Les ponts
de Constantine

 

La position de la ville sur son rocher et ses gorges exceptionnelles ont d'abord étaient des remparts naturels contre les envahisseurs. Mais les différents occupants ont bien sûr réalisé des lieux de franchissements des gorges. Les Romains d'abord, les Français ensuite ont lancé des ouvrages d'art sur l'abîme du Rhumel.
Je vous propose de découvrir les six ponts les plus caractéristiques de Constantine.
L'oued Rhumel est aussi sujet à des crues impressionnantes.


Une video reprenant les élèments des pages de mon site.

Un site très complet consacré aux gorges du Rhumel

Les ponts de Constantine par les timbres

Un article de A. Millet parlant des ponts de Constantine

Le septième pont de Constantine.
Je vous propose de découvrir la construction du futur Transrhumel

CONSTANTINE, CES PONTS LA  !

Par Ahmed BENZELIKHA

Surpris de me retrouver ? M'auriez vous fait partir au diable vauvert ? Pourtant, depuis le temps que vous me connaissez, vous devriez être au fait de mes habitudes. 

Je prends toujours des vacances en été, pour revenir sitôt les premières pluies de l'automne. Je vais même vous surprendre en vous apprenant qu'autrefois, je ne prenais jamais de repos. Je m'ébaudissais alors de voir s'ébattre les embarcations ici même. Je vous devine incrédules et cela m'offense. Si vous ne me croyez pas, peut-être ajouteriez-vous foi, à ce qu'a relaté un des vôtres, un certain El Bekri. Mais, passons, à mon age on sait être indulgent à l'égard de la jeunesse et de ses travers.  

Si je comprends bien, vous souhaiteriez que je vous parle des ponts de celle-la, là haut, Constantine. Ah ! Ces ponts ! Ne vous en aurait-on pas assez rebattus les oreilles ? « Ponts-ci, pont là », les ciceroni n'ont que cela à la bouche ! Décidément je ne comprendrais jamais les hommes, qui au lieu de s'attacher à la pérennité, ne s'occupent que de l'éphémère. Car qu'est ce qu'un pont ? Sinon un précaire passage, par-dessus une contrariété ; Est qu'est ce que cela devant le temps ?  

Ce dernier ne m'est point inconnu, pour l'avoir pour compagnon depuis, excusez du barbarisme, le néo-pléistocène et ce rien qu'en ces lieux, qu'il m'est fort aise de voir vous plaire. Ne croyez surtout pas que je sois jaloux, disposerais-je de raisons suffisantes, pour l'être, que je ne le pourrais point. J'étais ici avant les ponts, je serai encore là après eux. Ils peuvent bien aujourd'hui me dominer du haut de leur superbe, oublient-ils que c'est grâce à moi, qu'occasion leur est offerte d'exister, l'abîme de leur contingence, j'en suis le maître d'ouvre !  

Enfin, à votre guise, qu'il ne soit pas dit qu'on essuie rebuffade de mon fait. Mais vous me le permettrez et pour ne point nous égarer, je ne m'en tiendrais qu'aux ponts contemporains.  

Il y a d'abord l'aîné, le bourgeois, bien établi et imbu de son importance, le pont d'El-Kantara, vous me passerez ce bilingue pléonasme, emprunté à vos usages idiomatiques. Ce pont, en vertu du droit d'aînesse a disposé de l'héritage de ses deux aïeux, le romain et le turc. Je sais que tout cela fait très « cosmopolitain », comme on disait avant, mais que voulez-vous, on ne choisit pas ses ancêtres, pas plus que ses ponts d'ailleurs. Son aïeul romain, devait être né aux premiers siècles de l'ère chrétienne. Quant au turc, il vécut entre 1792 (voyant le jour sous Salah-Bey, celui-là même que pleure la belle chanson) et 1857, à cette date il périt, écrasé de chagrin et par un régiment d'infanterie d'une armée arrivée dans la contrée vers 1837.  

