Le transrhumel
Pont Salah Bey

 

Retour au plan des gorges.

Un forum avec de nombreuses photos consacré à ce sujet

Le chantier début 2014

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Le projet

Images de synthèse du futur viaduc Trans-Rhumel.

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Une animation en images de synthèse, présentant le futur pont et tous ses accès.

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El Acil - 3 avril 2006

.LE FUTUR VIADUC DE CONSTANTINE
  Facteur de modernite

 par : A. REMITA


Depuis de nombreuses années, l'agglomération constantinoise investit pour renouveler la qualité urbaine. Cette action illustre l'exigence constante de ne pas cloisonner les différentes fonctions de la vile que constituent l'habitat, l'activité économique et le commerce. L'agglomération constantinoise a abordé le troisième millénaire avec un ensemble de grands projets cohérents qui assureront la fluidité des déplacements tant vers la ville, qu'à l'extérieur. Cette volonté d'équilibre destinée à maintenir une bonne qualité de vie au sein de la métropole, par un agencement approprié entre les différents espaces. Prospère et discrète par tradition, Constantine désire aujourd'hui amplifier son rayonnement et attirer grâce à ses nouveaux atouts. Pour le voyageur arrivant par voie aérienne, la liaison aéroport Mohamed Boudiaf centre- ville est en pleine rénovation. Un décor entièrement modifié fait de routes rapides à double voie, de larges trottoirs, de nouveaux lampadaires, d'une chaussée entièrement refaite et autre embellissements susceptibles de redonner un visage totalement modifié à ce tronçon fleuri par d'immenses parterres de fleurs et de verdure. Ces travaux devraient prendre fin à la mi-avril. Sur ce tronçon de huit kilomètres, les responsables de la direction des travaux publics sont paris avec l'idée de changer entièrement le décor. Finis donc les parapets défoncés, les chaussées déformées et dangereuses, l'éclairage de fortune, les bas cotés envahis d'herbes folles et autres balafres, le décor donnait, jusque-là , à cette entrée principale de la ville une impression de désolation et parfois de véritable abandon. L'un des principaux accès à Constantine pourra, entre autres infrastructures de base, bénéficier de deux trémies ( Mentouri très prochainement et Zouaghi ouverte à la circulation) du pont DROT ( celui des arcades romaines), l'aménagement de cinq carrefours giratoires et d'ub nouvel accès à double voie vers l'aérogare. Mais si la direction des travaux publics de la Wilaya ne cesse de développer l'infrastructure routière et autoroutière de la Wilaya pour qu'elle occupe une place prédominante dans le système de transport, elle a inscrit dans ses futurs projets des opérations de très grandes envergures à la mesure des ambitions des responsables actuels.

   .L'IDEE DE LA CONSTRUCTION D'UN PONT

Les responsables locaux n'ont jamais cessé de réfléchir sur les moyens de résoudre les problèmes de circulation engendrés par la vétusté du Centre-ville et son étranglement. Certes les idées foisonnaient et au début des années 2000 , l'idée de la construction d'un pont s'est petit à petit imposée .La ville qui commençait à donner des signes d'étouffement avait besoin d'une décision salvatrice. La venue de Mr Abdelmalek BOUDIAF , wali de Constantine qui s'est attelé depuis son installation, avec les services des Travaux Publics, à tracer un programme ambitieux en matières de réalisation afin de rendre à la ville des ponts la place qui lui sied et lui rendre la place de Capitale de l'Est. Lors d'une de ses nombreuses visites du terrain, il a décidé de lancer le projet relatif à la réalisation d'une liaison entre les deux rives du Rhummel par la construction d'un viaduc qui prend naissance au carrefour de la place de l'ONU (ex hôtel Transat), surplombant le quartier du Bardo pour rejoindre le chemin forestier à travers à hauteur du plateau du Mansourah . Le projet étant acquis . Il est ambitieux.

  .15 MILLIARDS DE DINARS

Une enveloppe de quinze milliards de Dinars servira à la réalisation de cet ouvrage que la majorité des constantinois refusent d'y croire , ayant constaté par le passé la petitesse des idées et le bricolage réalisé. Reliant les deux rives de l'éternel Rhummel qui selon ses dimensions, ne manquera pas d'intérêt autant sur le plan fonctionnel que dans sa conception projetée déjà dans une parfaite harmonie avec ce qui existe.

