25 février 2006

SITES HISTORIQUES
La réhabilitation comme tâche

En dépit des mauvaises conditions météorologiques, les amoureux du Vieux Rocher ont tenu jeudi à assister nombreux à la communication que donnait au palais de la culture Malek Haddad, le professeur Badjadja sur la réhabilitation des sites historiques du Vieux Rocher mais également de la complexité de la tâche à tous les niveaux de restauration de ces ouvrages.

Parmi les sites les plus importants, le palais Ahmed Bey. Le conférencier en appelle aux artisans et aux artistes à même d'apporter un plus en matière de traitement du bois, de la faïence, du marbre, de la polychromie, luminaires, de la restauration des portails et de la céramique. Sur ce dernier chapitre, M. Badjadja a mis en évidence le travail réalisé par les céramistes d'Ibn Ziad.

Après avoir collaboré aux travaux de restauration de l'ancien tribunal, de la médersa El-Kettani et de la mosquée Sidi Kamouche, il s'intéresse depuis vingt ans déjà à la restauration du palais du Bey et de l'Institut Abdelhamid Benbadis du quartier El-Batha du vieux Constantine qui lui tiennent profondément à coeur, souligne-t-il.

Architecte-restaurateur, spécialisé dans la réhabilitation des sites historiques, Badjadja Abdelaziz est maître assistant, chargé de cours à l'université Mentouri de Constantine. Membre du comité d'experts pour la conservation et la restauration du patrimoine immobilier auprès du ministère de la Culture, le professeur Badjadja a notamment contribué à la mise en oeuvre du Master Plan de la DUC de Constantine en collaboration avec l'université italienne de Rome.

Rahmani Aziz

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