappeler que la direction
des travaux publics avait souligné, il y a peu de temps,
que la pose de la première pierre de ce pont aura lieu
le 16 avril prochain à l'occasion de la visite du président
de la République pour la consécration de Youm El
Ilm. Le pont sera réalisé sur une distance de 1
100 mètres à partir de la place de l'ONU (El Fedj) à l'entrée
de la cité Kouhil Lakhdar (Djenane Ezzitoune) et reliera
le plateau du Mansourah. L'ambition déclarée est
que cet ouvrage de grande importance sera renforcé par
une ligne de tramway à l'image des réalisations
qui ont été faites au Portugal, justement, sous
la responsabilité des mêmes structures auxquelles
a été confiée l'étude du transrhumel.
El Watan - 25 février 2008
Projet du Transrhummel : Lancement
des consultations
Les consultations pour la
réalisation
du projet du viaduc du Rhummel, plus connu par Transrhummel,
viennent d'être lancées auprès des bureaux
d'études brésiliens, apprend-on auprès de
Amar Remache, directeur des travaux publics de la wilaya. Pour
rappel, le projet, dont la réalisation se fera dans le
cadre d'un accord de coopération algéro-brésilien,
déjà passé par la commission nationale des
marchés, est en phase de consultation pour une assistance à maîtrise
d'ouvre (AMO). A cet effet, l'on apprend que des fiches techniques
ont été remises à plusieurs entreprises
brésiliennes pour examen, alors que la date de lancement
des appels d'offres sera connue ultérieurement. Selon
le DTP, le projet, dans sa version actuelle, n'exclut pas de
prévoir une ligne pour le tramway d'une largeur variant
entre 6 et 8 m. Cette option tiendra compte d'un futur projet
d'extension pour rallier la banlieue nord de la ville au moyen
de ce nouveau mode de transport, dont la première ligne
desservira les quartiers situés dans la partie sud.
El Moudjahid - 4 avril 2008
Constantine
: Lancement le 24 mai des travaux du viaduc géant
Les travaux du viaduc
géant de Constantine seront
lancés le 24 mai prochain, a annoncé, jeudi dernier,
le wali de Constantine, M. Abdelmalek Boudiaf, au cours d'un
point de presse.
Outre cette imposante infrastructure, appelée également "transrhumel", d'une
longueur de plus de 1,1 km, destinée à relier les deux
rives du Rhumel (du plateau du Mansourah jusqu'à la place
de l'ONU, communément appelée El Fedj), le chef de
l'exécutif a annoncé également la pose, "très
prochainement", de la première pierre du tramway ainsi que " l'imminence" de
la mise en service du téléphérique.
Abordant le secteur de l'habitat, le wali a indiqué que les logements constituant
le quota de la wilaya de Constantine (17.000 unités, tous types confondus)
seront " tous prêts d'ici la fin de l'année 2009 ".
Par ailleurs, Constantine "sera dotée de quatre nouveaux parkings,
en plus de celui en construction à Bab El Kantara ", a ajouté la
même source, soulignant que les gares routières Est
et Ouest seront réimplantées en dehors de l'agglomération constantinoise
dans le cadre des efforts déployés pour désengorger
la ville. Une bonne partie du programme d'amélioration urbaine, "qui
va se poursuivre activement cette année aussi bien dans
les chefs-lieux de communes, dans les daïras qu'à Constantine-ville ",
concernera également la circulation urbaine. L'opération
touchera, selon M.Abdelmalek Boudiaf, le boulevard principal d'El
Khroub, le Boulevard menant à Djebel Ouahch et la route de l'aéroport "qui
sera débarrassée de ses virages dangereux".
Les marchés de Daksi et de la nouvelle ville Ali Mendjelli, en
voie d'achèvement, et leur "impact favorable sur le quotidien
du citoyen", figurent également parmi les réalisations
citées.
L'expression - 7 Avril 2008
Les travaux du Transrhumel lancés
le 24 mai
Le nouveau viaduc transformera de manière radicale le paysage
de la ville des Ponts.
Les travaux relatifs au
transrhumel seront lancés à partir
du 24 mai prochain. C'est du moins ce qui a été annoncé par
le chef de l'exécutif de la wilaya de Constantine, Abdelmalek
Boudiaf.
Le nouveau viaduc transformera de manière radicale le paysage
de la ville des Ponts. Il doit relier les deux rives du Rhumel, depuis
le plateau de Mansourah au carrefour de la place de l'ONU avec des dessertes
vers plusieurs quartiers du centre-ville.
Une enveloppe de 15 milliards de dinars a été consacrée à la
réalisation de cet ouvrage d'art d'une longueur de 1150 mètres
sur 20 mètres de largeur.
Entrant dans le cadre du programme quinquennal 2005-2009, le projet s'inscrit
néanmoins dans le contexte de la politique du développement
adoptée par les instances suprêmes de l'Etat. Il est essentiellement
axé sur l'amélioration du cadre de vie des citoyens constantinois.
Le projet tant attendu doit, selon le plan d'étude, relier également
la rive ouest à hauteur de Mansourah et désengorgera les
cités Loucif, Emir-Abdelkader, Djebel El-Ouahch et le Centre hospitalo-universitaire.
L'on croit savoir dores et déjà, que tous les moyens consentis
sont mobilisés dans une dynamique d'action qui permettra de redonner à Constantine
son titre de capitale de l'Est. C'est dire que le secteur public a eu
la part du lion pour la réalisation des grands projets annoncés.
Pour ce faire, le chef de l'exécutif de la wilaya a récemment
précisé que les nouveaux buildings modernes prévus
au titre de ce projet « ambitieux » seront construits
sur le site du vieux quartier du Bardo et longeront les rives du Rhumel
pour « contribuer à donner à la ville de Constantine
sa véritable dimension de capitale de l'Est algérien » en
préservant le « cachet historique et traditionnel » de
métropole.
En 2005, le secteur avait bénéficié de 4,17 milliards
de dinars pour la réhabilitation du réseau routier. Ceci,
sans omet-tre d'évoquer le projet en voie de réalisation
de l'autoroute Est-Ouest.
Le secteur de Amar Ghoul attend aussi la réalisation d'autres
projets, notamment le téléphérique dont les travaux
touchent à leur fin, le tramway et la nouvelle ville universitaire
dont les travaux ont été entamés le mois de février
dernier.
Dans son intervention, le wali a indiqué que les logements constituant
le quota de la wilaya de Constantine, 17.000 unités, tous types
confondus, seront « tous prêts d'ici la fin de l'année
2009 ». En outre, le chef de l'exécutif a rappelé que
Constantine « sera dotée de quatre nouveaux parkings,
en plus de celui en construction à Bab El Kantara ».
Par ailleurs, et dans le cadre des efforts déployés pour
désengorger la ville, le même responsable a souligné que
les gares routières Est et Ouest seront réimplantées
en dehors de l'agglomération constantinoise.
Une bonne partie du programme d'amélioration urbaine, « qui
va se poursuivre activement cette année aussi bien dans les chefs-lieux
de communes, dans les daïras ainsi qu'à Constantine-ville »,
concernera également la circulation urbaine.
L'opération touchera, selon M.Abdelmalek Boudiaf, le boulevard
principal d'El Khroub, le Boulevard menant à Djebel Ouahch et
la route de l'aéroport « qui sera débarrassée
de ses virages dangereux ».
Les marchés de Daksi et de la nouvelle ville Ali-Mendjeli, en
voie d'achèvement, et leur « impact favorable sur le
quotidien du citoyen », figurent également parmi les
réalisations citées.
Ainsi, le projet - programme de modernisation de la métropole
constantinoise (Ppmmc) sera exécuté après une large
concertation avec l'université, les architectes, les associations
et la population, comme l'avait annoncé le wali de Constantine.
Des maquettes brésiliennes
pour le nouveau pont de Constantine
par A. Mezghiche
La
salle de conférences du Centre culturel Malek Haddad de
Constantine a abrité, hier, une séance de travail
consacrée au projet du grand pont trans-Rhumel, en présence
du wali, des autorités locales et celle de l'ambassadeur
de la République fédérale du Brésil.
Cette rencontre a été inaugurée par un bref discours
de bienvenue du wali qui a déclaré que «ce projet
réglementera la circulation aussi bien piétonnière
que celle des voitures de tout genre. Donc l'une des deux sociétés,
qui sera sélectionnée, doit bien faire et surtout vite
faire. Il ne nous reste plus qu'à féliciter les habitants
pour ce grandiose projet». L'ambassadeur du Brésil a souligné que «cette
ville m'a toujours attiré de par son hospitalité, son site
et la grandeur d'âme de ses habitants. Ce sont ses besoins urgents
qui nous ont poussés à répondre à l'appel
du président de la République de ce beau pays». Il
termine en souhaitant du courage aux concepteurs de ce grand projet.
Le directeur des Travaux publics de Constantine, quant à lui,
a déclaré «que ce sera un véritable ouvrage
d'art pour les générations à venir».
Les spécialistes des travaux publics, constitués en jury,
devront étudier les propositions faites par les deux entreprises
brésiliennes retenues, suite à l'appel d'offres national
et international. «Ces deux sociétés, ANDRADE GUITTURIZ
et ODER BRECHT, devront avancer des arguments valables pour que le jury
puisse opter, pour l'un ou l'autre de ces deux géants mondialement
connus de par leurs ouvrages dans tous les domaines. L'animateur de cette
journée s'est félicité «du choix de ces deux
entreprises brésiliennes qui ont répondu aux critères
de la qualité laquelle doit être en harmonie avec le site
du vieux rocher, ceci en tenant compte de la durée des travaux
car le temps presse et la ville s'engorge, souffre et surtout étouffe
sous le poids des engins qui l'empruntent quotidiennement. Il fallait
opter pour ce projet qui sera la fierté de la ville futuriste».
Les sociétés candidates, par le biais de leurs ingénieurs,
ont présenté chacune une maquette d'un pont ultra-moderne,
futuriste, qui répond également au normes parasismiques.
Il s'agit de maquettes de pont d'une longueur moyenne de 700 mètres,
avec des pylônes centraux, un tablier suspendu dans le vide à l'aide
de câbles, pourvu d'amortisseurs. Le pont sera de la même
hauteur que celui de Sidi Rached, soit 130 mètres au dessus du
niveau du sol.
L'ouverture des plis des soumissions devait se faire dans l'après-midi
même de cette exposition de maquettes, et l'entreprise chargée
du projet sera définitivement connue dans une dizaine de jours,
précise-t-on.
El Acil - 6 septembre 2008
La variante "à deux pylones-porteurs" retenue
: Transrhumel, L'entame des travaux imminente...
