Parking Sidi Rached

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Un forum avec de nombreuses photos consacré à ce sujet

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La structure du parking lors de mon séjour en mai 2006

 

La Tribune 19 janvier 2006
Ouvrages d'art à Constantine

Parking Zaamouche : l'insulte faite à l'environnement

L'imposante et hideuse charpente métallique devait être livrée en 2002 si le respect des délais impartis dans les clauses contractuelles du marché avait été scrupuleusement observé. Cela n'a pas été le cas et en 2006, on enregistrera quatre années de retard et six en tout pour réaliser un parking de 5 étages. Une réalisation supposée régler définitivement le problème de stationnement de véhicules dans la ville des Ponts, ce qui n'est guère évident compte tenu de l'excentration d'un ouvrage érigé pour donner une solution définitive au problème de stationnement à l'intérieur même de la ville et non à sa périphérie, mais qui a toutefois totalement défiguré des espaces d'utilité publique certaine.
Et comme par hasard, l'agglomérat de ferraille fait face directement à l'un de ces ponts, en l'occurrence celui de Sidi Rached à telle enseigne qu'il en a supprimé la vision à tous les habitants du quartier d'El Kantara, du Chemin des dames et autres hauts faubourgs de la ville et causé des désordres techniques qui pourraient s'avérer dangereux dans un avenir indéterminé pour la structure d'un établissement scolaire qu'il surplombe, d'où, selon l'architecte d'un bureau d'études le rejet du projet, il y a une dizaine d'années, au motif de non-faisabilité. Vraisemblablement et selon les dernières informations que nous avons obtenues à hauteur des services de la commune de Constantine, l'administration aurait décidé de renvoyer sine die la finalisation du projet en raison de son inutilité d'une part et eu égard à l'atteinte porté à l'environnement de la ville. En tout état de cause, les deux arguments se rejoignent inévitablement dans la mesure où la réalisation de l'ouvrage d'art, si tant est qu'il en soit un, n'a rencontré jusque-là qu'un rejet unanime, voire une aversion des habitants qui n'hésitent pas dès lors à évoquer une gabegie préméditée. Bien des éléments confortent toutes les spéculations émises autour de ce pharaonique parking . Il y a quelques temps de cela, la Tribune a eu l'opportunité d'évoquer les conditions dans lesquelles a été entreprise et conduite la réalisation de l'infrastructure en question. Entamée initialement sur une enveloppe budgétaire évaluée à près de sept milliards de centimes, des réévaluations progressives ont abouti à la fin de 2004 à plus de 32 milliards de centimes uniquement pour la charpente métallique dont un peu plus de la moitié avait été versée au prestataire (Sapta) au mépris des dispositions du code des marchés sachant que le chantier était largement en retard et que bien au contraire, celle-ci (Sapta) devait être pénalisée. Un ingénieur chargé du suivi du projet pour le compte de la commune nous confirmera cela : «Logiquement, l'entreprise de réalisation devait tomber sous le coup des pénalités de retard. Or, jusque-là toutes les situations qu'elle a présentées ont été régulièrement honorées jusqu'à une certaine date.»
L'implication de la Direction des travaux publics, citée comme partie prenante du projet, n'est plus évidente compte tenu des propos qui nous ont été tenus à la même période par M. Remache le DTP. «C'est un projet qui ne relève pas de notre administration. Un de nos ingénieurs suit toutefois la réalisation du parking au titre de consulting, sans plus.»
Quant à M. Abed, responsable administratif à hauteur de la commune, il tiendra à souligner que «Sapta a fini sa mission et que l'APC, s'apprêtait à lancer des appels d'offres pour la réalisation des autres lots à savoir électricité, alimentation d'eau etc». Comble de l'ironie, s'agissant de mission, c'est à la sienne qu'il a été mis fin la veille de l'Aïd El Adha. En fait, il confirmait l'implacable règle du fusible qui saute en pareil cas de figure.
Et paradoxalement, le président de l' APW annonçait à un confrère, au lendemain de cet acte administratif, une rallonge de dix milliards de centimes pour la finalisation dans les meilleures conditions du projet (peinture, baies vitrées, climatisation etc.).
En attendant, par deux fois les appels d'offres concernant les travaux sus-évoqués se sont avérés infructueux.
En conclusion, le seul mérite que pourrait tirer l'administration de cette sombre affaire, est la décision prise par le DTP de ne plus confier de projets à la Sapta et l'engagement a été effectivement tenu. Preuve en est la qualité des ouvrages confiés et livrés a posteriori par Sero-Est et qui semble respecter dans les infimes détails les directives conjointes MTP/MC notamment en ce qui concerne l'aspect artistique, voire humanisé des ouvrages d'art (passerelle, trémies) réalisés depuis la fin de l'année 2005. 

