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La
passerelle Perrégaux en cartes postales
Cette
passerelle illustre la technique des ponts suspendus et peut être considérée
comme le modèle réduit du pont de Sidi M'Cid.
Construite entre 1917 et 1925, elle fut ouverte à la circulation le 12
avril de la même année, elle est réservée aux piétons, et mesure 125 mètres
de long, pour une largeur de 2,40 mètres.
La
passerelle Perrégaux (aujourd'hui Mellah Slimane) ou pont de l'ascenceur,
relie le quartier de la gare au centre-ville, via un escalier, ou l'ascenceur
de la Merdersa. Elle se situe à mi-chemin du pont
de Sidi Rached et de celui d'El
Kantara.
Elle
sera soumise dès le premier trimestre 2002 à une grande opération de restauration
qui coûtera 21 millions de dinars (voir l'article ci-dessous).
"Lorsqu'elle
supportait beaucoup de monde, on la sentait, cette passerelle, se balancer
doucement, dans le sens vertical, surtout s'il y avait du vent, au milieu
des corneilles... C'était encore impressionnant... "
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Lundi,
25 février 2002
Après
Sidi M'Cid et Sidi Rached : le pont El Mellah sera restauré.
Construit entre 1917 et 1925, il fut ouvert à la circulation le 12 avril
de la même année.
Outre les
infrastructures routières et publiques, Constantine en
raison de sa spécificité urbanistique doit aussi
assurer l’entretien de ses ponts, notamment les quatre
plus importants et imposants, en l’occurrence Sidi M’cid,
Sidi Rached, Bab El Kantara et El Mellah Slimane. Ce dernier,
avant sa rebaptisation, était connu sous le nom de passerelle
Pérégaux. Construit entre 1917 et 1925, il fut
ouvert à la circulation le 12 avril de la même année.
Il sera soumis dès le premier trimestre 2002 à une
grande opération de restauration qui coûtera 21
millions de dinars, selon les déclarations du président
de l’APC de Constantine. Déjà prévus
il y a près d’une année, les travaux qui
débuteront en janvier 2002 ne toucheront que la structure
du pont et l’entretien des câbles qui la maintiennent.
A partir de l’année prochaine, les escaliers seront
soumis à une complète rénovation. Car le
pont El Mellah qui relie les deux rives du Rhumel -est et ouest-
débouche du côté ouest sur une cage d’escaliers à cinq
niveaux, munie d’un ascenseur central à moyenne
capacité. Ce dernier, qui avait été à l’arrêt
pendant trois années, fut remis en activité en
l’an 2000 et son exploitation cédée à un
privé. D’une longueur de 50 mètres et d’une
hauteur de 100 mètres, ladite passerelle permet d’aller
en un laps de temps très court de l’avenue de Roumanie à la
rue Ben M’hidi, l’une des principales rues commerçantes
de la ville. L’état des lieux actuellement laisse
le commun des mortels perplexe devant un délabrement et
une insalubrité consternants. Le prolongement de la passerelle, à savoir
la cage d’escaliers croule sous le poids de dizaines d’années
de crasse et de poussière. C’est un espace mal aéré,
mal éclairé qui plonge d’emblée les
usagers dans une ambiance malsaine, faute d’hygiène.
Et ce n’est certainement pas le coup de balai quotidien
donné par un agent affecté par la municipalité qui
résoudra le problème. De ce fait, l’opération
prochaine de rénovation viendrait à point nommé redorer
le blason terni de ce monument, parfaite réplique mais à petite échelle
du fameux pont suspendu de Sidi M’cid bâti en 1908
et dont la longueur est de 170 mètres. Celui-là même
qui a fait l’objet au cours de l’année 2000
du remplacement de 12 câbles, dont 4 principaux pour un
montant de 3 milliards de centimes. Le pont Sidi Rached construit
en 1910 et long de 447 mètres, a eu droit, lui aussi, à des
travaux de restauration d’extrême urgence. Erigé sur
du remblai, il est continuellement soumis au phénomène
des glissements qui engendre plusieurs déplacements au
niveau de la culée ouest du pont. Une situation qui nécessitera
par moments des opérations de colmatage.
Naïma
Djekhar - La Tribune |
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