Comme cela était presque prévu,
la variante dite "éthérée",
c'est à dire l'option à deux pylônes-porteurs,
celle plus "élastique" et qui ne "bouche" point
outre mesure le paysage ambiant, surtout au centre de la structure
porteuse d'allant, du tablier principal comme disent les initiés
(au lieu de trois comme l'on verra plus loin) vient d'être
selon des sources recoupées définitivement retenue
par les membres de la Commission mixte ad hoc (Ministère-Direction
locale des Travaux Publics-Autorités de la wilaya) chargée
de trancher entre les deux groupes de génie civil brésiliens
qui avaient été choisis en dernier recours, et
qui étaient en lice pour la réalisation du futur
pont-viaduc "Transrhumel" à Constantine (
1150 mètres de long, 20 mètres de large et désengorgera
en parallèle les Cités Loucif, Emir Abdelkader,
les zones de Djebel Ouahch ainsi que le CHUC. Une
infrastructure "suspendue" supplémentaire
sur le Vieux rocher chargée de relier les deux rives de
l'Oued Rhumel comme son nom l'indique, entre l'emplacement de
l'ex-E.R.M.T sise sur le plateau du Mansourah et celui d'El-fedj,
près de l'actuelle agence du C.P.A (Crédit Populaire
Algérien), ex-Hôtel Transatlantique. -Le
groupement brésilien
Andrade Guttierez et sa variante "élastique" décroche
le marché... Il faut bien savoir signaler
que les autorités
algériennes, tout aussi bien locales que centrales, en
charge de mener à bien la concrétisation d'un Projet-phare
tel celui du viaduc Transrhumel pour notamment assurer davantage
de flux, de facilitation des déplacements de la population
de l'antique Cirta et celui du transport public en général,
un ouvrage technique qui viendra alléger de manière
fort consubstantielle les tensions tellement revêches que
ne cesse de gérer au jour le jour l'antique pont de Sidi
-Rached, ont toujours affirmé que le début des
travaux serait entamé dans les quelques petites semaines
qui suivront le choix de l'entreprise qui s'occupera d'un tel
chantier. Selon un cadre supérieur activant dans ce registre
spécifique, l'entame des travaux en question serait même
imminente pour pouvoir notamment honorer comme il se doit les
délais de 03 années à partir de la date
inhérente à l'ordre de service. Des délais
avancés par les deux groupes des travaux publics et de
génie civil provenant de la République fédérale
du Brésil qui étaient en ultime concurrence pour
décrocher le marché constantinois. En l'occurrence,
les entreprises des bords du fleuve Amazone "ODERBRECHT" et "Andrade
GUTTIEREZ. -Jusqu'à 150 Millions d'Euros
de coût de réalisation, avec l'éventualité toujours
présente de revoir l'estimation à la hausse... Il
faut également savoir préciser
au passage, pour paraphraser in extenso les propos du même
cadre cité précédemment , "à l'intention
tout particulièrement de ceux parmi les larges pans de
la population de la ville qui croient presque dur comme fer avoir
affaire là à un chantier lourd, compliqué voire
tout simplement chimérique comme nous ne cessons de l'entendre ça
et là, que pareilles infrastructures restent des ouvrages
pas vraiment très coûteux, loin d'être prosaïquement
ruineux. L'on parle pour l'ouvrage qui nous intéresse
d'un budget, préliminaire s'entend, qui varie entre 80
et 150 Millions d'Euros, soit à peu de choses près
15 Milliards de Dinars Algferiens.
Avec à la clé l'utilisation de procédés techniques
plus que maîtrisés depuis par exemple la mise sur pieds
du "Golden Gate" de San Francisco (USA) et les tout débuts
des années 1930.
Ainsi, étant donné qu'aussi bien le groupe retenu pour
pareille circonstance ( le consortium A.Guttierez et donc sa variante à deux
pylônes-porteurs seulement-Ndlr) que le second ne cessent de construire
sur moult continents de la planète pareils viaducs depuis l'an
1948, un capital-experience loin d'être négligeable, avec
toujours l'introduction d'une nouvelle technologie de pointe, la livraison
de ce projet ne saurait dépasser les Trente six mois en question." Effectivement,
quand on sait- c'est là un fait qui a toujours été mis
en filigrane par les premiers responsables de la Direction des Travaux
Publics de la wilaya de Constantine- que pratiquement 50% du projet représentent
uniquement les volets propres à l'Aménagement, moult connaisseurs
ne font par voie de conséquence qu'abonder dans le même
sens de notre consultant de tantôt.
Rappelons que la libération du Site de Bardo rentre également
en ligne de compte pour la pose d'un des deux pylônes porteurs
de l'ouvrage d'art en question... à l'instar bien évidemment
d'une bonne part de cette aire interurbaine ainsi libérée
appelée à accueillir dans un futur que les décideurs
espèrent des plus "proche" les fameuses Tours au design
moderniste et futuriste que tout le monde sait. Pour rappel là aussi,
le 2 juillet dernier M.Abdelmalek Boudiaf, wali de Constantine, accompagné de
Son Excellence l'Ambassadeur du Brésil en Algérie avaient
supervisé conjointement la présentation des deux projets
aux fins d'évaluation des deux propositions qui étaient
restées en lice avant la désignation finale du groupement
gagnant. M.Boudiaf avait qualifié à l'époque cette
démarche de "stricte réalité tangible".
M. Amar Remache, DTP, avait qualifié le futur pont-viaduc de "valeur
ajoutée" pour celle qui est déjà considérée
comme une ville des ponts. Quant au représentant diplomatique
plénipotentiaire du président Lulla Da Silva dans notre
pays (avec lequel notre Chef de l'Etat a parlé du projet en question
lors d'un précèdent sommet international tenu en Asie),
celui-ci avait remis sur le tapis la donne intitulée "Oscar
Niemeyer".
Du nom de ce célèbre designer et architecte cubiste universel,
concepteur de l'Université de Aîn-El-Bey-Constantine dans
les années 1970. Mais aussi de la nouvelle capitale fédérale
de son pays, Brasilia, vers les débuts des années 1980.
Insistant dans le même sillage sur le savoir-faire des ingénieurs
et autres techniciens du pays des bords de l'Amazonie. Cependant, le
choix de ces deux groupes brésiliens n'est guère fortuit
puisque celui-ci est parvenu de très haut parmi la sphère
des décideurs d'Algérie. De la part même du Président
Abdelaziz Bouteflika en personne, lui qui a toujours fait de la Coopération
Sud-sud, celle notamment entrant dans le cadre du NEPAD, un "véritable
sacerdoce" (sic). Tout en se faisant un point d'honneur à "diversifier
les sources de partenariat pour une moindre dépendance" comme
il ne cesse de le répéter. -Transrhumel et
Sidi Rached, une simple histoire de complémentarité... Quoi
qu'il en soit, après une première
ouverture des plis en date du 24 mai dernier, des consultations
de gré à gré entamées dès
le 17 mars de l'année en cours, une prolongation des échéances,
qui s'était imposée presque de facto en raison
d'une certaine complexité du dossier en question, qui
fut fixée au 2 juillet dernier, date à laquelle
les membres de la Commission ad hoc d'évaluation avaient
passé au crible fin les deux propositions en lice, avec
trois critères référentiels à la
clé ( Qualité de fonctionnement notée sur
50 points, Intégration du projet dans le site géographique
de la ville notée sur 35 points, Qualité de l'incipit
proposé notée sur 15 points), la variante Andrade
Guttierez et ses deux pylônes semble avoir ainsi "séduit
nos décideurs à cause notamment et sans doute de
cette aération du paysage et le maintien de la vue ouverte,
mais aussi de l'aspect purement financier, très raisonnable
somme toute pour un ouvrage d'art censé résister
au moins une centaine d'années" nous a-t-il été ajouté en
guise de conclusion. N'étant guère appelé,
en aucune façon tient-on à préciser à ce
sujet, pour jouer les rôles d'un quelconque substitut,
l'ancestral pont de Sidi Rached (l'on fêtera le centenaire
de celui-ci en l'an 2012) gardera "intacts" son prestige
et son aura d'antan. Puisque jamais le transrhumel ne le dépassera
en hauteur ni en envergure. C'est déjà ça...
pourrait-on dores et déjà commenter au sein de
la large cantonade des milieux des traditionalistes.
Nasser Foura
Le Maghreb - 25 avril 2009
Le projet
coûtera 15 milliards
de dinars Constantine aura bientôt son viaduc
La Direction des travaux
publics (DTP) a annoncé,
mercredi, que tous les facteurs sont réunis pour le lancement
des travaux du viaduc "Trans-Rhumel" de Constantine. La même
source précisera que dès la délivrance du
visa qui permettra l'engagement de l'ordre de service (ODS),
le chantier sera entamé, affirmant que les études
sont achevées, tout en soulignant que les réserves
techniques qui avaient été émises sont levées.
Quant à l'enveloppe mise en place au titre du programme
quinquennal 2005-2009, elle est de 15 milliards de dinars, qui
permettra le financement de cet ouvrage auquel de nombreux Constantinois
refusent de croire, compte tenu de sa dimension, mais c'est le
commencement des travaux qui vont les convaincre. Ce futur pont
aura une longueur estimé à 1150 m qui lui permettra
de faire la jonction entre les deux rives du Rhumel à plus
d'une centaine de mètres au dessus du lit de l'oued, la
conception de ce dernier sera en parfaite harmonie avec l'environnement.
On soulignera que le maître d'ouvrage algérien à imposer
au groupement brésilien Andrade Gutierrez le respect de
certains critères qui caractérisent ce site, à savoir
les paramètres de sécurité, de sismicité de
la zone et le phénomène de glissement de terrain
qui caractérise la vallée. Un ingénieur
de la DTP affirmera que ce pont sera conçu selon la technique
des haubans qui consiste à renforcer le projet de câbles
partant d'un pylône supportant le tablier. La réalisation
de ce projet prendra 36 mois, pour une longueur de 1.150 m, contre
une largeur de 27 mètres pour deux voies situées
de part et d'autre des pylônes effilés ; quant à sa
hauteur, elle sera de 130 mètres, ce qui signifierait
pour la ville de Constantine, le règlement d'énormes
problèmes de la circulation automobile. Ce projet est
une ouvre d'art, voire un défi, un très grand virage
qualitatif dans l'histoire des grandes réalisations de
l'Algérie d'aujourd'hui. Il faut dire que ce viaduc fera
de Constantine une toile bien peinte, une ville nouvelle digne
de son histoire.
Malika A.
Liberté - 9 mai 2009
Réalisation du Trans-Rhummel
Le lancement des travaux prévu pour demain
Le lancement des travaux de la réalisation
du nouveau pont est prévu pour demain, selon le premier
responsable de la wilaya de Constantine. En effet, la première
tranche de l'enveloppe financière réservée à ce
projet, qui est de 15 milliards de DA, a été débloquée
la semaine dernière.
Le Trans-Rhummel, l'un des grands ouvrages inscrits sur l'agenda
des responsables locaux et qui devra s'étendre sur une longueur de
1 700 m, reliera les deux rives de la ville, du plateau du Mansourah à l'avenu
Aouati-Moustapha. Ce pont doit supporter deux voies de circulation de
3,50 m par sens, soit4 voies au total, et une emprise centrale pour le
passage du futur tramway. Ainsi, une bouffée d'oxygène
sera apportée à la circulation au centre de la ville à travers
ce pont censé réduire la tension sur les infrastructures
urbaines existantes à Constantine, permettant ainsi de dévier
une partie du trafic et d'améliorer les conditions de circulation.
Betina S.
La Nouvelle République
- 13 octobre 2009
Constantine : conception
d'un viaduc géant
La conception du viaduc
géant de Constantine a pris en
compte «l'évolution de l'architecture des ponts
de la ville du Rocher», selon le représentant de
la société brésilienne en charge de la réalisation
du projet. Le viaduc fait également, de par l'approche
moderniste qui a été retenue, un «clin d'oil» à Oscar
Niemeyer, l'architecte brésilien, concepteur du premier
grand campus de l'université de Constantine, a-t-il ajouté.
El Watan - 13 octobre 2009
Projet du transrhumel
Le chantier à l'arrêt
Prévus pour le mois de juillet passé,
les travaux du projet du transrhumel de Constantine ont été suspendus
suite au refus de la commission nationale des marchés
de désigner un bureau d'étude pour le suivi technique. Le
motif avancé pour justifier cet arrêt
est la non-conformité du marché au cahier des charges.
Devant cet état de fait, l'administration a entrepris
des démarches auprès du ministère des Travaux
publics pour relancer les travaux sous l'égide du contrôle
technique des constructions (CTC), en attendant de lancer un
autre avis d'appel d'offres national et international pour la
désignation d'un nouveau bureau d'étude. Par ailleurs,
l'entreprise brésilienne, Constructora Andrade Gutierrez,
ayant décroché le marché pour la réalisation
du pont, le plus grand d'Algérie, et dont le montant est
estimé initialement à plus de 14 milliards de dinars,
est à cheval aujourd'hui sur, entre autres, l'installation
du chantier et le sondage. Selon le 1er responsable de l'entreprise,
qui a fait un exposé sur le projet, dimanche dernier au
siège de la wilaya, sis à la cité Daksi,
en présence du wali et des membres de l'exécutif,
le glissement de terrain affectant Constantine, qui n'est en
fait d'aucun danger pour le projet en lui-même, n'empêchera
pas la réalisation des travaux, car il est déjà prévu
la mise en place de fondations adaptées au phénomène.