A. Lemili


El Watan du 29 janvier 2006

Parking à etages zaâmouche
Un colosse qui traîne


Le plus vieux projet toujours en cours dans la ville de Constantine est en état d'hibernation. Attendu depuis longtemps, le parking à étages de l'avenue des Frères Zaâmouche voit encore sa réception reportée aux calendes grecques, faute de financement, mais en l'absence aussi d'entreprises d'envergure qui pourront prendre en main la suite des travaux.

Lancé le 13 janvier 2001, le parking situé tout près du pont Sidi Rached, à proximité d'une voie à grande circulation et s'étalant sur une superficie de 2896,5 m2, sur six niveaux, devra offrir 536 places pour le stationnement ainsi que 16 locaux commerciaux. De quoi permettre de réelles possibilités pour résoudre les problèmes du stationnement au centre-ville. Cependant, le colosse de charpente métallique, le premier du genre dans l'histoire de la ville, connaît de sérieuses contraintes qui continuent de retarder considérablement son achèvement. Prévu en 22 mois pour un coût de réalisation estimé à l'époque à 25 milliards de centimes, le projet entame déjà sa cinquième année et voit son coût frôler 40 milliards de centimes, alors que son avenir reste toujours inconnu. Pour les spécialistes, la particularité de l'ouvrage, la nature des lieux aux horizons rocheux et inclinés ainsi que d'autres contraintes techniques ont été à l'origine de ces contretemps, alors que d'autres incombent ces retards à une étude approximative des coûts des travaux et une mauvaise coordination entre les différentes parties chargées de la réalisation. La question du financement mixte entre l'APC de Constantine et la wilaya a toujours posé problème, notamment que l'exploitation du projet une fois réceptionné n'a pas été clairement définie entre les deux parties. Cette problématique a souvent suscité des remous, surtout que l'ancien responsable de l'exécutif avait signifié à diverses occasions que la wilaya ne pouvait plus financer un projet dont elle n'avait plus une idée précise sur son budget global. La récente visite aux lieux du nouveau wali de Constantine semble donner du tonus au projet même si plusieurs facteurs demeurent toujours non maîtrisés dans un ouvrage à l'arrêt depuis 2004. Pour l'APC de Constantine, qui ne semble plus retrouver ses marques face à un véritable fardeau financier, les nombreux appels d'offres lancés pour le choix des entreprises qualifiées ont tous échoué. Trouver une entreprise qui dispose des moyens importants pour l'achèvement des travaux du colosse qui demeure toujours à l'état de charpente métallique ne sera guère une chose aisée, surtout qu'il s'agira de  parachever le dallage des étages, les parois extérieures, la construction des locaux commerciaux ainsi que l'équipement de l'immeuble en menuiserie, électricité, plomberie et autres réseaux de sécurité. Une mission que certains qualifieront de sinécure, surtout que la municipalité peine à trouver une issue dans un labyrinthe qui lui sera fatal à l'approche de la fin de son mandat.


Liberté 21 février 2006
L'Algérie profonde

Une rallonge de 10 millions DA PARKING À ÉTAGES DE CONSTANTINE

Lors de la dernière session ordinaire de l'Assemblée populaire de Constantine, les élus ont accordé une augmentation de crédit de 10 millions de dinars pour l'achèvement des travaux de construction du parking à étages , situé à l'avenue Zaâmouche. Selon une source sûre, l'ouvrage de cinq étages, très attendu par les Constantinois, sera livré dans une année. Notons que plusieurs autres projets de réfection concernant quelques artères de la ville ont été approuvés. Ces opérations nécessiteront la somme de quatre milliards de centimes.

Akila B.


Le Quotidien d'Oran - 15 novembre 2006

20 milliards pour achever le parking à étages

Le projet de parking à étages, un simple squelette en charpente métallique pour le moment, en panne depuis plusieurs années, va enfin pouvoir être achevé, grâce à un apport de crédits supplémentaires de 20 milliards de centimes et l'implication d'une entreprise »qui a fait ses preuves» et qui va très prochainement reprendre les travaux de finition de ce parking, devenu une pomme de discorde entre élus et responsables administratifs locaux.