Ici, laissez-moi vous confier, en farcissure de mon propos, pour emprunter aux Pensées, que si j'ai pu connaître beaucoup de gens, depuis les temps immémoriaux ou, si vous préférez, depuis le néolithique, je ne me suis attaché qu'aux enfants du pays et, dès lors, qu'ils ont adopté le croissant comme étendard, dusse t-il être le Pendon de Las Navas, il a été mien aussi.  

C'est vous dire, que je n'ai pas du tout apprécié ces soldats venus du nord, me toisant, me trouvant trop modeste à leur goût, ils osaient même des comparaison à mon désavantage !  

Mais revenons au pont d'El-Kantara, long de 127,5 mètres , large de 13, s'élevant à 125, il est né en 1863. Je ne l'aime pas ce pont, d'abord il est trop arrogant, ensuite il me fait ombrage, juste au moment où je me prépare à rencontrer les voûtes de travertin, que vous voyez là, des amies de longue date. Vous me concéderez, qu'en la circonstance, j'ai besoin de la lumière pour être à mon avantage, non d'un voyeur. Oui, car derrière la respectabilité à barbichette de ce pont d'El-Kantara (grasseyement prononcé), se cachent les mours les plus dissolues. Le gredin, comme tous ceux de son espèce, adore s'encanailler. Allez, allez donc voir, côté gare, toutes ces bouteilles vides de mauvais vin. Si ce n'est pas malheureux, ça se dit noble - en fait, il acheté son titre sous le second empire - et ça se saoule à la piquette.  

Ce n'est point comme Sidi-Rached, un pont solide, sain, qui ne rechigne nullement à la tache, plein de gouaille, adopté par le populaire, mascotte du vieux club sportif de la cité, le C.S.C. Le pont de Sidi-Rached est né en 1912, c'est un viaduc impressionnant, qui compte vingt-sept arches, dont l'une de 70 mètres , enjambe allègrement le vide. Pour une longueur de 447 mètres , il est large de 12. Il a ses racines plantées dans la vieille ville, près du sépulcre de son saint patron Sidi-Rached, dont a il toujours mérité du nom et de la bénédiction. Ce n'est pas comme ce «  m'tourni  » d'El-Kantara, qui aurait préféré, j'en pouffe, s'appeler Napoléon III.  

Et puis. il y a Dieudonné, fin et racé. Le pont suspendu. Beau et élégant, c'est un séducteur né. Depuis 1912, il éblouit tous ceux qui l'approchent. Sa silhouette avantageuse se profile idéalement sur l'azur, tel « un prince des nuées », qui jamais ne toucha sol. On ne lui reproche qu'une expression  malheureuse : « je ne me permettrai jamais de frayer avec la populace », dont il aura fait une règle de vie. Mais, que voulez-vous, on ne lui en tient pas rigueur, nous autres roturiers, sommes toujours fascinés par l'éclat de l'aristocratie. Et puis.il est si haut à 175 mètres ! Quand on traverse ses 160 mètres, on ne le fait que respectueusement, craintivement, subrepticement.tant son port altier en impose.  

Enfin, il y a le plus jeune, né en 1925, appelé communément pont de l'Ascenseur, qui n'a jamais voulu grandir, jamais voulu être comme les autres. Fragile et marginal, on ne l'emprunt qu'à pied. Poète, il est d'un romantisme exacerbé. Passionné, il est parfois violent. Il faut l'avoir vu trembler comme feuille les jours de désespoir, quand le vent hurle à la mort. Tour à tour joyeux ou mélancolique, il est imprévisible. . On ne m'enlèvera pas de la tête que ce petiot est amoureux ! Filiforme, il suspend ses 125 mètres sur une hauteur de 116.  