L'ouvrage, devant être réceptionné en 2012,
sera caractérisé par une sécurité maximale
(tablier avec bretelle d'accès et sortie) et une résistance
aux séismes et vents en conformité avec les normes
Eurocodes et règlements parasismiques locaux. Il sera
d'une longueur totale de 1 119 m, allant de la place des Nations
unies au Mansourah, et rendra fluide la circulation, tout en
offrant des accès sûrs et de qualité aux
piétons.
Par S. B.
La Tribune - 13 octobre 2009
Transrhummel
: les glissements de terrain jugés
superficiels
Le groupe brésilien Andrade Gutierrez,
qui associe le bureau d'études «COWI», chargé de
la réalisation à Constantine du viaduc géant
communément appelé le Transrhummel, a re-présenté le
projet dimanche dernier au nouveau siège de la wilaya
situé à la cité Daksi. En présence
d'un émissaire dépêché par le ministère
des Travaux publics et des autorités locales, les Brésiliens
ont redéfini les contours de ce méga-chantier
engagé à Constantine et dont le coup prévisionnel
avoisine les 14 milliards et demi de dinars. «Les études
du sol sont en phase de finition et on en décèle
que des glissements superficiels», concluent les ingénieurs.
Ainsi, la crainte sur les affaissements est dissipée.
L'entame des gros travaux qui prendront effet après la
désignation d'un bureau d'études et de suivi national,
comme le stipulent les textes puisque cette opération
s'inscrit dans le cadre d'une coopération Sud-Sud, n'est
qu'une question de jours. Un appel d'avis d'offres devrait être
lancé incessamment pour désigner le cabinet devant
assurer l'évolution des travaux. Il faut savoir que le
choix du premier bureau a été rejeté faute
de points en commun avec l'actuel cahier des charges. Sur un
autre plan, le CTC pourrait faire son offre aux côtés
d'autres bureaux, a précisé le wali. Dans le cas
contraire, le service technique de la willaya est sollicité pour
faire son suivi «en parallèle» avec le bureau
qui aura cette responsabilité. C'est dans le but
de rester dans la norme du coût initial que ce suivi mixte
est souhaité. En somme, le groupe brésilien s'est
installé depuis plusieurs mois et n'attend que les bureaux
pour entreprendre l'ouvre qui sera fin prête d'ici à 2012.
Pour rappel, le Transrhummel, long de 1 119 mètres, reliera
les deux rives de la cité millénaire. C'est-à-dire
la place dite El Fedj au plateau El Mansourah. Un projet qui
devrait désengorger la partie haute de la ville en ce
qui concerne le trafic routier.
N. H.
Le Quotidien d'Oran - 15 février
2010
Le huitième pont de Constantine
sur la bonne voie
par A. Mallem
Où en
est actuellement le projet de construction du 8e grand pont de
Constantine, le Transrhumel ? Qu'en est-il de l'entretien des autres
ponts de la ville des rochers par les organismes concernés, à savoir
la direction des Travaux publics et l'APC ? Telles ont été les
thèmes soumis à débat et discutés hier
au cours de l'émission «Forum» diffusée
sur les ondes de la radio régionale.
En l'absence d'un représentant de la municipalité, celui
de la DTP, en l'occurrence M. Dib, chef de service développement des infrastructures
de base, s'est retrouvé seul sur le plateau pour répondre en direct
aux questions des journalistes et des auditeurs qui intervenaient par téléphone.
D'un coût global de 15 milliards de dinars, le futur grand pont,
qui enjambera le Rhumel sur une distance de 1.200 mètres, reliera le quartier
de Djenane Ezzitoune aux hauteurs du chemin forestier. Il sera construit suivant
les normes de la dernière technologie en la matière en s'appuyant,
comme le pont du barrage de Béni Haroun, sur des haubans, explique M.
Dib. Ce responsable indique que la durée de réalisation du projet
a été fixée à 32 mois. Elle pourrait toutefois être
réduite avec le consentement du partenaire brésilien. Il donnera
les explications techniques essentielles sur cet ouvrage géant qui sera
soutenu par 8 piliers et comportera une double voie de circulation automobile
qui surplombera le Chalet, Sidi-Rached, pour aboutir à la cité des
Castors et rejoindre le rond-point du Ziadia. Ainsi, dans le futur, grâce
au Transrhumel, les habitants de Ziadia pourront rejoindre la rive ouest et le
quartier de Djenene Ezzitoune ainsi que le boulevard de la Soummam qui relie
Boussouf au stade Hamlaoui, en seulement 5 minutes par voiture. La route comportera également
des passages piétons dans les deux sens qui seront protégés
par des glissières métalliques. Etablissant une situation du projet,
le représentant de la DTP a rappelé que la phase préparatoire
a démarré au mois de juillet par les études techniques et
de faisabilité menées par l'entreprise brésilienne Guttierez
Andrade chargée de la réalisation. Celle-ci vient d'installer sa
base de vie au niveau de l'ancienne fourrière municipale ainsi que la
centrale à béton tandis que le matériel arrive au fur et à mesure
au port de Skikda. «Jusqu'à présent, nous avons comptabilisé 15
sorties sur le terrain dans le cadre de la délimitation du parcours de
la route. 99 % de celui-ci se trouvent maintenant libérés et il
ne reste que quelques détails à régler. En ce qui concerne
les habitations se trouvant sur le parcours et qui pourraient disparaître,
nous avons recensé uniquement 2 ou 3 concernées», explique
M. Dib.
Pressé de fournir une date approximative du début du chantier
de construction du pont, l'invité de l'émission dira: «Selon
les évaluations faites, nous pouvons dire que le chantier de construction
du pont démarrera probablement dès le 15 mars prochain à partir
du chemin forestier, et tout le parcours de la route sur ce chemin fortement
boisé, c'est-à-dire pas plus d'une centaine de mètres environ,
sera reboisé par la suite. A compter de cette date, il ne restera alors
que 30 mois comme délai de réalisation de tout le projet»,
a tenu à préciser M. Dib.
Dans ce projet, la question du transfert de technologie a été également
prise en compte, révèle M. Dib, qui explique que le partenaire
brésilien s'est engagé à former les ingénieurs algériens.
La formation se déroulera sur le site et le chantier pourra également
recevoir des étudiants de l'université de Constantine pour des
journées de formation et d'information sur les dernières techniques
de construction des ouvrages d'art. Cette question a amené les animateurs à parler
de la main-d'ouvre affectée au projet. Si le responsable de la DTP n'a
pu fournir des chiffres à ce sujet, il dira néanmoins que l'encadrement
technique du projet est entièrement brésilien et est constitué de
26 ingénieurs environ.
La seconde partie de l'émission relative à la maintenance
a été seulement passée en revue du fait de l'absence du
représentant de l'APC, organisme auquel échoit l'entretien de la
plupart des petits ponts de Constantine. Dans ce cadre, le représentant
de la DTP dira que les ponts stratégiques de la ville sont soumis à des
visites annuelles et des inspections détaillées avec expertises
et éventuellement travaux de réparation suivant les dommages subis.
Il cite l'exemple du pont de Sidi-M'cid dont les câbles ont été refaits
en 2001 pour 11 milliards de centimes, ceux-ci ayant été usinés
spécialement en Italie pour cet ouvrage.
Début aujourd'hui:
des travaux du Transrhumel par A. Mallem
Le coup d'envoi des travaux
de terrassement devant précéder ceux de réalisation du pont
géant, le Transrhumel, sera finalement donné aujourd'hui,
jeudi, indique un communiqué de presse du cabinet du wali
de Constantine.
Un lancement après que ce chantier eut connu un retard de plusieurs
mois, retard imputé, selon nos informations, aux procédures
administratives pour la désignation du bureau d'études
chargé du suivi technique ainsi qu'à la procédure
d'appel d'offres pour le choix de l'entreprise sous-traitante.
D'autres informations mettent en avant un problème relatif à la
délivrance des autorisations techniques par les organismes étatiques
compétents.
La réalisation de cet ouvrage géant, que toute la population
attend avec curiosité et qui représentera le 8e pont qui
traversera les gorges du Rhumel à Constantine, durera 34 mois
selon une première estimation faite au début de l'année
2010, et coûtera globalement 15 milliards de dinars. Le pont enjambera
la rivière du Rhumel sur une distance de 1.119 mètres,
en partant de la place de l'ONU dans le quartier de Djenene Ezzitoune, à l'ouest
de la ville, pour rejoindre les hauteurs du plateau du Mansourah en surplombant
la pinède à flanc de colline près de la gare centrale
de la Société nationale des transports ferroviaires et
le chemin forestier. Il desservira pratiquement toute la partie sud de
la ville grâce à des échangeurs qui seront réalisés
dans ses deux issues. Le pont comportera deux voies de circulation d'une
largeur de 3,5 mètres chacune et des passages piétons qui
seront protégés par des glissières métalliques.
Selon les concepteurs du projet, une fois terminé, le Transrhumel
permettra aux habitants du quartier Ziadia situé aux piémonts
de djebel Ouahch, de rejoindre le quartier ouest de la ville et partant,
le centre-ville, en 5 minutes seulement. L'ouvrage sera conçu
pour résister aux séismes et aux vents et sera sécurisé suivant
les normes internationales résultant des technologies les plus
avancées en matière de construction d'ouvrages.
Signalons enfin, que l'encadrement technique de ce projet est assuré par
26 ingénieurs, tous brésiliens, et que la question du transfert
de technologie sera assurée par l'entreprise Guttierez Andrade
qui est chargée de la réalisation. En effet, selon les
déclarations faites au mois de février passé par
des responsables des travaux publics, le partenaire brésilien
s'est engagé à former sur le site du chantier les ingénieurs
algériens et à accueillir les étudiants de l'université de
Constantine pour des journées de formation et d'information.
El Watan - 16 septembre 2010
Coup d'envoi du chantier du transrhumel
Le coup d'envoi officiel des travaux de réalisation
du transrhumel de constantine, 8ème pont dans la
ville du vieux rocher, a été donné dans
la matinée de ce jeudi, à proximité de la
faculté de médecine sise à la cité du
chalet des pins.
Une enveloppe de près de 15 milliards de dinars a été dégagée
pour la réalisation de ce projet, qui sera réceptionné d'ici
2013, soit pour une durée de 36 mois.
Le bureau d'études multinational dar al handasah, désigné pour
le contrôle et le suivi, accompagnera l'entreprise brésilienne
Andrade Gutierrez qui sera chargée de la réalisation.
D'une longueur de 1 119 m, le pont reliera les deux rives de ville,
de la place de l'ONU au plateau du Mansourah.
Selma Benabdelkader
El Watan - 18 septembre 2010
Transrhumel de Constantine
Lancement des gros travaux
Vue aérienne des quartiers qui seront
traversés par le viaduc.
L'ouvrage qui devra être réceptionné en
2013 donnera une autre dimension à la ville du Vieux
rocher.