M. Mechouch Moussa, directeur de l'urbanisme à l'APC de Constantine, nous dit qu'il est optimiste et reste persuadé que ce projet sera achevé grâce aux 10 milliards mis en place par l'APC et aux autres 10 milliards versés sur le budget sectoriel par la wilaya. Initié par l'ancienne équipe d'élus à l'APW et ayant connu un taux de réalisation de près de 80%, ce projet de parking de plus de 500 places a été souvent contesté par une partie des nouveaux élus, qui considéraient que ce mastodonte en charpente métallique n'était guère à sa place près du pont de Sidi Rached.

Par son poids et sa masse, on craignait qu'il puisse provoquer quelques déconfitures et pas mal de désagréments quant à la fluidité de la circulation sur un axe routier déjà encombré. Finalement, le projet fut dès 2001 mis en veilleuse et certains responsables poussaient au démantèlement du parking, au motif (parmi d'autres) qu'il risquait de provoquer des glissements de terrain avec la pente de cet édifice.

Il a fallu plusieurs années pour apporter la preuve de la solidité de cette masse métallique et du terrain qui la supporte. Pour ce faire, il fut fait appel au CTC et au Laboratoire des travaux publics de l'Est, avec une assurance décennale. Pas moins de 100 puits d'une profondeur de 8 à 10 mètres ont été forés pour s'assurer de la solidité du sol, au demeurant rocheux. Finalement, «les aspects techniques ayant été résolus, l'on ne pouvait pas laisser en plan ce parking de 531 places, même s'il n'est pas à sa place et qu'il aurait gagné à être édifié plus judicieusement ailleurs, avec des dégagements pour la circulation des véhicules et pour ne pas faire de l'ombre au fameux pont de Sidi Rached, malgré l'opposition de certains élus de l'APW. «On assume donc et on fait avec». L'entreprise de réalisation doit, dès le début de l'année 2007, parachever ce parking.

A noter que les services de l'urbanisme ont retenu la création de locaux commerciaux et d'un poste de police au niveau de la structure.

A. Benkartoussa


Le Quotidien d'Oran - samedi 6 janvier 2007

Parking Zaamouche : dernière ligne droite ?

Le parking Zaamouche dont le chantier, rappelons-le, a été lancé bien avant 2002 près de l'entrée du pont de Sidi Rached « et laissé depuis en plan attendant d'être achevé », verra-t-il ses travaux reprendre ?

Il faut dire que l'entrée en service de cette structure à étages prévue pour recevoir en une seule fois 500 véhicules légers contribuera certainement à atténuer les graves problèmes de stationnement que connaît Constantine. Ainsi depuis pratiquement trois années, les Constantinois commencent à s'habituer à un décor où trône un monstre d'acier, oeuvre inachevée qui interpelle la conscience des autorités locales.

Pour en savoir plus sur le devenir de cette structure « pratiquement à l'abandon », nous avons contacté M. Toufik Benelbedjaoui, président de la commission d'urbanisme à l'APC de Constantine. Notre interlocuteur a tenu à nous rassurer à cet égard précisant que les travaux allaient « très vite reprendre ». En effet, cet élu a annoncé qu'un crédit de 10 milliards de centimes a été dégagé pour relancer les opérations interrompues depuis près de cinq années. Il faut dire que ce projet de stationnement pour quelque 500 véhicules avait démarré « sur les chapeaux de roues » et les travaux étaient si bien avancés que la structure métallique à étages se trouvait en voie de finition. Mais déjà dès l'année 2002, il se trouva des responsables et notamment des élus locaux pour évoquer « l'inopportunité » d'un tel projet « placé à l'entrée du pont de Sidi Rached en complet déphasage avec cet ouvrage premier symbole de la ville et dont l'architecture (en charpente métallique) ne cadrait pas avec son environnement allant même jusqu'à le défigurer ».

Il n'en fallait pas plus pour que le projet « qui avait le vent en poupe fut mis en veilleuse » et certains décideurs n'écartaient pas la possibilité « de démonter cet échafaudage qui pèse des tonnes sans préciser sa destination future ». Il a fallu attendre la fin de 2006 pour que la décision soit prise de maintenir ce projet et de dégager des crédits pour l'achever entièrement. Après que 10 milliards de centimes eurent été affectés à ce parking, les travaux de finition doivent en principe être confiés à l'Entreprise nationale des grands ouvrages d'art (ENGOA), chargée actuellement de la réalisation des trémies à Constantine.