Voilà donc les ponts de Constantine, auxquels il vous faudrait adjoindre le petit pont du gué des troupeaux, dont je n'aime pas ( vade retro   ! ) le nom français, et celui des Chutes, où comme son nom l'indique, je chute. J'en profite pour rendre hommage à celle de Camus, bien que je ne sois ni juge ni pénitent et à celui-là d'un plat pays qui n'est pas le mien, bien qu'on fasse tous celui là qu'on attend quelque part, mais qu'on n'attend pas.  

Mes éparses impressions, auront répondu, un tant soit peu, j'ose l'espère, à votre attente. Vous daignerez m'excuser maintenant, car à l'approche de l'hiver, moult taches m'attendent. Je dois vous quitter et croyez que tout le plaisir a été pour moi. N'oubliez surtout pas de témoigner de ma bonne santé, le vieux RHUMMEL n'est pas prêt de devenir gâteux !

 


6 décembre 2007

La préservation des ponts de Constantine coûte cher, mais...

En attendant le neuvième pont dont la pose de la première pierre, selon les dernières informations, est prévue pour le 16 avril prochain, à l'occasion de la célébration de « Youm el-Ilm » les autres ponts de la cité crissent sous le poids des ans. Il faut rappeler à ce sujet que tous ces ponts et passerelles sont séculaires. Qu'ils fussent construits en pierre de taille ou en matériaux ferreux, ces ouvrages continuent de faire l'objet d'une attention particulière de la part des services techniques de la direction des Travaux publics. A ce sujet, M. Dib, chef de service de développement des infrastructures de base, se veut rassurant en affirmant que « les ponts de Constantine font l'objet d'un suivi continu par des inspections périodiques. Dès qu'on constate des problèmes sur les ouvrages, on fait appel à des bureaux d'études spécialisés pour des expertises approfondie ».

En 1995 déjà, la DTP avait lancé une opération d'expertise des principaux ponts de la ville (notamment ceux de Sidi M'cid, Sidi Rached, Bab El-Kantara et la passerelle Mellah Slimane), qui avait abouti au confortement du Pont suspendu de Sidi M'cid qui a été remis pratiquement à neuf. Pour rappel, ce dernier ouvrage avait déjà fait l'objet, en 1982, de remplacement de 8 câbles par la SAPTA avec la participation du constructeur ARNODIN et, en 2000 de 12 câbles, dont 4 principaux, pour un montant de 13 milliards de centimes par la même entreprise avec la sarl EMAROA comme sous-traitante. Pour ce qui concerne la passerelle Mellah Slimane, considérée comme le modèle réduit du pont de Sidi M'cid, elle a fait l'objet d'une grande opération de restauration en 2002 pour un montant de 21 millions de dinars par les mêmes entreprises citées. Dans ce cadre, le seul souci est constitué par le Pont de Sidi Rached, situé dans une zone à fort glissement de terrain. Ouvrage de taille qui enjambe le Rhummel sur une longueur de 447 m, sa construction a été lancée en 1907. « Réalisé en pierres de taille, ce pont en 3 courbes, repose sur 27 arches dont 13 ont une ouverture de 8,80 m, une de 30 m et la plus large de 70 m. Il franchit le Rhummel à 105 m de hauteur. Sa largeur est de 12 m. Il était, lors de sa construction, le plus haut pont de pierres au monde. Il a été inauguré le 19 avril 1912, en même temps que le pont suspendu de Sidi M'cid, à l'autre bout des gorges. Erigé sur du remblai, il est continuellement soumis au phénomène des glissements qui engendrent plusieurs déplacements au niveau de la culée ouest du pont. Il a fait l'objet de plusieurs travaux de confortement depuis 1922. Au mois de juin 1979, est survenue la rupture de l'arche à trois articulations de la première voûte côté gare. Il a été remplacé par une poutraison métallique prenant appui sur la première pile existante et sur une nouvelle culée située à 15 m de l'ancienne et fondée sur des pieux verticaux ».