Le lancement officiel
des gros travaux du projet du viaduc de Constantine, plus connu
par le TransRhumel, a eu lieu, jeudi dernier, sur le site se
trouvant à proximité de
la faculté de médecine, sise à la cité du
Chalet des pins, sur la route de Batna. La réalisation
du 8ème pont de la ville, premier du genre depuis l'indépendance
dans le Vieux rocher, a nécessité une enveloppe
de près de 15 milliards de dinars pour un délai
de 36 mois. L'ouvrage devra être réceptionné en
2013. Le bureau d'études multinational Dar Al Handasah,
désigné pour le contrôle et le suivi technique,
après de longues procédures administratives, accompagnera
l'entreprise brésilienne Andrade Gutierrez, chargée
de la réalisation. Les lenteurs enregistrées dans le choix
de ce bureau ont engendré un retard de plusieurs mois
pour l'un des projets structurants du Président et dont
le lancement a été prévu dans le précédent
plan quinquennal 2005-2009. Notons que l'ouvrage sera caractérisé par
une sécurité maximale (tablier avec bretelles d'accès
et de sortie) et une résistance aux séismes et
vents en conformité avec les normes Eurocodes et les
règlements parasismiques locaux. D'une longueur totale
de 1119 m, il reliera les deux rives de ville, de la place de
l'ONU au plateau du Mansourah. L'on saura auprès du chef
de projet, Josephe Brum, que pas moins de 500 personnes, toutes
spécialités confondues, seront recrutées
dans le cadre de ce projet. Ce futur pont géant permettra de desservir
toute la partie nord et est de la ville, particulièrement
les cités Sakiet Sidi Youcef, Ziadia, Djebel El Ouahch,
Daksi et Oued El Had, qui seront ralliées en moins de
10 mn à partir du centre-ville où l'ouvrage prendra
naissance à la place des Nations unies, dans la zone stratégique
de Djenane Zitoune, et ouvrira des accès sur le boulevard
Che Guevara et la RN5 d'où les automobilistes pourront
rejoindre en un temps relativement court les cités Boussouf,
5 juillet 1962, Fadila Saâdane et la route menant à la
zone industrielle Palma au plateau de Aïn El Bey. De par
sa taille, son emplacement, sa structure et ses formes futuristes,
ce chef-d'oeuvre transformera de manière radicale le paysage
sur les rives du Rhumel. Un atout touristique qui donnera une
autre dimension à la ville du Vieux rocher.
Selma Benabdelkader
Le Temps d'Algérie - 22 septembre
2010
Après un retard de près
d'une année
Lancement des travaux du transrhumel
Le coup d'envoi officiel des travaux de réalisation du 8e pont
transrhumel de Constantine, a été donné, jeudi dernier,
par les autorités locales de la ville. Ce projet sera réceptionné d'ici à 2013,
soit pour une durée de 36 mois et coûtera 15 milliard de
dinars.
«Aucune réévaluation financière n'a été faite»,
a affirmé Abdelmalek Boudiaf wali de constantine. A noter que la réalisation
a été confiée à l'entreprise brésilienne Andrade
gutierrez et le bureau d'études multinational dar Al Handasah a été désigné pour
le contrôle et le suivi des travaux côté technique après
de longues procédures administratives.
D'une longueur de 1119 m, le pont reliera les deux rives de ville, de
la place de l'ONU au plateau du Mansourah. Il est à noter également
que la réalisation du 8e pont de la ville est exceptionnelle du
moment qu'il sera le premier du genre depuis l'indépendance
dans le Vieux-rocher.
Quant aux retards enregistrés dans le lancement des travaux, ils
ont été attribués au choix du bureau d'études.
Notons que l'ouvrage sera caractérisé par une sécurité maximale
(tablier avec bretelles d'accès et de sortie) et une résistance
aux séismes et aux vents en conformité avec les normes
Eurocodes et les règlements parasismiques locaux.
Le chef de projet, Josephe Brum, a souligné pour sa part que pas
moins de 500 personnes, toutes spécialités confondues,
seront recrutées dans le cadre de ce projet.Sur un autre volet,
ce pont géant permettra
de desservir toute la partie nord et est de la ville, particulièrement
les cités Sakiet Sidi Youcef, Ziadia, Djebel El Ouahch,
Daksi et Oued El Had, qui seront ralliées en moins de 10
mn à partir du centre-ville où l'ouvrage prendra
naissance à la place des Nations unies, dans la zone stratégique
de Djenane Zitoune, et ouvrira des accès sur le boulevard
Che Guevara et la RN5 d'où les automobilistes pourront rejoindre
en un temps relativement court les cités Boussouf, 5 juillet
1962, Fadila Saâdane et la route menant à la zone
industrielle Palma au plateau de Aïn El Bey. Ainsi, les constantinois
devront prendre leur mal en patience durant 3 ans à cause des désagréments
que pourront causés les travaux. En tout cas, le résultat
en vaudra la peine, selon le wali.
I. T.
La Tribune - 3 janvier 2012
Une rallonge de 14 milliards de dinars pour
le projet du trans-rhumel de Constantine
Une rallonge financière de 14 milliards
de dinars vient d'être accordée pour la "revalorisation" du
projet du viaduc géant trans-rhumel en cours de réalisation à Constantine,
a indiqué lundi le directeur des Travaux publics.
Ce projet avait fait l'objet d'une étude de revalorisation dans
l'optique de "tirer le maximum de profits" de cet ouvrage qui, une fois
réceptionné, desservira les parties nord et est de la ville,
notamment les quartiers Ziadia, Djebel Ouahch, Oued El Had, Sakiet Sidi-Youcef
et Daksi,"étranglés" par des bouchons constatés
au quotidien, a souligné M. Amar Remache à l'APS.
Ce nouvel investissement qui s'ajoute au coût initial de près
de 15 milliards de dinars inscrit pour la réalisation de ce viaduc
géant, sera consacré à la réalisation de "modifications
techniques" décidées dans le cadre de cette étude
de revalorisation, a précisé le même responsable.
M. Remache a affirmé dans ce contexte que les modifications qui
seront apportées à la structure porteront sur "plus d'un
volet" parmi lesquels le renforcement de l'ouvrage, son embellissement
et sa jonction avec l'autoroute Est-Ouest.
La réalisation de cette dernière jonction nécessitera à elle
seule une enveloppe financière de plus de 5 milliards de dinars,
a fait savoir le même responsable, précisant que ce futur
ouvrage sera raccordé à l'autoroute Est- Ouest à partir
du plateau d'El Mansourah sur un tronçon de près de 7 km
dont 4 km de tracé neuf.
Il s'agit-là, a souligné le même responsable, d'une
initiative qui "assurera sans doute davantage d'efficience dans l'exploitation
de ces nouvelles infrastructures de base avec, en prime, une "valeur
ajoutée" en terme d'esthétique urbaine.
S'agissant de la cadence des travaux de réalisation de ce futur
trans-rhumel, M. Remache a affirmé que le chantier avance à un
rythme "appréciable", les travaux de fondation ayant été entièrement
achevés.
Lancé en travaux en septembre 2010, cet ouvrage d'art devant relier
les deux rives de l'Oued Rhumel, depuis la place de l'ONU jusqu'au plateau
d'El Mansourah, sur une distance de 1.150 mètres, sera réceptionné "en
juin 2013", a assuré le même responsable, précisant
qu'aucune contrainte technique n'a été jusqu'à présent
soulevée par le groupement brésilien Andrade Gutierrez
chargé de sa réalisation.
Ce huitième pont qui vient s'ajouter aux ouvrages emblématiques
de la cité du Vieux Rocher, sera réalisé sur une
hauteur d'environ 130 mètres, a-t-on rappelé à la
DTP.
El Watan - 27 février 2012
Réalisation du trans-Rhumel à Constantine
Un taux d'avancement de 30%
Il
est à espérer que les délais d'exécution
de ces grandioses projets structurants pour la ville seront
respectés, surtout que la population en ressent les
désagréments depuis déjà bien
longtemps.Lors de l'émission Forum de Cirta, hier,
l'on apprend du directeur régional de l'agence nationale
des autoroutes (Ana), Ahmed Debah, que le taux d'avancement des
travaux de la dernière partie du tronçon de l'autoroute
Est-Ouest, qui s'étend sur une distance d'une soixantaine
de kilomètres dans la wilaya de Constantine, a dépassé les
85% et qu'elle sera ouverte à la circulation cet été.
La dernière partie, soit 30 km, débute de l'échangeur
d'El Meridj jusqu'aux limites de la wilaya de Skikda, plus précisément
dans la commune de Zighoud Youcef. «Sur ces 30 km, 5 km
sont en cours de travaux; ils se trouvent entre la commune de
Didouche Mourad et celle de Zighoud Youcef, précisément
au niveau des points kilométriques 218, 208, 227»,
a-t-il déclaré. Le même responsable a expliqué que
ce sont des opérations de remplissage et d'aménagement
des chaussées. «La nature géologique dure
de cette zone exige des mesures spéciales, notamment pour
les travaux de creusement au niveau du dernier tunnel, à Zighoud
Youcef, au lieudit Contour», a-t-il indiqué. Il
a annoncé que les travaux de la partie droite du tunnel
de Djebel Ouahche sont achevés à 100%, et que sur
la partie gauche il reste 360 m² à finir. Pour sa
part, le directeur des travaux publics, Ammar Remache, informera
que le projet du Trans-Rhumel, devant être livré en
juin 2013, enregistre 30% de taux d'avancement des travaux. Il
a assuré que pratiquement toutes les contraintes ont été levées
et que plusieurs mesures ont été prises pour libérer
le tracé de ce pont. Durant cette même rencontre radiophonique,
le président de la commission de wilaya chargé du
suivi du projet, Aziz Benyoucef, a demandé aux services
de la commune de Constantine de présenter rapidement la
liste des familles recensées habitant le chemin forestier,
par lequel le pont devra passer, et d'activer l'aménagement
d'un nouvel accès du côté de la caserne sur
le plateau d'El Mansourah afin de faciliter le déplacement
des riverains. Toujours dans le souci de libérer le
tracé du chantier, plusieurs opérations de déplacement
des réseaux d'AEP, d'électricité, du gaz
et du téléphone ont été réalisées,
alors que d'autres sont en cours, avec notamment le déplacement
de 5 conduites d'eau, 5 conduites du gaz et 7 câbles électriques.
Ratiba B.
El Watan - 1er septembre 2012
Travaux du transrhummel à Constantine
Plus de 40% de taux d'avancement
Impatiemment
attendu, le pont futuriste va son petit bonhomme de chemin,
en causant bien des désagréments. Les
travaux de réalisation du viaduc
Transrhummel de Constantine, enregistrent un taux d'avancement
des travaux de plus de 40%, selon le directeur par intérim
des travaux publics de la wilaya, Abdeldjalil Djeha, qui précise
qu'il a déjà été procédé à l'installation
du ferraillage et collage, la réalisation des murs de
soutènement pour arrêter le glissement, et l'installation
des réseaux d'eaux souterraines. « Après
le règlement de certaines contraintes à l'origine
de la perturbation du projet, comme le foncier et les glissements
de terrain, la construction des fondations et des pieux avance
rapidement, surtout avec la disponibilité des moyens adéquats »,
a déclaré notre interlocuteur. Ce dernier a rappelé que ce projet de
très grande envergure, ayant nécessité une
enveloppe financière d'un coût de 15 milliards de
dinars, a été inscrit dans le cadre du développement
de l'infrastructure routière et autoroutière de
la wilaya. C'est une infrastructure de base dont l'objectif principal
est de donner une fluidité de circulation entre les deux
rives du Rhummel. L'ouvrage, d'une longueur appréciable
de 1150 m, fera la jonction entre le Vieux Rocher et les hauteurs
du Mansourah ; il desservira pratiquement toute la partie sud
de la ville, particulièrement la grande cité de
Sakiet Sidi Youcef et ses prolongements vers celles de Ziadia,
Djebel El Ouahch, Daksi et les Frères Abbès (ex-Oued
El Had). Du côté du centre-ville, il prendra
naissance à la place de l'ONU (ex-hôtel Transatlantique),
dans la zone stratégique de Djenane Ezzitoune, qui constitue
un véritable carrefour s'ouvrant sur Aïn El Bey et également
sur les Cités Fadila Saâdane, 5 Juillet, Boussouf
et la zone industrielle Palma. La partie principale du viaduc
s'étend sur une longueur de 756 m² et une largeur
de 20 m², avec deux petits ponts d'entrée sur les
côtés nord et sud, respectivement de 187 et 84 m
de long dégagés vers la route du Chalet des Pins
et celle de la cité Emir Abdelkader. Il est d'une hauteur
maximale, sous les pieux, de 136 m avec une voirie double d'une
largeur de 27,37m, et un trottoir de 1,5m. Il repose sur huit
piles entre les deux culées et de cinq rampes d'accès.