Cette entreprise étant la seule à avoir soumissionné pour ce marché, c'est à elle qu'il sera confié et les travaux devront débuter au plus tard, nous assure M. Benelbedjaoui, au mois de février. L'entreprise doit en principe livrer l'édifice entièrement fini et prêt au service, après une durée de 12 mois à compter de la date de la signature de l'ordre de service. En plus des 500 places de stationnement pour les véhicules, il est prévu tout autour de l'édifice des locaux commerciaux, un restaurant, un café et des toilettes publiques. Ce qui va permettre au centre-ville de respirer du moins côté stationnement.

A. Benkartoussa


El Watan du 8 janvier 2007

Retard dans la réalisation du parking à étages
Le mastodonte menacé par la rouille

La charpente du parking à étages de l'avenue des Frères Zaâmouche, exposée depuis des années aux sévères conditions climatiques, se trouve menacée aujourd'hui par la rouille. C'est du moins l'avis d'un expert en génie civil qui a eu à superviser le projet durant ses premières étapes.

« Le retard considérable pris pour la réalisation des revêtements après celui pris pour faire monter la charpente risque d'influer négativement sur le métal et il faudra prendre des mesures urgentes pour un traitement contre la rouille de l'ossature qui commence à subir les conséquences d'une exposition prolongée au mauvais temps », nous explique Chérif Benabdelaziz, directeur du cabinet d'études techniques, d'assistance et d'ingénierie de la construction (CETAIC). Le projet qui demeure le premier du genre dans l'histoire de la ville de Constantine destiné à régler les problèmes de stationnement est désormais le plus ancien jamais achevé à ce jour. Lancés le 13 janvier 2001 pour un délai de 22 mois, les travaux connaîtront maintes interruptions. Pour les spécialistes, la particularité de l'ouvrage, la nature des lieux aux horizons rocheux et inclinés ainsi que d'autres contraintes techniques ont été à l'origine de ces contretemps. Relancé durant le troisième trimestre de l'année 2003, il verra sa date de réception, prévue au mois de juin 2004, reculée encore une fois. Depuis, l'APC de Constantine, chargée de financer le projet avec une contribution de la wilaya, ne réussira pas à maîtriser la situation. Un casse-tête qui a été à l'origine d'un différend entre la commune de Constantine et la société algérienne des ponts et des travaux autoroutiers (SAPTA), qui a réalisé la charpente concernant des détails liés aux paiements des travaux et au non-respect des délais. La question du financement mixte APC-wilaya avait elle-même irrité à l'époque l'ex-wali de Constantine qui s'est exprimé lors d'une rencontre à l'APW sur l'absence d'une étude rigoureuse des coûts de réalisation. S'étalant sur une superficie de 2896,5 m2, sur six niveaux et pouvant offrir 536 places pour le stationnement et 16 locaux à usage commercial, le colosse était prévu au début pour un montant de 25 milliards de centimes, alors qu'il a englouti jusque-là plus de 35 milliards de centimes. Alors que la réception du projet est fixée en dernier lieu pour l'année 2007, l'APC devra débourser encore 20 milliards de centimes pour réaliser les travaux de dallage et d'habillage confiés, apprend-on, à l'entreprise nationale des grands ouvrages d'art (ENGOA), qui a eu déjà à réaliser deux trémies à Constantine. Les Constantinois espèrent que le projet connaîtra enfin son épilogue dans une ville qui n'en finit pas d'étouffer. C'est aussi le vou des responsables de la commune, à majorité FLN, qui cependant risque de consommer son mandat sans concrétiser aussi le plus vieil héritage légué en 2002 par l'équipe du RND.

S. A.


Liberté - Lundi 05 Février 2007

Relance des travaux de réalisation du parking à étages

À l'instar des grandes villes du pays, la ville des Ponts  aura finalement son propre parking à étages qui est conçu pour accueillir 500 véhicules. Ce projet participera au règlement du problème de stationnement.