   .UN VIADUC DE 1150 METRES

Ce futur pont aura une longueur appréciable de 1150 m qui lui permettra de faire la jonction entre le vieux rocher et les hauteurs du Mansourah qui desservent pratiquement toute la partie Sud de la ville et particulièrement la grande cité de Sakiet Sidi Youcef et ses prolongements vers Ziadia, Djebel El Ouahch, Daksi et Oued El Had Du côté du centre-ville, l'ouvrage n'est pas dénué d'intérêt étant dit qu'il prendra naissance à la place ded Nations Unies, dans la zone stratégique de Djane Zitoune qui constitue un véritable carrefour s'ouvrant sur Aïn El Bey et également sur les Cités Fadila Saadane, 5 Juillet, Boussouf et la zone industrielle Palma. Et si l'on sait que la largeur de ce nouveau pont avoisine les vingt mètres, l'on peut supposer les énormes services qu'il rendra à la circulation automobile surtout avec ses voies de dégagements prévues sur son tablier vers la route du Chalet des pins . Ce projet vient à point nommé et constituerait une ouvre d'envergure pour entamer un important tournant qualitatif dans les grandes réalisations de l'Algérie moderne. Il participerait considérablement à la modernisation de la ville de Constantine pour lui rendre sa vocation de Capitale régionale tant souhaitée par les autorités suprêmes du pays.
   .Ses atouts sont multiples :
- Un substitut pour le pont Sidi Rached en cas de défaillance de ce dernier.
- Il relie la rive Est à un grand noud de circulation (Place de l'ONU).
- Il relie la rive Ouest aux hauteurs du Mansourah et ses prolongements.
- Renforcé par un aménagement d'un carreffour au niveau de la cité des Castors et la création d'une grande desserte passant par le terrain de la ferme Tenoudji, il désenclavera tout la zone Nord-Est (Emir Abdelkader - CHU - Cité Loucif, la zone du Djebel Ouahch avec toutes ses grandes Cités.
- Réductions des isochrones entre les deux rives.
- Rendra la circulation plus fluide au niveau de l'échangeur de Sidi Mabrouk.
- Un grand apport touristique.
L' URBACO ayant en charge la conception et les études préliminaires, la direction des travaux publics s'attelle actuellement pour hâter et finaliser le projet.

   .NB :
Nous remercions la DTP de Constantine pour la documentation et le soutien

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Liberté - L'Algérie profonde
(Dimanche 24 Septembre 2006)

Réalisation du Trans-Rhummel à Constantine : Six bureaux d'études étrangers en lice

L'ouverture des plis relatifs aux études de réalisation du viaduc de Constantine a fait sortir que six bureaux d'études étrangers ont présenté des offres à l'appel de candidature, sur un total de 15 qui ont retiré le cahier des charges.
Il s'agit, en effet, d'un bureau d'études espagnol qui entend réaliser l'étude du  projet en question dans un délai de 10 mois à l'instar du groupement français de Jean Miller International.
Quatre autres soumissionnaires préconisent la réalisation  de ces études en 12 mois, à savoir Dessau Oprain, du Canada, Bet, Dar El Handassa, Bahreïn, Hamza International, Egypt, Abkadis, Tunis.Le projet de réalisation du pont étant complexe, c'est dans 30 jours que sera connu le nom à qui incombera cette tâche. Le Trans-Rhummel, l'un des grands ouvrages inscrits dans l'agenda des responsables locaux, qui devra s'étendre sur une longueur de 1 200 mètres, reliera les deux rives de la ville, du plateau du Mansourah au carrefour de la place ONU, avec des dessertes au niveau de différents quartiers de la ville. Ce pont doit supporter deux voies de circulation de 3,50 m par sens, soit 4 voies au total, et une emprise centrale pour le passage du future tramway .
  Selon les premières estimations des instances chargées du dossier, le coût global  du projet avoisinera les 15 milliards de DA. Ainsi, une bouffée d'oxygène sera apportée à la circulation au centre de la ville à travers ce pont censé réduire la tension sur les infrastructures urbaines existantes à Constantine, permettant ainsi de dévier une partie du trafic et d'améliorer les conditions de circulation.  Pour rappel, 86 milliards de DA ont été déjà débloqués pour la concrétisation des mégaprojets de Constantine. Des projets d'envergure qui devront redonner à cette ville sa vocation de capital de l'Est.  