La mise en service de cette partie est prévue
pour le premier semestre de 2014. Notre interlocuteur nous fait
savoir que plus de 16 milliards de dinars ont été inscrits
pour effectuer l'extension de ce viaduc qui le reliera à l'autoroute
Est-Ouest, dont l'étude est en cours. Pour rappel, la
réalisation du Transrhummel est à la charge de
l'entreprise brésilienne Andrade Gutierrez, et le
suivi technique à celle du bureau d'étude Dar El
Handassa.
Ratiba B.
Le Temps d'Algérie
- 24 octobre 2012
LE TAUX D'AVANCEMENT DES TRAVAUX A ATTEINT
40%
Le transrhumel de Constantine réceptionné fin mars
2014
L'ambassadeur du Brésil en Algérie, Son Excellence Henrique
Sardinha Pinto, a assisté hier, avec le wali de Constantine, à la
séance d'évaluation des travaux du transrhumel présentée
par le directeur régional de l'entreprise brésilienne Andrade
Gutierrez, chargée de la réalisation du viaduc pour un
montant de 15 milliards DA avant la nouvelle rallonge qui serait du même
ordre. «Le taux d'avancement des travaux est de
40%», a indiqué le directeur régional de l'entreprise
avant de préciser que le rythme de travail sera accéléré,
car, dira-t-il, «les contraintes rencontrées sur le
site et liées surtout à la topologie et aux glissements
de terrain sont dépassées», avant d'ajouter
que le projet sera réceptionné fin mars 2014. Notons
que la première date avancée pour la réception
du viaduc était prévue au cours du 1er semestre de
l'année prochaine, soit 2013.
D'autres contraintes ont été rencontrées sur le
tracé entravant l'avancement de certains chantiers et qui ont été examinées
et discutées par les autorités locales. Il s'agit notamment
de la fibre optique appartenant à un opérateur de téléphonie
privé se trouvant sur l'itinéraire du chantier et qui a été déplacée
suite à la demande formulée par le maître d'ouvrage,
la Direction des travaux publics (DTP).
Aussi, il y a eu le déplacement d'une fibre optique d'Algérie
Télécom au niveau des cités Castors et Ziadia. De
leur côté, les services de Sonelgaz ont affirmé le
déplacement de 5 conduites de gaz et de 7 câbles électriques.
Une convention entre la DTP et Sonelgaz a été notifiée.
De même pour le déplacement de cinq conduites d'eau. Par
ailleurs, lors de cette réunion, il a été évoqué qu'il
s'agit sans doute, en matière de travaux publics et d'ouvrages
d'art, de la plus importante réalisation depuis l'Indépendance
dans la cité du Vieux-Rocher.
D'une longueur de 1119 m, ce viaduc géant, au design futuriste,
permettra à Constantine de recouvrer son aura d'antan et de récupérer
son statut de capitale de l'Est algérien. Conçu pour faire
la jonction, au-dessus de l'oued Rhumel, entre la place de l'ONU, au
centre-ville, et les hauteurs de Constantine, ce projet commence à prendre
forme.
D'ailleurs, les responsables brésiliens ont avoué qu'après
la réception, ils procéderont à la publication d'un
livre sur cet ouvrage qui sera considéré comme «une
archive pour l'architecture de Constantine et tracera l'expérience
de l'entreprise dans ce genre de construction». «Des techniques
de pointe ont été utilisées pour maîtriser
les glissements de terrain constatés lors des premières
phases de terrassement», ont assuré les mêmes responsables
qui ont fait part de l'utilisation de «tiges d'ancrage»,
un procédé qui a permis de redresser les parties de terrain
rebelles.
La réalisation de l'ouvrage proprement dit se déroule sur
un sol «plus ou moins commode», même si des pieux d'une
profondeur de plus de 60 m ont été nécessaires pour
permettre une mise en place des plus fiables des huit pylônes sur
lesquels le tablier du futur transrhumel sera posé.
I. T.
El Watan - 25 octobre 2012
Projet du transrhumel
de Constantine
Le viaduc sera achevé en 2014
Estimés au début à 15 milliards de dinars, les travaux
coûteront finalement presque le double. Le président du département
Moyen Orient, Afrique du nord et Asie, au sein du groupe brésilien
Andrade Gutierrez, Clovis Martines, a annoncé, hier,
le lancement officiel des travaux de réalisation du
tablier du viaduc du Transrhumel.
Lors d'une cérémonie organisée à la base
vie du groupe Andrade, située à l'avenue Rahmani Achour,
en présence du wali de Constantine et de son Excellence l'ambassadeur
du Brésil, Henrique Sardinha, le représentant du groupe
a affirmé que «cette opération correspond à la
dernière phase de cet ouvrage qui s'inscrit de par son importance
dans l'histoire des grands ponts réalisés dans le monde
au niveau de l'ingénierie et l'architecture». L'on saura
ainsi que le viaduc, avec ses principaux accès, d'une longueur
de 1119 mètres sera achevé à la fin du premier trimestre
2014. Ce dernier, d'une hauteur de
60 m par rapport au nid du Rhumel, sera constitué de
deux fois deux voies et deux trottoirs, ce qui permettra aux
Constantinois de se balader tout le long de cet ouvrage. Interrogé par
El Watan sur l'avancement des travaux, Clovis Martines avancera
le taux de 40 %, estimé à la fin de septembre
dernier, mais il évitera de se prononcer sur une estimation
des délais prévus pour la réception définitive
de tout le projet, tant attendu par les habitants du Vieux
Rocher. A ce sujet, il faut rappeler qu'outre la construction
du viaduc, le groupe Andrade Gutierez s'est vu confier aussi
la réalisation d'un total de 4 300 m de routes sur le
parcours situé entre la place de l'ONU, plus connue
par El Fedj, non loin du centre-ville et le rond-point de la
cité Emir Abdelkader dans la partie nord de Constantine,
en passant par le viaduc, le chemin forestier, la cité des
Castors et le Mansourah.
«Nous avons rencontré des
difficultés dues à la géologie de la ville,
ce qui a nécessité la réalisation de murs
de soutènement dans certaines zones marquées
par l'instabilité du terrain, des contraintes qui font
partie des imprévus dans tout projet», notera
notre interlocuteur. Des travaux ayant fait augmenter les coûts
de réalisation qui vont pratiquement doubler.
Alors que le projet a été estimé au début à 15
milliards de dinars, une rallonge de 14 milliards de dinars vient d'être
accordée pour couvrir les modifications techniques, selon des
sources de la direction des travaux publics. Il est quand même
utile de noter qu'une fois réalisé, ce projet, le premier
du genre à Constantine après l'Indépendance, permettra
de régler de nombreux problèmes de la circulation automobile
entre les différentes cités d'une ville qui étouffe.
Arslan Selmane
Liberté -
25 Octobre 2012
L'ambassadeur
du Brésil à Constantine
Le chantier du viaduc Trans-Rhumel au menu
Par : Betina
Souheila
"Le taux d'avancement du projet du pont Trans-Rhumel
a atteint 40%, selon l'évaluation du mois de septembre
dernier", a annoncé hier à Constantine, Clovis
Martines, président commercial du groupe brésilien
Andrade Gutierrez, pour la région Mena. "Le groupe respectera
les délais et va achever les 4 300 mètres de ce
pont à la fin du 1er trimestre 2014", a, par ailleurs,
affirmé le conférencier, lors d'un point de presse
tenu, à la base de vie de l'entreprise en question.
De son côté, Son Excellence l'ambassadeur du Brésil,
Henrique Sardinha, en visite à Constantine et qui était
présent lors de cette rencontre-exposition du projet, a déclaré que "nous
sommes ravis de participer à l'histoire de cette ville, notamment à ce
pont tant attendu par ses habitants". Dans ce contexte, l'ambassadeur
ne manquera pas d'exprimer sa satisfaction quant à la qualité du
travail du groupe Andrade Gutierrez, dans ce projet. Et d'ajouter : "Nous
espérons être à la hauteur de la confiance de l'État
algérien dans la concrétisation des projets de modernisation
du pays, à titre d'exemple, l'extension du métro d'Alger,
de l'aéroport d'Oran, du barrage de Boussiaba et du port de pêche
de Jijel".
Revenant sur le bilan des travaux de réalisation du viaduc Trans-Rhumel,
M. Clovis a expliqué que "le groupe a mis à la disposition
de la main-d'ouvre algérienne les technologies et les méthodes
innovantes dans le domaine du bâtiment et des travaux publics,
vu l'importance du système routier, tout en respectant l'histoire
de la ville de Constantine".
Ce dernier a également exprimé sa satisfaction concernant
cette réalisation, notamment en ce qui concerne la préservation
de l'aspect environnemental de la vallée du Rhumel. "C'est presque
un pont transparent", précisera-t-il. Par ailleurs, concernant
le volet de la formation et de l'apprentissage pour les techniciens locaux,
un protocole de coopération a été signé,
hier, entre le groupe Andrade Gutierrez et l'université Mentouri
de Constantine. "Cette collaboration sera centrée sur le suivi
technique du viaduc et a pour objet de contribuer à l'enrichissement
de la formation des étudiants", affirme encore Clovis Martines.
Notons que 1 731 personnes participent à la réalisation
de ce projet dont 150 professionnels brésiliens.
S.B.
El Watan - 11 avril 2013
Pont géant de Constantine
Le Transrhummel sera achevé d'ici
une année
Les techniques requises pour
la réalisation du projet du pont géant Transrhummel
ont été explicitées par Nelson Vasques,
directeur des travaux de la société brésilienne
Andrade Gutierrez, hier, à l'université Mentouri
de Constantine, lors d'une journée scientifique
autour du thème : «Ponts de Constantine : dimensions
socioculturelles et historiques». L'ouvrage avec tous ses accès
et routes, d'une longueur de 7,56 km, devant relier plusieurs
points de la ville, devra être achevé dans un
an, selon l'intervenant, qui relèvera certains problèmes
de taille rencontrés au début des travaux, dont
celui du glissement de terrain. Le pont centenaire, Sidi Rached,
qui fait actuellement l'objet d'une importante réhabilitation
par les partenaires algérien Sapta et italien Integra,
souffre d'une importante instabilité au niveau du versant
droit (du côté de la gare). Selon le Pr Marco Petrangeli,
l'ouvrage présentait des fissures verticales très
graves, ce qui avait conduit à sa fermeture à la
circulation l'été dernier. Les interventions
sur ce pont qui a échappé à l'effondrement
sont toujours en cours. Différentes opérations
de réhabilitation post- indépendance ont été,
par contre, régulièrement effectuées sur
le pont suspendu, Sidi M'cid, entre 1979 et 2011. Les aspects
socioculturel et historique des ponts en tant que patrimoine
identitaire de la ville ont été par ailleurs
visités par divers intervenants de l'université Mentouri. «Ces
ponts sont un cas d'école pour le monde entier, en tant
qu'ouvrages d'art ou de nécessité pratique»,
a déclaré le recteur, Abdelhamid Djekkoun. Pour sa part, la Protection civile
a évoqué le sujet en termes de prévention
et de risques. Selon le lieutenant Noureddine Tafer, chargé de
communication auprès de ces services, eu égard
au nombre important de ponts dans la ville (huit) et aux accidents
induits pour la population, une brigade dite Grimp a été créée
4 ans plus tôt à l'initiative du wali, Noureddine
Bedoui, composée d'éléments d'élite
entraînés selon les normes internationales de
sauvetage. De 2009 au 1er trimestre 2013, 15 cas de chutes
de personnes et de véhicules par les ponts ont été enregistrés,
faisant 26 victimes, dont 7 ont pu être sauvées.