Un délai de 14 mois a été fixé par l'APC de Constantine pour l'achèvement des travaux de réalisation du parking à étages, sis à l'ex-station Zaâmouche. La dernière étape du projet a été livrée officiellement à l'Entreprise nationale des grands ouvrages d'arts (Engoa).
Une enveloppe financière de 17 914 599 DA a été consacrée à cette opération, lors de la première session ordinaire de l'APC, tenue au cours de la semaine écoulée.
La décision a été prise pour mettre fin au blocage que connaît le projet depuis deux ans déjà.
"La majorité des entrepreneurs ayant postulé pour ce projet ne possèdent pas les moyens matériaux nécessaires pour l'achèvement d'un ouvrage de ce genre n'admettant pas le bricolage", a précisé le P/APC. En effet, l'entreprise spécialisée dans la réalisation des tunnels devra prendre en charge l'étanchéité et l'habillage de la charpente métallique réalisée par l'entreprise Sapta. Une mission qui sera répartie sur trois opérations. Le reste du coût global de cette dernière tranche sera assuré par la wilaya et la commune de Constantine à hauteur de 50% chacune, et ce, après l'étude finale de la commission de wilaya.
À signaler que la commission des marchés de wilaya en charge du dossier avait déjà fixé un délai de 18 mois pour la remise du projet au cours du mois de juillet dernier. Pour rappel, la première tranche dudit parking, qui a consommé plus de
26 milliards de centimes, a connu des perturbations entraînant l'interruption des travaux à maintes reprises.  La pénurie sur le marché local des matériaux spécifiques utilisés dans le montage de la structure métallique est considérée par les services techniques de l'entreprise détentrice du projet comme l'une des causes du retard et ce, en plus des intempéries qu'a connues la région lors de l'entame des travaux. Un retard qui a poussé le wali à relever de ses fonctions le directeur des réalisations techniques de l'APC. 
Le retard enregistré a ouvert le champ aux spéculations, certains partis ont évoqué l'emplacement du futur parking, qui, selon leurs propos, ne facilite pas la l'accès des voitures. Un autre point a été soulevé, celui de la nature du terrain abritant le projet, qui présente un grand risque de glissement au niveau du mur de soutènement du parking.
Une rumeur qui a été vite démentie par les services de l'APC.
Il convient de signaler aussi que le parking en question, conçu pour accueillir 500 véhicules, est une solution pour mettre fin au problème de stationnement à Constantine.
Une fois réceptionné, il constituera certainement, une source de recettes pour le budget communal.

Madani R


Le Quotidien - lundi 28 janvier 2008

De nouvelles promesses pour le parking à étages

La réception du parking à étages de l'avenue Zaamouche est programmée pour la fin du premier semestre de l'année en cours. C'est du moins ce qu'annonce le nouveau vice-président de l'APC chargé de l'urbanisme. Il déclare que ce dossier, qui commence à prendre de l'âge et qui a fait beaucoup jaser à Constantine, sera bientôt clos. « Les travaux de finition ont repris et seront terminés dans les jours à venir », affirme notre interlocuteur. « Actuellement il est procédé au tapissage des rampes d'accès aux étages », ajoute-t-il, et ce, dans l'attente de l'ouverture des plis de soumission des avis d'appel d'offres lancés il y a quelques mois, pour l'habillage extérieur du parking, prévue pour la première semaine de février prochain. Le coût de ces travaux d'habillage n'a pas été fixé et ne sera connu qu'après l'étude des offres des soumissionnaires.

Les choses semblent s'accélérer donc pour mettre en service ce parking dont la réalisation n'a que trop duré. La fin des travaux est prévue dans les trois mois qui suivent la remise du cahier des charges au soumissionnaire retenu par la commission des marchés de la mairie. Questionné sur les retards accumulés pour ce projet, notre interlocuteur dit « avoir hérité d'une situation assez confuse, dont l'origine serait un certain manque de bonne volonté ». Elle a perturbé la régularité du chantier qui a traîné en longueur puisque il totalise plus de cinq ans, avec des surcoûts qui s'amoncellent. Il faut savoir que la mairie, maître de l'ouvrage, a participé à hauteur de 25 milliards de centimes environ dans le montage financier, soit la moitié du coût total de cet ouvrage.

Beaucoup de rumeurs avaient circulé autour du retard dans la finalisation de ce projet. Certains parlant d'imperfections, et d'autres de glissement de terrain et autres anomalies.

En attendant, Constantine est toujours confrontée au manque cruel d'aires de stationnement.

Abdelkrim C


Liberté - 6 Février 2008

Stationnement à Constantine
Le parking à étages sera-t-il enfin livré ?