La dernière intervention sur ce pont a été entamée au mois de mai 2006, par l'entreprise ENROS pour le confortement des voûtes, côté gare. C'est une opération qui a été inscrite par le ministère des Travaux publics pour un montant de 23 millions de dinars. « En fait, elle était constituée de 7 petites opérations, nous dit M. Dib, et a touché beaucoup plus la partie structurelle : traitement des fissures dans les différentes piles et sur la voûte d'une arche. L'opération est terminée.

Pour le traitement du problème de glissement de terrain, et selon ce responsable, l'étude menée par la DTP vient d'être achevée et un cahier des charges a été établi et déposé à la commission nationale des marchés pour le lancement d'un appel d'offres national et international. Assurément, la maintenance des ponts de Constantine a un coût, mais ce patrimoine architectural qui fait la fierté de la ville et son originalité doit être préservé quel qu'en soit le prix.


Le Temps d'Algérie - 20 avril 2013

Les ponts de Constantine : Des merveilles pour "dompter" le nid d'aigle

Partie intégrante de l'identité de la ville de Constantine devenus les "curiosités" les plus courues de cette cité bimillénaire, les ponts de Constantine continuent, plus de cent ans après leur construction, de résister à l'épreuve du temps. Leurs silhouettes se détachant au loin en se fondant au paysage de la ville du Vieux Rocher font la fierté des constantinois, mais aussi celle de tous les Algériens.

Il ne fait pas de doute que ces ouvrages, aujourd'hui au nombre de sept en attendant la livraison du grand viaduc Trans-Rhumel, seront au bout de l'objectif des appareils photo et des caméras des milliers d'invités et de visiteurs qui rallieront cette cité bimillénaire, dans moins de deux ans, à l'occasion de l'évènement "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe".

Maintenance des ponts : aucun droit à l'erreur
Qui ne s'est jamais interrogé, en empruntant à pieds ou en voiture, les ponts de Sidi Rached, de Sidi M'cid ou d'El Kantara, à des centaines de mètres au dessus du Rhumel sur la solidité de ces structures suspendues ou haubanées?

Qui, en admirant de loin le pont suspendu de Sidi M'cid, en détaillant la structure métallique et en fixant des yeux les câbles auxquels l'ouvrage est agrippé, ne s'est pas interrogé sur la maintenance et l'entretien de ces ouvrages d'art?

A la Direction des Travaux publics (DTP), évoquer la question de la maintenance des ces ponts, c'est aborder une des grandes missions de cette  Direction : Pérenniser ces ouvrages d'art font que la ville d'Ibn Badis est invariablement appelée "ville des ponts".

Pas droit à l'erreur ! expliquent les responsables de la DTP où une "armada" d'ingénieurs et de techniciens veille au grain en assurant l'entretien courant et spécifique des ponts de la ville.

Un plan d'entretien de ces ouvrages d'art, précisant le type d'entretien et le mode d'intervention des équipes de maintenance, est annuellement proposé au ministère des Travaux publics qui réserve, à chaque exercice, des sommes importantes pour les tâches d'entretien, sans jamais lésiner sur les moyens, affirme-t-on.

Chaque année, les ingénieurs de la DTP engagent leur "auscultation" des ponts de la ville : Surveillance visuelle, mesures des fissures lorsqu'elles apparaissent, vérification des tirants d'encrage, des câbles...
L'examen est "extrêmement minutieux", avance-t-on, et la précision dans le diagnostic de l'état de "chaque boulon est sans faille".

Le pont d'El Kantara, le plus ancien de la ville
L'histoire des ponts de l'antique Cirta ne date pas d'hier. Déjà, à l'époque romaine, plusieurs parties de la cité du Vieux Rocher étaient reliées par des ponts. Le pont d'El Kantara est dans ce contexte considéré comme le plus ancien ouvrage d'art de la ville.

Sa première "version" fut l'ouvre de l'empereur Antonin, célèbre bâtisseur qui régna de l'an 138 à l'an 161. La structure était formée de trois étages de voûtes de pierres.