Les ponts sont aussi les récipiendaires de grands drames
humains à Constantine. La tranche d'âge la plus
tentée par le suicide, ou ayant franchi le pas, se situe
entre 16 et 45 ans, avec une nette propension masculine, soit
25 suicides (ou tentatives) masculins pour 5 féminins.
Farida Hamadou
Une vue générale du chantier début 2014
APS - 5 mars 2014
Le viaduc Transrhumel
de Constantine sera réceptionné en avril prochain
Le viaduc Transrhumel,
dont les travaux de construction au centre de Constantine,
ont atteint un taux d'avancement de "95%",
sera réceptionné à l'occasion de la célébration
du mois du Savoir, en avril prochain, a indiqué mardi
le wali Hocine Ouadah.
En visite de travail sur le chantier de réalisation de cet ouvrage
d'art, à la silhouette duquel les constantinois commencent à s'habituer,
M. Ouadah a précisé que les travaux avancent de manière "satisfaisante" par
rapport à la taille du projet et aux difficultés techniques
liées à sa réalisation.
Cet imposant ouvrage d'art, devant relier les deux rives de l'Oued Rhumel,
depuis la place de l'ONU jusqu'au plateau d'El Mansourah, permettra de
fluidifier la circulation dans cette zone où d'interminables embouteillages
sont continuellement observés, a souligné le chef de l'exécutif
de la wilaya.
Rappelant l'importance de ce projet au double plan "esthétique
et technique", le même responsable a indiqué que ce viaduc "revêt
une importance capitale dans le sillage des préparatifs de la
manifestation grandiose +Constantine Capitale 2015 de la culture arabe+".
Le lot "route", d'une longueur totale de 4,4 km, complétant cet
ouvrage d'art en réalisation par un groupe brésilien, sera
entièrement achevé "avant le lancement de la manifestation
culturelle attendue en 2015", a affirmé, de son côté,
le directeur de wilaya des travaux publics, Djamel Bouhamed.
APS
Maghreb Emergent - 21 mai 2014
Le groupe brésilien "Andrade-Gutierrez" entame
les travaux de protection du viaduc transrhumel des infiltrations
d'eau
Les travaux de protection
du viaduc transrhumel de Constantine contre les infiltrations
ont été entamés pour être
achevés "dans quelques jours", a-t-on appris mardi auprès
du groupe brésilien Andrade-Gutierrez, chargé du
projet.
La pose de matières isolantes destinées à empêcher
l'infiltration d'eaux constitue l'ultime étape de la réalisation
de cet ouvrage d'art, a indiqué la même source à l'APS,
précisant que la construction de ce huitième pont
de Constantine "enregistre un taux d'avancement proche des 99 %".
Les responsables d'Andrade-Gutierrez
ont souligné que des
discussions étaient en cours avec les autorités locales
pour fixer la date d'inauguration de cet ouvrage d'art dont l'achèvement "ne
constitue plus qu'une question de jours".
La réception du viaduc transrhumel, situé en plein
cour de Constantine, initialement prévue pour le 16 avril
dernier, a dû être retardée pour des "raisons
liées aux travaux de couverture du tapis avec une matière
isolante indisponible sur le marché national".
Une fois réceptionné, le transrhumel de Constantine
reliera le centre-ville (place de l'ONU) à l'avenue Zamouche.
Des prolongements donnant vers le plateau d'El Mansourah et le
quartier de Djebel El Ouahch (sur les hauteurs de Constantine)
sont prévus dans le cadre de ce projet structurant qui sera également
relié, dans une seconde étape, à l'autoroute
Est-Ouest via une jonction vers l'aéroport Mohamed-Boudiaf.
APS
Liberté - 4 juin
2014
Le viaduc transrhumel
entièrement
achevé
Par : Rubrique Radar
L'ouverture à la circulation du viaduc transrhumel de Constantine
n'attend plus que le bitumage du tablier et la mise en place des
panneaux de signalisation, les travaux de construction de l'ouvrage étant "entièrement
achevés", a annoncé, hier, le directeur des travaux
publics Djamel-Eddine Bouhamed. La date de la mise en circulation
de ce pont géant, le 8e de la ville de Constantine, réalisé par
le groupement brésilien Andrade-Gutierrez, sera arrêtée "de
concert avec les autorités centrales qui devront décider
du jour de son inauguration officielle", a précisé à l'APS
le même responsable en marge d'une visite inopinée
du wali sur le chantier. D'une longueur de 1 119 m, ce viaduc,
au design futuriste, a été conçu pour faire
la jonction, au-dessus de l'oued Rhumel, entre la place de l'ONU,
au centre-ville, et les hauteurs de Constantine.
L'Expression - 8 juin 2014
Le transrhummel mis en service le 5 juillet
Par Ikram GHIOUA
Le ministre des Travaux
publics, Abdelkader Kadi, qui inspectait vendredi des projets
relevant de son secteur à Annaba, El
Tarf et Skikda a poursuit son périple hier à Constantine.
Le ministre a insisté particulièrement sur l'accélération
du rythme des chantiers et le respect des délais contractuels. S'enquérant
de l'avancement du projet de l'autoroute Est-Ouest, le ministre s'est rendu à Djebel
Ouahche, notamment pour comprendre la décision relative à un
contournement du tunnel de Djebel Ouahche sur le tronçon de Constantine
dont l'étude a été effectuée par la direction des
travaux publics de la wilaya de Constantine, sachant que la fiche technique
a été présentée mardi dernier au wali de Constantine
en prévision, justement, de la visite du ministre. Des précisions
ont été données au ministre par l'entreprise Cojaal en
charge de ce projet à ce niveau.
Il a été expliqué au commis de l'Etat que ce contournement
a deux options variantes: la première sur un km, mais peut, dans ce
cas, sacrifier le parc, la seconde sur six km sans pour autant porter une atteinte
au parc.
Le ministre a plutôt opté pour la seconde possibilité exigeant
de l'entreprise tous les détails en rapport avec cette déviation.
Cette décision prise par la direction des travaux publics de Constantine
intervient relativement à l'effondrement, le 1er janvier dernier, d'une
partie du tunnel 1 ce qui a nécessité la fermeture de son aile
droite, lequel a été ouvert quelques mois avant à la circulation.
Les dégâts survenus suite à cet affaissement ont été jugés
d'important.
La société en charge de ce tronçon peine à faire
aboutir le projet qui accuse un retard considérable.
On croit savoir que l'hôte de Constantine avait laissé entendre
que l'entreprise en question sera destituée du projet, mais à Constantine,
le ministre semble exprimer une volonté de donner encore une chance à Cojaal!
Auparavant, le ministre avait inspecté un chantier au niveau de Aïn
Smara concernant la réalisation d'un dédoublement de la R5. Le
chantier était à l'arrêt à cause de la grève
qui a mobilisé 2200 ouvriers qui revendiquent le départ du P-DG
qui selon eux porte préjudice à l'entreprise. Compte tenu de
l'avancement des travaux au niveau du transrhummel, confié à une
entreprise brésilienne, le ministre s'est montré satisfait, notamment
en apprenant que son fonctionnement est prévu pour le 5 juillet prochain.
Sa mise en service avait été espérée en janvier
dernier, mais des obstacles d'ordre technique ont retardé son ouverture à la
circulation.
Pour le ministre «il appartient à l'entreprise de mettre les bouchées
doubles en prévision de la livraison de ce projet en juillet prochain».
Liberté - 9 juin
2014
Sa réception est prévue
pour le 5 juillet prochain
Le Transrhumel sera-t-il cette fois au
rendez-vous ?
Par : Betina
Souheila
Le pont Transrhumel de Constantine
sera ouvert à la circulation
le 5 juillet prochain, fête de l'indépendance, a annoncé le
ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi, avant- hier, lors
de sa première visite de travail à la capitale de
l'Est, depuis son installation.
Le projet du viaduc du Transrhumel, dont la réception était prévue
durant le 1er trimestre de l'année en cours, connaît un grand
retard. En effet, l'un des grands ouvrages de la ville des Sept ponts n'a pas été inauguré le
16 avril, comme il a été annoncé en grande pompe par les
autorités locales. En effet, le chantier en question a connu plusieurs
mouvements de grève, notamment en juin et en juillet 2013, ce qui a
causé un retard important dans la réalisation du projet. Confiés à une
entreprise brésilienne, Andrade Gutierrez, les travaux ont été lancés
en septembre 2010, avec une enveloppe financière de 19 milliards
de dinars. Selon nos sources, l'enveloppe en question a été dépassée
de très loin. Le huitième pont qu'on qualifie de "pont vers
le futur" va relier les deux rives de la ville, du plateau du Mansourah à l'avenue
Aouati-Mustapha. Il doit supporter deux voies de circulation de 3,50 m par
sens, soit 4 voies au total. Ainsi, une bouffée d'oxygène sera
apportée à la circulation au centre-ville à travers ce
pont censé réduire la tension sur les infrastructures urbaines
existantes à Constantine, permettant ainsi de dévier une partie
du trafic et d'améliorer les conditions de circulation. Pour sa première
visite à Constantine, M. Kadi s'est rendu aussi à Djebel Ouahch,
pour s'enquérir de l'avancement des travaux de l'autoroute Est-Ouest,
notamment après l'effondrement d'une partie de l'un des tunnels. "Une
commission algéro-italo-canadienne est mise en place pour trouver des
solutions à ce problème", a précisé le ministre.
S. B.
Le Temps d'Algérie - 25 juillet 2014
Constantine en 2014
: une huitième merveille au cour
d'un chantier grouillant et prometteur
Transformée en véritable chantier grouillant en prévision
de l'évènement "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe",
la ville du Vieux Rocher aura, dès samedi, son huitième pont,
le viaduc transrhumel, que le premier ministre, Abdelmalek Sellal, inaugurera à l'occasion
d'une visite de travail.
Cette huitième merveille effilée, aux lignes futuristes,
fait figure de "star" au milieu de la multitude de projets structurants
dont a bénéficié la wilaya de Constantine,
ces dernières années. La cité d'Abdelhamid
Benbadis, que l'on surnomme "ville des ponts" en raison des 7 ouvrages
qui relient déjà, depuis des dizaines d'années,
les berges de l'oued Rhumel, a toujours su braver l'imposant rocher
abrupt sur lequel elle est bâtie.
Le transrhumel est le plus
grand de ces ouvrages d'art et sans doute le plus beau. Ce n'est
pas peu dire lorsqu'on sait que les cartes postales dédiées à Constantine ont
de tout temps fait la part belle au pont suspendu de Sidi-M'cid
et au pont de pierre de Sidi-Rached surplombant majestueusement
le mausolée dédié au saint patron de la ville.
Il y'à quelques années, lorsque l'idée de
construire un 8ème pont à Constantine avait commencé à germer,
beaucoup de constantinois ont fait la moue.
Un viaduc capable de faire
la jonction sur une distance de plus de 1.100 m, entre la place
de l'ONU, au cour de la cité,
et le plateau du Mansourah, après avoir enjambé le
lit du Rhumel qui se trouve plus de 130 plus bas ? Beaucoup s'étaient
montrés perplexes. Il ne s'agissait pourtant ni d'une fiction
ni d'une vue de l'esprit.
Le pont géant est là et bouleverse déjà le
paysage offert par la ville de Constantine qui cherche, vaille
que vaille, à recouvrer son statut de capitale de l'Est
algérien et, surtout, à donner au monde entier une
image valorisante de l'Algérie lors de la manifestation
culturelle grandiose attendue l'année prochaine.
Conçu et réalisé par une firme spécialisée
brésilienne, le viaduc transrhumel desservira, à terme,
grâce à un réseau de routes en construction
dans le sillage de l'ouvrage, toute la partie est de la ville dont
le quartier Sakiet Sidi-Youcef et ses prolongements vers les cités
Djebel Ouahch, Ziadia, Daksi et Oued El Had.