Le projet du parking à étages, sur une superficie de 2 896,5 m2 et six niveaux, a été lancé le 13 janvier 2001. Il est situé tout près du pont Sidi Rached à proximité d'une voie à grande circulation

Les Constantinois sont invités, une énième fois, à un nouveau rendez-vous pour la mise en exploitation du parking à étages de l'avenue Zaamouche. Les nouveaux locataires de l'hôtel de ville viennent d'avancer la fin du premier semestre de l'année en cours pour en finir avec ce qui est devenu une tache noire dans la gestion de la cité. Selon le nouveau vice-président de l'APC chargé de l'urbanisme "les travaux de finition ont repris et seront terminés dans les jours à venir". Actuellement, les concernés par la réalisation de ce grand projet ont procédé au tapissage des rampes d'accès aux étages. Une étape qui sera poursuivie par l'ouverture des plis de soumission des avis d'appel d'offres, lancés il y a quelques mois, pour l'habillage extérieur du parking, prévu pour ce mois de février. Le coût de ces travaux d'habillage n'a pas été fixé et ne sera connu qu'après l'étude des offres des soumissionnaires. La note viendra se greffer sur la facture cumulée de 40 milliards de centimes.
Par ailleurs, beaucoup a été dit quant aux motifs du retard accusé dans la concrétisation de ce projet d'envergure. Prévu en 22 mois, pour un coût global de réalisation estimé, à l'époque, à 25 milliards de centimes, le projet entame déjà sa cinquième année et voit son coût frôler les 40 milliards de centimes. Pour les spécialistes, la particularité de l'ouvrage, la nature des lieux aux horizons rocheux et inclinés ainsi que d'autres contraintes techniques ont été à l'origine de ces contretemps, alors que d'autres, incombent ces retards à une étude approximative des coûts des travaux et à une mauvaise coordination entre les différentes parties chargées de la réalisation. La question du financement mixte entre l'APC et la wilaya a toujours posé problème, d'autant plus que l'exploitation du projet, une fois réceptionné, n'a pas été clairement définie entre les deux parties.
À un moment donné, la wilaya a refusé de financer un projet dont le coût global n'est pas fixé à l'avance.
En effet, on est devant une situation du genre on entame les travaux et on verra après ce que cela coûtera. Même le dernier vendeur de zalabia de la Souika rejettera une telle démarche. Pour l'APC de Constantine, les nombreux appels d'offres lancés pour le choix des entreprises qualifiées, ont tous échoué. Trouver une entreprise qui dispose des moyens importants pour l'achèvement des travaux d'habillage de la charpente métallique ne sera pas chose facile.
Surtout qu'il s'agira de parachever le dallage des étages, la construction des locaux commerciaux ainsi que l'équipement de l'immeuble en menuiserie, électricité, plomberie et autres réseaux de sécurité.
Pour rappel, le futur parking devra offrir 536 places pour le stationnement ainsi que 16 locaux commerciaux. De quoi permettre de réelles possibilités pour résoudre une partie des problèmes de stationnement au centre-ville. Car de 2001 à ce jour, avec le boom du marché de l'automobile, la fermeture de certains axes routiers et l'interdiction sur d'autres axes, les besoins en place de stationnement ont augmenté. D'où la nécessité de penser déjà à des parkings de moyennes dimension dans d'autres coins de la cité.

Radia M. A.


La Tribune - 5 novembre 2008

700 millions de dinars et un délai de réalisation de 22 mois
Six ans après, le parking de 5 étages à Constantine est toujours en chantier