RADIA MADANI


El Watan - 30 octobre 2006

Un viaduc virtuel

Avec ses dimensions futuristes, 100 m de profondeur et 25 m de large, le projet du viaduc ou le Trans-Rhummel suscite les curiosités les plus folles. Retenu officiellement par le ministère des Travaux publics après la dernière audition du président de la République, il deviendra l'un des projets structurants phares de la ville de Constantine mais aussi l'un des sujets favoris du wali.

Ce dernier ne ratera pas la moindre sortie pour s'étendre sur tel ou tel détail comme pour peaufiner toujours une ouvre d'art aux esquisses encore vagues. Alors que le bureau d'études chargé de profiler le projet sera connu incessamment après l'appel d'offres international lancé depuis quelques semaines, le simple citoyen constantinois n'en saura pas davantage sauf une maquette qui demeure aussi floue qu'imaginaire. La chose ne semble pas perturber outre mesure la quiétude des habitants des sites qui devront être touchés par l'ouvrage. Peut-être que la question n'est pas d'actualité pour le moment mais dans cinq ans, on risquera de vivre d'autres polémiques sur des démolitions et des expropriations autant que celles connues durant le feuilleton du tramway. Toujours à l'état virtuel, le huitième pont aura à bouleverser l'espace dans toute l'étendue située entre la place des Nations unies plus connue par El Fedj, jusqu'aux hauteurs d'El Mansourah. Des quartiers à l'image de ceux de Bentellis, le Chalet des pins, l'avenue de Roumanie risqueront, un jour, de ne pas avoir leur raison d'être alors qu'une déviation du cours du Rhummel et une délocalisation de la gare routière est ne seront pas à écarter. Avec 17 milliards de dinars pour un ouvrage qui risquera de bouffer encore plus et durer plusieurs années, le viaduc sera le premier projet pharaonique du XXIe siècle à Constantine.

S. A.


El Acil - 13 novembre 2006

Réalisation du projet du grand viaduc «Trans- Rhumel»
Quatre soumissionnaires étrangers retenus

La direction des travaux publics (DTP) de la wilaya de Constantine vient de procéder hier en début d'après - midi dans l'enceinte de la salle de réunion du cabinet de monsieur le wali à l'ouverture des plis fermés des soumissionnaires (bureaux d'études) entrant dans le cadre de la phase d'évaluation financière (après de la phase d'évaluation financière (après celle technique). Quatre grands BE, qui, relevant tous de multinationales spécialisées dans les travaux publics et de l'édification des ouvrages d'Art (Consortiums canadiens américains et anglo- libanais entre autres), ont été retenus avant que la commission qui relève de la DTP maître de l'ouvrage ne retienne dans les prochains jours l'»heureux élu» (sic), qui assurera l'étude de la réalisation de ce projet futuriste. Un des nombreux autres (tels le tramway, ou l'esplanade en perspective ouverte à partir de l'ex- station Kerkri et jusqu'aux confluents de l'oued Boumerzoug des paysagistes de l'école de Versailles) qui entre dans le cadre général du projet urbain (PU) que compte systématiser à Constantine M. Abdelmalek Boudiaf, wali de la wilaya. Signalons que deux soumissionnaires (SOFEX et l'espagnol TEC- QUATRO) rescapés de la première évaluation technique ont été disqualifiés pour cette deuxième phase d'ouverture des offres financières. On été donc retenues les soumissions datées et paraphées de BE suivants : DAR El Handassa pour un montant final en toutes taxes comprises (TTC) de l'ordre de 266.426.857, 14 DA équivalents (taux de change officiel 1$= 72 DA). Le BE Hamza & Associes (MF en TTC = 88.131.597, 12 DA équivalents dont 497.600 dollars $ US.TX de change officiel 1 $ = 75 DA). Le BE/ JMI - Jean Muller International (MF en TTC = 340.507.410 DA équivalents et un TCO de 1Euro = 84 DA). Enfin, le 4ème et dernier pli provient du BE/ Arcadis (MF en TTC = 292.393.376, 48 DA équivalents et un TCO de 1euro = 90,53 DA). Rendez - vous est donc pris dans les jours à venir pour connaître de manière définitive le BE à qui sera confiée par les soins de la commission de la DTP l'étude de ce «trans- Rhumel» qui modifiera de manière toute radicale le visage de la ville des ponts. Et reliera notamment les deux rives du Rhumel, à partir du plateau du Mansourah jusqu'au carrefour de la place de l'ONU (au lieu dit FEDJ- ERRIH). Pour rappel, signalons que la réalisation de ce véritable ouvrage d'art (à l'instar de celui de Millau dans l'Hexagone par exemple) est estimée par les spécialistes à 15 milliards de dinars algériens. Sa longueur atteindra 1150 mètres, sa largeur autour des 20 mètres avec une portée en hauteur de pas moins de 360 mètres. Il reliera également la rive Ouest aux hauteurs du Mansourah tout en procédant au désengorgement des cités Loucif (ex- Gaillard et Picasso), Emir Abdelkader (ex- Faubourg Lamy), les zones de Djebel Ouahch et le CHU- Dr Benbadis où il est aussi prévu une station intermédiaire de l'autre non moins grand projet urbain, en l'occurrence le téléphérique.