Le pont sera également relié à l'autoroute
Est-ouest ce qui permettra aux automobilistes constantinois de
rallier la capitale en moins de 240 minutes.
D'une largeur de plus de
27 mètres, cette infrastructure
de base, baptisée "pont de l'Indépendance", témoigne
du degré de développement atteint par l'Algérie,
un peu plus de 50 ans après le recouvrement de sa souveraineté.
Appartenant à la catégorie des ponts à haubans,
le viaduc est présenté par ses concepteurs comme
un ouvrage "transparent"--ce qui ne signifie pas qu'il sera invisible,
il s'en faudrait de beaucoup--mais qui veut simplement dire que
le transrhumel n'aura aucune incidence négative sur le panorama
de la cité.
En effet, les deux pylônes porteurs, appelés aussi
mâts, d'une hauteur de 40 m depuis la chaussée, sur
lesquels seront fixés les haubans (câbles en acier
destinés à soutenir le tablier et à répartir
les efforts), sont fuselés au maximum et n'altèrent
en rien les repères de la ville.
Dire que cet ouvrage, dont
les constantinois ne sont pas peu fiers malgré quelques réticences initiales, n'est que l'un
des aspects de l'immense effort de développement de la wilaya
de Constantine. Le coût de réalisation du viaduc ne
représente, en fait, qu'une infime partie des investissements
colossaux consentis pour redonner son lustre à la ville
du savoir.
Maghreb Emergent - 26 juillet 2014
Inauguration du viaduc Transrhumel de Constantine
Le viaduc Transrhumel de
Constantine et ses accès ont été ouverts à la
circulation, samedi lors d'une cérémonie solennelle
présidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
Cet imposant pont aux lignes futuristes, dont les deux immenses
mâts
sont effilés au maximum pour ne pas ''heurter'' le panorama de la ville,
est le huitième ouvrage d'art de la ville du Vieux Rocher. Il
prend désormais le nom de ''Pont Salah Bey'' du nom du Bey dont la gouvernance, à Constantine
de 1771 à 1792, a été marquée, entre autres, par
d'importants travaux d'urbanisme.
Le viaduc avait été confié en étude et réalisation
au groupement brésilien Andrade-Gutierrez pour un montant de 18,7 milliards
de dinars.
Réceptionné avant l'expiration du délai contractuel mentionné sur
le marché passé avec l'entreprise brésilienne (août
2014), ce projet structurant dont les travaux ont été lancés
en 2010 est d'une longueur totale (viaduc, connexions et accès) de 4,3
km.
Ce pont dont le tablier est d'une largeur de 27,34 m pour 2 x 2 voies en plus
de trottoirs pour la sécurité des piétons, relie sur une
distance de plus de 1.100 m, après avoir enjambé le lit du Rhumel
qui se trouve plus de 130 plus bas, la Place de l'ONU, au centre-ville, à la
route de Batna avant d'atteindre le plateau du Mansourah à la faveur
de la construction d'une nouvelle route de 3 km.
Il s'agit de la plus importante réalisation depuis l'indépendance à Constantine
en matière de travaux publics et d'ouvrages d'art.
M. Sellal qui a chaleureusement félicité les concepteurs et les
constructeurs du viaduc, a entendu, à cette occasion, un exposé détaillé sur
le réseau routier initié dans le sillage de cette ouvrage qui
sera relié, notamment, à l'autoroute Est-ouest et dont l'ouverture à la
circulation permettra au vieux pont de pierre de Sidi-Rached de ''souffler''.
APS
L'Expression - 27 juillet 2014
VIADUC DE L'INDÉPENDANCE
(AHMED-BEY)
Une huitième merveille à Cirta
Par Ikram GHIOUA
Une
architecture d'avant-garde, un ouvrage d'exception, une réalisation
moderne, en un mot une merveille qui vient d'être mise au service des
Constantinois.
Il s'agit du pont Transrhummel, qui
vient d'être inauguré par
le Premier ministre Abdelmalek Sellal qui a effectué une visite d'inspection
de travail, hier, à Constantine. Le viaduc de l'Indépendance
(Ahmed-Bey) est tout simplement une oeuvre à la grande complexité technique
certes, mais une fabuleuse création dont les concepteurs ont su mettre
en valeur la beauté d'une ville qui avait justement besoin de ce timbre
de modernité qui lui manquait. Il s'agit surtout du deuxième
plus important pont construit en Afrique «si l'on tient compte de sa
traversée principale de 259», indique un document transmis à notre
rédaction par l'entreprise brésilienne qui a été chargée
de la réalisation. Une réalisation qui répond sans doute
aux normes internationales, avec un système de surveillance qui permettra
l'enregistrement des conditions météorologiques, ainsi que l'analyse
du comportement structurel statique et sismique du pont.
Il a été aussi question de mettre en service un système
de gestion de sécurité des ouvriers, qui a déjà été expérimenté pour
son efficacité, s'agissant des risques d'accident. Avec ce système,
c'est zéro risque, selon le communiqué. C'est dire que cet ouvrage
très attendu et espéré par les Constantinois est le fruit
d'un travail de rigueur, une volonté de la population et une affirmation
de l'Etat. Il a été ouvert à la circulation, hier lors
d'une cérémonie solennelle. C'est le huitième pont que
compte la ville et comprend également des travaux d'urbanisme. Il a été confié en étude
et réalisation au groupement brésilien Andrade-Gutierrez, pour
un montant de 18,7 milliards de dinars. Le viaduc a été mis en
service avant l'expiration du délai prévu le 14 août de
l'année en cours. Les lancements des travaux ont eu lieu en 2010; au
départ personne n'y croyait, mais aujourd'hui le viaduc est là!
Ce pont dont le tablier est d'une largeur de 27,34 m pour 2 x 2 voies, en plus
de trottoirs pour la sécurité des piétons, relie sur une
distance de plus de 1100 m, après avoir enjambé le lit du Rhummel
qui se trouve plus de 130m plus bas, la place de l'ONU, au centre-ville, à la
route de Batna avant d'atteindre le plateau du Mansourah à la faveur
de la construction d'une nouvelle route de 3 km, lit-on sur la fiche technique
du projet. Il faut souligner aussi, qu'il s'agit de la plus importante réalisation
depuis l'indépendance dans la ville des Ponts. D'ailleurs le Premier
ministre a chaleureusement félicité les concepteurs et les constructeurs
du viaduc, lesquels ne manqueront pas de faire un exposé détaillé à l'hôte
de Constantine. A noter que le viaduc sera relié à l'autoroute
Est-Ouest. A ne pas en douter, sa mise en service va permettre d'absorber le
trafic routier devenu insupportable. Outre le viaduc, le Premier ministre a
dû inspecter plusieurs projets entrant dans le cadre de «Constantine,
capitale de la culture arabe 2015» et a inauguré la ville universitaire
sise à la nouvelle-ville Ali Mendjeli qui est également une grande
réalisation pour la ville. Le ministre, accompagné d'au moins
une quinzaine de minis-tres, s'est rendu au palais du bey et a contrôlé les
travaux de réhabilitation au niveau de l'hôtel Cirta et le centre
culturel Al Khalifa.
El Watan - 15 août
2020
Viaduc Salah Bey à Constantine
: Un ouvrage d'art devenu une attraction touristique
Transrhumel,
pont de l'indépendance, huitième pont,
pont géant,
le viaduc, baptisé du nom de Salah Bey, qui régna sur la capitale
du Beylik de l'Est de 1771 à 1792, cumule les dénominations
depuis son inauguration officielle le 26 juillet 2014.
Cette date symbolique,
coïncidant avec la célébration de
la Fête de l'indépendance, a été un véritable
défi pour les responsables du groupe brésilien Andrade Guttierez,
qui ont tenu à l'honorer, en dépit de toutes les difficultés
rencontrées lors des travaux.
En six ans, le viaduc du siècle,
puisque le dernier ouvrage d'art réalisé à Constantine
a été le pont des chutes réalisé en 1928, soit
il y a 86 ans, est devenu une véritable attraction touristique pour
les étrangers à la ville et un lieu de détente pour
les Constantinois.
A longueur d'année, et par toutes les saisons, des centaines
de véhicules
venus de Batna, Mila, Skikda, Béjaïa, Jijel, Biskra, Sétif
et même d'Alger et de Boumerdès, transportant des familles, des
citoyens de tous les âges et des curieux de tous bords, en visite ou
de passage, stationnent sur la voie d'arrêt d'urgence pour des moments
d'exploration et de découverte.
Des prises de photos, des selfies devant
cet ouvrage d'art qui garde toujours son originalité, sont des moments à ne
pas rater. «C'est
un lieu que j'ai toujours aimé découvrir, car on n'en trouve
pas de pareil en Algérie ; on me racontait pas mal de choses sur
ce pont et j'ai profité d'une visite familiale pour marquer une halte
et prendre des photos souvenirs avec mon mari et mes enfants», témoigne
une dame de Batna.
Pour Mounir de Mila, ce viaduc est unique en son genre. «Même
si nous avons dans notre wilaya un viaduc sur Oued Dib, près du barrage
de Beni Haroun, qui a quelques ressemblances avec celui de Constantine, ce
dernier est plus majestueux», révèle-t-il.
Notre présence
en cette journée du mois d'août sur le
viaduc a coïncidé avec l'arrivée de deux jeunes de Boumerdès à bord
d'un fourgon en mission à Constantine pour la livraison d'une marchandise. «Nous
avons beaucoup entendu parler sur Facebook de ce pont géant dont la
notoriété a dépassé les frontières de la
wilaya de Constantine, et c'est par curiosité que nous sommes venus
découvrir», déclare le chauffeur, avant de poser pour une
photo souvenir avec son collègue. Le viaduc Salah Bey vient rappeler
aussi la belle histoire de Constantine avec les Brésiliens, notamment
un célèbre architecte, Oscar Niemeyer, le père de l'université de
Constantine réalisée au début des années 1970 sur
un plateau situé non loin de la route de l'aéroport.
Une vieille histoire
Pour faire un peu d'histoire sur cet
ouvrage d'art, on rappelle que l'idée
de sa réalisation est déjà très ancienne. Elle
remonte à 1960. L'administration française avait prévu à l'époque
de construire un pont qui relie les deux rives du Rhummel entre la route du
Chalet des Pins (plus connue par la route de Batna) et la route de Sétif
(actuelle rue Aouati Mostefa). Le projet ne sera pas concrétisé en
raison de plusieurs réticences quant à sa faisabilité et
son utilité. Il restera quand même dans les archives de la ville.
Avec les années, le boom démographique suivi d'une évolution
importante du parc automobile dans une ville qui a pris les allures d'un carrefour
incontournable dans toute la région Est, la réalisation de cet
ouvrage est devenue une nécessité, une obligation même.
Pour les pouvoirs publics, il fallait trouver un moyen pour alléger
la tension sur le centre-ville, notamment sur le pont Sidi Rached, très
sollicité et déjà centenaire et souffrant de plusieurs
problèmes et assurer une meilleure fluidité de la circulation
vers les banlieues de la ville. L'idée de construire un huitième
pont s'est imposée progressivement au début des années
2000.
L'annonce officielle sera faite en 2006. Le viaduc prendra naissance
au carrefour de la place de l'ONU, plus connue par El Fedj, située près
de l'ex-hôtel Transat, et surplombant le quartier du Bardo, pour rejoindre
la route du Chalet des pins. Une route qui partira ensuite de la sortie du
viaduc pour assurer la liaison avec les hauteurs du Mansourah, à travers
le chemin forestier, puis avec la route menant vers Djebel Ouahch et l'autoroute
Est-Ouest.
Le Transrhumel coûtera à l'Etat 31 milliards de dinars.
Reposant sur huit haubans, avec deux piliers culminant à 130 mètres,
il sera ainsi le pont le plus long de la ville, avec ses 756 m pour le seul
viaduc, et 1119 m pour sa longueur totale, et 4,3 km incluant tous ses accès
et ses extensions.