De notre correspondant à Constantine
A. Lemili

«Nous vous le concédons volontiers. Le parking devait être réalisé en 22 mois. En tout état de cause, vous avez sans doute constaté que les travaux avancent nettement mieux depuis que nous avons été désigné à la tête de l'APC.» Le Dr Chibane, maire de la ville de Constantine, dit sans doute vrai. Ce qui n'était qu'une armature en fer, hideuse en plus, est aujourd'hui revêtu de murs cimentés (la colonne de marches seulement, est-il utile de le souligner, ndlr). Entre-temps les plants nés sauvagement aux abords du parking ont eux aussi pris de l'allure pour devenir des arbres de taille normale atteignant parfois le troisième niveau de la structure. C'est dire le temps passé pour un projet prévu en 22 mois, toujours en chantier six ans après.
Quand l'idée de réalisation d'un parking qui résoudrait, si ce n'est définitivement, au moins pour une bonne période le problème auquel était confrontée la ville, la population et plus particulièrement les automobilistes avaient poussé un ouf de soulagement et enregistré comme engagement irréversible les promesses faites par les différents responsables autant élus qu'administratifs de la commune relayés d'ailleurs par ceux de l'APW, dont le Dr Chibane soulignera «l'action conjointe notamment le concours financier», et la direction des travaux publics de livrer ledit projet en l'espace de vingt-deux mois.Le parking en est aujourd'hui à 72 mois, donc non fonctionnel, n'incitant même pas, comble du paradoxe et le summum du ridicule atteint, les futurs utilisateurs à désespérer malgré les conditions draconiennes de stationnement dans une cité verrouillée dans tous les sens.
Le projet avait été lancé initialement, selon les informations fournies au cours d'une audience de l'Assemblée communale, dont la plus grande partie lui avait été consacrée, pour un montant de six milliards de centimes. Les intervenants précisant que le coût pouvait être revu en cours de réalisation compte tenu d'impondérables mais qu'il resterait raisonnable dans la mesure où il ne s'agit que d'une charpente métallique construite localement et par des entreprises locales. Celle-ci n'exigeant ni une grande technicité ni la mobilisation de moyens technologiques exceptionnels, l'essentiel consistant en la préparation du terrain d'assiette pour un parking appelé à accueillir 500 véhicules. Au vu de l'optimisme démesuré des acteurs impliqués dans le projet, l'affaire ne semblait, par voie de conséquence, consister qu'«en un assemblage de poutres, traverses que consolideront une série de gros boulons». A en croire les responsables à cette époque, ils n'auraient presque pas hésité à évoquer une facilité digne d'un «Lego».
Or, six ans après et de sessions de l'APC en sessions de l'APW, le montant du projet a dépassé la cinquantaine de milliards avec toutefois les explications, peu convaincantes, des anciens élus et de certains membres de l'exécutif : «Ce coût est dans les normes. Les six milliards évoqués lors de l'annonce du projet ne concernaient en fait que la première tranche des travaux.» Mais plus sérieusement, le président de l'APC déclare, documents à l'appui, que «le coût final du parking avoisinera les 700 millions de dinars. 200 millions DA ont été payés à la SAPTA, 27 à l'ENGOA, 7 autres serviront à l'habillage de la structure. Autant dire que la différence a été payée à l'entame du projet pour diverses prestations».
Quant à connaître la date de livraison définitive du projet, le Dr Chibane, très réaliste, a estimé : «A mon avis, le parking sera livré d'ici le mois de juin de l'année prochaine. En fait, il n'est pas exclu que tout soit terminé dans un semestre mais, par expérience, s'accorder une marge de retard ne serait pas de trop.» Depuis l'intronisation de la nouvelle équipe et  la désignation de nouveaux responsables à hauteur des directions exécutives de l'APC, le parking s'est vu enfin doté d'un revêtement (en voie de finition), et les travaux de rampes d'escaliers d'accès ainsi que l'habillage interne et externe, dont le marché a été attribué dans le cadre d'un gré à gré compte tenu de l'infructuosité des appels d'offres parus dans la presse, ont été entamés. L'infructuosité répétée a d'ailleurs servi miraculeusement par la suite d'argument béton exagérément brandi par les responsables représentant la chaîne hiérarchique impliquée directement ou indirectement dans la réalisation du parking dès qu'ils sont interpellés par les correspondants de presse locaux.
En tout état de cause, même si de nombreux procès d'intention sont faits au parking en raison de son incongru emplacement, des désordres techniques qu'il aurait entraînés, en raison de sa masse, sur les établissements administratifs (un établissement scolaire, une antenne administrative de Naftal) qu'il surplombe, il ne pourra en réalité que rendre service à tous les automobilistes rencontrant des difficultés de stationnement le temps de vaquer à des démarches généralement obligées et essentielles. D'autant plus que les plus concernés sont les visiteurs venant de wilayas limitrophes.