En 1792, Salah Bey, alors gouverneur du Beylik de l'est, reconstruit la structure, suivant la même technique et le modèle romain. En 1857, le pont s'effondra au passage d'une unité de l'armée française. Il fut reconstruit 1860 et 1863 sous son aspect actuel, avec une voûte unique et quatre arches, à 125 mètres au-dessus de l'Oued Rhumel pour une longueur de 128 mètres, reliant la rue commerçante Larbi Ben M'hidi (Trik J'dida) à la gare de chemin de fer.

En 2010, les services de la DTP ont repris le système d'évacuation des eaux et ont remplacé les avaloirs de cet ouvrage pour mettre fin aux stagnations des eaux pluviales.

Le pont suspendu de Sidi M'cid, une structure suspendue à des haubans en acier, traverse les gorges à 175 mètres au-dessus du Rhumel, et offre une vue exceptionnelle sur les gorges et une partie de la ville jusqu'à la vallée de Hamma-Bouziane.

C'est l'autre merveille de Constantine.Conçu par l'ingénieur Ferdinand Arnodin, sa construction fut achevée en 1912. Il fut inauguré le 19 avril 1912, en même temps que le pont de Sidi Rached.

Le pont de Sidi M'cid est long de 164 mètres, large de 5,70 mètres et peut supporter une charge de 17 tonnes. Sa construction, décidée après l'ouverture de l'hôpital de la ville en 1876, évite aux constantinois de faire un grand détour par le pont d'El Kantara pour se rendre à ce qui est aujourd'hui le Centre hospitalo-universitaire.

En 2000, les services de la DTP, après auscultation de l'ouvrage et concertation, ont décidé de remplacer les douze câbles de ce pont, y compris les quatre principaux. L'ouvrage se porte mieux depuis, assure-t-on, affirmant que la vigilance des ingénieurs "ne baisse pas d'un iota".

Annuellement, l'entretien courant de ces deux ponts coûte en moyenne 50 millions de dinars. L'enveloppe est consacrée essentiellement aux accessoires des structures, aux câbles et aux tirants d'encrage, notamment.

Quand le pont de Sidi Rached est grippé, Constantine éternue
A la DTP de Constantine, les spécialités des ouvrages d'art s'accordent à dire que le pont de Sidi Rached "est né malade". Lancée en travaux en 1908, la structure a affiché des signes de "malaise" dès 1910, deux ans avant le bouclage du chantier, a précisé l'ingénieur des services de développement à la DTP.

Le deuxième plus haut pont en maçonnerie au monde, Sidi Rached, est un ouvrage en trois courbes, long de 447 mètres. Il repose sur 27 arches dont 13 ont une ouverture de 8,80 mètres. La plus large arche mesure 70 mètres. La largeur de ce pont qui enjambe le Rhumel à 105 mètres est de 12 mètres. Il relie le centre-ville au quartier de la gare et donne accès à la route menant vers le sud de la ville.

Erigé sur un remblai, il est continuellement soumis au phénomène des glissements. Ce monument obéit, selon les experts en génie civil, à un traitement rigoureux, avec un contrôle technique continu. Une dizaine d'années auparavant les services de la DTP, en collaboration avec une équipe de spécialistes européens ont procédé au renforcement des arches du pont en amont et en aval. Le trafic énorme que subit cette structure l'a encore fragilisé, et a augmenté le niveau de vigilance des services techniques.

Les poids lourds ont été interdits d'accès comme mesure d'allègement du trafic sur la structure souffrante. En 2011, il a été décidé de fermer la structure à la circulation piétonnière et automobile pour engager la première étape des travaux de confortement lancés sur trois phases, en collaboration avec des experts d'un bureau d'études italien.

A ce jour, 800 millions de dinars ont été déboursés pour l'expertise et les travaux de confortement. Une somme importante, certes, mais "au fond dérisoire" au vu de ce que représente ce mythique ouvrage sur lequel veille, en contrebas, le saint patron de la ville dont le nom a été donné à cette merveille.

APS