Ce qui fera de lui l'ouvrage d'art le plus grand jamais
réalisé en
Algérie depuis l'indépendance. Ceci permettra aussi aux habitants
de la banlieue nord de la ville de rallier la place d'El Fedj en quelques minutes.
Une véritable aubaine pour les habitants de Djebel Ouahch, Sakiet Sidi
Youcef, Ziadia, Daksi, Oued El Had, Mansourah et Sidi Mabrouk.
Du côté du
centre-ville, l'ouvrage est d'un grand intérêt étant
donné qu'il prendra naissance à la place des Nations unies, dans
la zone stratégique de Djenane Zitoune qui constitue un véritable
carrefour s'ouvrant sur Aïn El Bey et également sur les cités
Fadila Saâdane, 5 Juillet 1962, 20 Août 1955, Boussouf et la zone
industrielle Palma. Renforcé par l'aménagement d'un carrefour à la
cité des Castors et la création d'une grande desserte passant
par le terrain de la ferme Tenoudji, il désenclavera toute la zone Nord-Est
(Emir Abdelkader – CHU – Cité Loucif, la zone du Djebel Ouahch avec
toutes ses grandes cités). Mais cela n'empêchera pas l'apparition
de problèmes de glissement de terrains, ce qui a nécessité la
réalisation d'une galerie souterraine pour l'évacuation des eaux
infiltrées. Un problème qui n'a pas été réglé définitivement
jusqu'à ce jour.
Le projet demeure encore tronqué. Il n'est pas
encore livré en
totalité à cause de l'arrêt prolongé des travaux
d'une trémie au niveau du rond-point de la cité Emir Abdelkader.
Un chantier au centre d'un litige entre l'Etat algérien et le groupe
brésilien Andrade Gutierrez.
Cortèges nuptiaux et détente
nocturne
Symbole moderne de la ville, le pont
géant, qui semble narguer son
aîné (Sidi Rached) situé juste en face du côté nord,
est devenu depuis son ouverture la destination des cortèges nuptiaux,
au nom d'une nouvelle tradition qui s'est ancrée sur le Vieux Rocher.
Certains pousseront même l'audace jusqu'à défiler avec
chevaux et fusils de chasse, marquant des arrêts de voitures à trois
files, et des gens qui descendent pour danser sur la chaussée, créant
des embouteillages et des désagréments aux usagers de la route.
Le phénomène a d'ailleurs pris des allures ridicules, ce qui
a obligé les services de la police à intervenir pour y mettre
un terme. Mais le plus remarquable dans cet ouvrage d'art est le fait qu'il
soit la destination de nombreux Constantinois qui viennent en voiture pour
s'y installer juste avant le coucher du soleil. Des files de véhicules
donnent lieu à des rassemblements de jeunes assis sur des chaises pliantes
pour s'adonner à des parties de dominos, de cartes ou des discussions
qui se poursuivent jusque tard dans la nuit profitant de la fraîcheur.
Des familles viennent même pour des escapades nocturnes sur le viaduc
merveilleusement illuminé aux couleurs de l'emblème national. «Nous
profitons de la fraîcheur de la nuit pour faire une virée sur
ce pont qui attire beaucoup de monde, notamment les familles qui viennent le
faire découvrir à leurs proches en visite dans la ville, surtout
que la sécurité est assurée», témoigne un
père de famille.
Des photos prises sont diffusées sur Facebook
avec une certaine fierté par
des Constantinois heureux d'avoir dans leur ville l'une des plus belles réalisations
de l'Algérie indépendante. Un ouvrage qui gagne toujours en notoriété au
point où la Poste algérienne lui consacre un timbre-poste dessiné dans
un cadre verdoyant par Zakaria Morsly, émis le 19 novembre 2014 dans
la thématique des réalisations.
Le viaduc Salah Bey semble aussi
ravir la vedette aux autres sites touristiques de la ville, même si le
rush habituel a considérablement diminué en
ce temps de pandémie et de confinement partiel durant la nuit, en attendant
des jours meilleurs.
S. Arslan
L'Expression - 21 juillet 2022
Pont Salem Bey de Constantine
La petite histoire d'une grande affaire
Considéré comme l'une des infrastructures les plus importantes de l'Algérie, le pont géant bâti à Constantine constitue-t-il, aujourd'hui, un danger réel pour les usagers?
Laisserons-nous perdre cette belle œuvre architecturale?
Il s'agit du viaduc, initialement appelé pont de l'indépendance devenu pont de Salah-Bey, un pont à haubans franchissant les gorges du Rhumel. Long de 1 119 mètres, il relie le centre-ville au plateau de Mansourah à l'Est. Sa construction avait été confiée à une entreprise brésilienne Andrade Gotierrez, dont l'inauguration a eu lieu le 26 juillet 2014. Néanmoins, aujourd'hui, cet ouvrage d'art est partiellement un danger pour les usagers, suite à l'instabilité du terrain. Des solutions d'urgence sont, certes actuellement appliquées, mais à long terme, il est indispensable de trouver un traitement durable pour le problème. Un problème qui n'est pas près de se dissiper, puisque les pouvoirs publics ont recommandé une consolidation de l'ouvrage, avec notamment la réalisation d'une galerie de drainage, compte tenu de l'existence d'eaux souterraines sous l'ouvrage, notamment le pylône n°4 de ce pont géant.
La DTP a donc fait appel à un expert à la retraite, connu pour ses compétences, Ali Benhamida. Il sera nommé comme responsable technique chargé du suivi des travaux et de prendre le dossier d'étude en urgence dès son recrutement, sur recommandation du DTP. Alors qu'il s'agit d'un problème épineux auquel il faut absolument remédier, un litige de taille survient pour retarder les travaux. Tout a commencé, avons-nous appris lorsque des anomalies et des errements préjudiciables sur les plans financier et technique ont été découverts. Ali Benhamida a d'ailleurs refusé de signer tout documents douteux et a aussitôt adressé des lettres de dénonciation à l'entreprise Cosider-Géotechnique, qui a pris en charge les travaux.
Des sommes faramineuses
Cela nous à automatiquement conduit à prendre attache avec ce retraité, appelé à prendre en charge le dossier. Benhamida soutient, documents à l'appui, que contrairement à ce qui a été convenu dans le contrat entre le bureau d'études et Cosider-Géotechnique, des sommes d'argent faramineuses ont été dépensées en contrepartie de services ne figurant pas dans l'accord liant les deux parties. L'expert révèlera plusieurs points de non-conformité majeurs dans la conduite du dossier qu'il a adressé à Cosider- Géotechnique. On citera, entre autres, la campagne géotechnique hors normes par rapport aux missions géotechniques normatives (G0 à G5). «On ne sait pas où on va, quand on va arriver, à quoi on va arriver et surtout à quel prix?», explique-t-il. «Il s'agit d'une difficulté totale de suivre une campagne au pifomètre. Résultat des courses: on est arrivé à un coût de plus de deux cents millions de DA (200.000.000,00 DA), en engagements signés pour le volet DEX, alors que le contrat de base alloue à ce poste uniquement 90.000.000,00 DA.
Plus grave encore, «une facture reçue et acceptée par Cosider- Géotechnique par le bureau d'études, de 11.000.000,00 DA pour paiement, alors qu'elle est irrecevable dans le fond et dans la forme, car aucun livrable exploitable par l'entreprise n'a été reçu», souligne Benhamida, tout en faisant remarquer l'absence d'un plan d'assurance qualité étude.
En termes techniques, absence (PAQ Etude), absence d'état d'avancement géotechnique, de planning... Ajoutant qu' «aucun DEX n'a été remis à ce jour». Vu le nombre d'anomalies relevées, on ne peut toutes les citer, sauf peut-être que Ali Benhamida n'a cessé de frapper à toutes les portes pour dénoncer ce bureau d'études qui s'avère, selon une note de la direction des travaux publics dont nous détenons une copie portant sur l'examen du dossier du bureau d'études qui fait ressortir un manque de références professionnelles, techniques et financières.
En finalité, ce n'est pas ce bureau d'études qui a été remis en cause par ceux qui l'ont engagé, mais c'est notre interlocuteur Ali Benhamida qui a fait l'objet d'un licenciement «abusif», selon ses propres termes. «J'ai reçu une convocation pour comparution devant la commission ad hoc créée par la décision 04/DG/2022 afin de noircir et non éclaircir les points cités dans mes différents correspondances de dénonciation sur l'exécution catastrophique du contrat et le détournement de deniers publics», affirme-t-il.
Contacté par L'Expression, Cosider géotechnique, a apporté sa version des faits, à travers l'un de ses responsables, Abeldjabar Jaâdi, qui occupe le poste de directeur des ressources humaines. Tout en confirmant, que le concerné, soit Benhamida, a bel et bien été recruté quelques mois par Cosider et qu'il leur a adressé des lettres de dénonciations, le DRH souligne que «l'entreprise a pris le soin de constituer une commission comptant un représentant des travailleurs qui a été envoyée sur le site pour enquête». Néanmoins, sur les lieux, la commission ne confirme aucunement les accusations de Benhamida et rien de ce qui a été dénoncé par ce dernier n'a été confirmé. «J'ajoute que ce retraité a demandé de mener l'étude lui-même et bénéficier de l'enveloppe financière octroyée dans ce cadre», insiste Abdeldjabar Jaâdi.
Ce que confie la DRH
Concernant le bureau d'études, le DRH a souligné que «contrairement aux dires de Benhamida, le bureau d'études a toutes les qualifications nécessaires». Le DRH nous a remis tout un dossier sur le bureau d'études, avec les CV de sa composante. En effet, il s'agit de docteurs d'Etat spécialisés, titulaires de plusieurs diplômes universitaires dans le domaine. D'ailleurs, fait remarquer Djaâdi, «le bureau d'études ne peut en aucun cas entamer des travaux sans l'aval de la DTP qui est le maître de l'ouvrage et son travail est contrôlé et revu par un bureau d'études, afin de bénéficier d'un visa». Et d'ajouter: «C'est toute une procédure à respecter avant et ce bureau d'études a été le seul à accepter de prendre en charge les problèmes laissés par l'entreprise brésilienne en charge du projet, ainsi que le bureau d'études l'ayant précédé».
Le DRH confie également que «durant les quatre mois où Benhamida devait prendre ses fonctions, il a brillé par ses absences et a entravé le règlement».
L'enquête dans ce dossier a permis à L'Expression de découvrir que Benhamida a fait l'objet de deux plaintes, pour diffamation, injures, insubordination et insultes. Il a même adressé des lettres où il revient sur ses propos. Cependant, il a récidivé en s'attaquant à l'entreprise proférant des propos inadaptés face à la composante disciplinaire. Pour plus d'impartialité, nous avons fait intervenir un ingénieur d'Etat en géologie dont l'expérience n'est plus à prouver, G. Seifeddine. Ce dernier, après avoir pris connaissance du dossier indique qu'«en aucun cas l'entreprise Cosider est responsable dans ce dossier ni le bureau d'études d'ailleurs. Les deux parties ont hérité d'un lourd problème laissé par les Brésiliens et le bureau d'études précédent. Toutes les procédures entreprises par Cosider sont réglementaires et c'est mentionné noir sur blanc. Sur le plan technique, le bureau d'études engagé par Cosider doit faire intervenir un spécialiste en hydrogéologie, car il s'agit d'intervenir avec des méthodes géophysiques afin d'étudier la trajectoire de la nappe d'eau et faire un sondage pour une bonne étude du terrain. C'est toute une politique technique et procédure géologique précise adaptée». Dans ce cas, le plaignant, qui a déposé plainte à savoir Benhamida, a-t-il réagi précipitamment sans avoir étudié la situation? En tout cas, Abeldjabar Jaâdi, qui s'est présenté en compagnie d'un membre de la commission, qui s'est déplacée à Constantine, avec un dossier à nos bureaux, répond dans cet entretien à toutes les questions de L'Expression et remis en cause les affirmations de Benhamida.