A. L.


La Tribune - 29 décembre 2010

Selon le concessionnaire
Ouverture du parking à étages de Constantine en février

De notre correspondant à Constantine
A. Lemili - Photo : L. Lemili

C'est quasi certain. Le parking à étages de Constantine ouvrira ses portes au plus tard le 5 février prochain. C'était, en fait, la date proposée par l'APC de Constantine à A. Abdelfattah qui, au cours d'une consultation publique à laquelle ont participé six autres soumissionnaires, en a obtenu la concession pour une durée de trois années et pour un montant de 12,506 millions de dinars/an.
A. Abdelfattah, que nous avons rencontré au cours de la journée de dimanche dernier, a confirmé l'entrée en exploitation du parking «entre le 1er et le 5 du mois de février. Nous avons acquis tous les équipements nécessaires pour un fonctionnement qui réponde aux normes internationales et surtout de nature à satisfaire toute personne qui aurait à recourir aux services des équipes sur place».
Par équipements, il faut comprendre notamment les horodateurs et le système de surveillance au sujet desquels notre interlocuteur enchaînera : «Notre désir est de sortir de l'improvisation et du bricolage, mais aussi de conférer une prestation honnête à l'endroit du citoyen. Le coût du stationnement d'un véhicule sera établi en fonction de sa durée de séjour sur les lieux. L'horodateur déterminera, comme cela se fait ailleurs, le complément à payer une fois dépassée la période retenue pour le forfait conventionnel. Ceci étant, ce n'est pas uniquement le stationnement en lui-même qui est la prestation essentielle, mais aussi et surtout les conditions dans lesquelles celui-ci se fait, notamment celles liées à la sécurité du véhicule». Les six niveaux seront équipés d'un système très moderne de télésurveillance qui balayera l'ensemble de la structure. Par ailleurs, d'autres prestations non comprises dans le cahier des charges vont être assurées par le concessionnaire, lequel envisage d'aménager des espaces verts, mais également une aire de détente mitoyenne pour les enfants qui accompagneront leurs parents. Au rayons prestations prévues par le même cahier des charges, A. Abdelfattah précisera qu'il «bannira tout aspect de bazar» aux activités commerciales qu'abriteront les seize locaux commerciaux annexes, prévoyant pour cela également de recruter une main-d'ouvre qualifiée, aux valeurs morales incontestables. L'exploitation du parking permettra d'ailleurs le recrutement de près d'une quarantaine de personnes, dont trente-six agents de sécurité rien que pour la gestion des six niveaux de garage. Ils travailleront par couple d'agents à chaque niveau et selon la formule d'équipe en 3x8. Question rentabilité immédiate, notre interlocuteur ne semble pas très convaincu en ce sens qu'il devra, selon ses prévisions, faire face «à quelque chose comme 1,5 million de dinars de charges mensuelles hors variables contre 12,506 millions de dinars de loyer annuel sans tenir compte des impondérables. Donc parler de gain faramineux serait aller un peu vite en besogne, notamment pour ceux qui pensent, à travers des calculs simplistes, que nous avons décroché le jackpot. Cela ne veut pas dire non plus que nous avons fait le choix de soumissionner à cette hauteur tout en pensant que nous allions perdre de l'argent. Ce serait pour tout esprit rationnel antinomique». Impondérables un peu comme l'assurance ? «Non, l'assurance de la structure est à la charge de l'APC, celle des véhicules est couverte par la police d'assurance habituelle. Toutefois, la responsabilité civile à l'intérieur du parking relèvera de nous», considère A. Abdelfattah. Enfin, s'agissant du fonctionnement quotidien, notre interlocuteur évoque une programmation qui tiendra compte de la demande aussi bien sur le plan de la qualité que de la quantité. «La problématique du stationnement dans la ville de Constantine étant de notoriété nationale, nous avons pensé à l'affectation d'aires à temps plein pour des entités administratives publiques ou privées. Une sorte d'abonnement consenti au forfait, que l'aire soit occupée ou non. Bien entendu, ceci dans l'éventualité que ces entités le sollicitent. Comme nous garderons vacant un petit espace pour les urgences, exemple de concitoyens venant de wilayas éloignées et au besoin impérieux de parquer leur véhicule parce qu'ils auraient à bord un contenu important». Le concessionnaire ne semble pas avoir trop de souci quant aux problèmes qui pourraient se poser à l'accès au parking en ce sens qu'il débouche sur une voie à très important trafic et en général bondée dans les deux sens, estimant que «l'entrée et la sortie n'affecteront en rien la fluidité de la circulation habituelle et ne causeront pas plus de désagréments aux usagers que ceux auxquels ils sont quotidiennement confrontés». Il faudra quand même attendre le mois de février pour avoir une réponse à toutes les questions posées, notamment celle relative à la résorption du problème endémique de stationnement dans la ville des Ponts. 

A. L.

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Futures boutiques face à la gare

 

Photos Djamel Allal

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