Nasser Foura


La Tribune - 14 novembre 2006

Ouverture des plis concernant l'offre pour le viaduc de Constantine
Un délit d'initié évoqué ?

C'est l'élément d'information le plus important qui nous a été fourni en fin de soirée dimanche dernier par une source digne de foi. « C'est le bureau libano-américain Dar El Handassa qui sera retenu dans le cadre de l'offre financière relative à l'étude de faisabilité du viaduc dit transrhumel ». Ce sont stricto sensu les propos qui ont été tenus par notre interlocuteur, habituellement très bien informé sur tous les projets stratégiques, à l'exemple du tramway, qui concerne la wilaya de Constantine. Une information pour le moins surprenante, sachant qu'à l'issue de l'ouverture des plis des offres financières dimanche dernier en milieu d'après-midi, le directeur des travaux publics, en l'occurrence M. Remache, a déclaré aux journalistes que « l'identité du soumissionnaire retenu ne sera connue que dans quarante-huit heures [mercredi sans doute] ». En fait, ce n'est pas seulement au vu de l'offre financière que sera choisi l'un des quatre bureaux d'études déclarés éligibles, mais également en tenant compte de l'offre technique qui lui sera jointe. La meilleure notation globale obtenue après addition des deux est censée donc désigner le soumissionnaire le mieux disant. C'est ce qui est confirmé dans l'entretien accordé par le DTP à l'issue de la séance, qui précisera que, « s'agissant de l'évaluation technique, nous ne nous sommes pas seulement astreints aux propositions des soumissionnaires que nous ne pouvions pas prendre pour argent comptant. Nos services se sont rabattus sur Internet pour collecter le maximum d'informations sur les bureaux d'études concernés, cerner leurs références, etc. ». Dans le cadre de cette étude, quatre bureaux ont été retenus. Il s'agit des sociétés françaises, Jean Muller SCET, avec une proposition de 340 millions de dinars (MDA), et Arcadis avec 293,2 MDA. Dar El Handassa, pour sa part, a évalué l'étude à 266,2 MDA et, enfin, le bureau égyptien Hamza Associates avec 88,1 MDA. Deux autres soumissionnaires ont été éliminés pour des raisons contractuelles justifiées, à savoir le retard dans la transmission des offres techniques. Le transrhumel est un viaduc qui permettra d'établir la jonction entre deux rives de la ville de Constantine, à savoir le plateau de Mansourah, voire la cité Ziadia, et la place Khemisti, éloignés l'un de l'autre en raison de l'entrelacement des voies de communication les reliant, et à l'origine des problèmes inextricables de la circulation routière. Le viaduc devrait oxygéner un axe réputé stratégique, source des plus grands « bouchons » quotidiens. Il enjamberait les deux pôles sur une hauteur qui sera déterminée dans l'offre technique et selon des variantes qui devraient tenir compte de nombreux paramètres comme le déplacement des familles dont les maisons seraient situées sur le tracé retenu. Sur ce sujet précis, le DTP soulignera que « l'offre faite par les bureaux d'études se rapproche des 35 milliards de centimes retenus comme enveloppe budgétaire dans la mesure où, s'il arrive que des familles soient déplacées, ce qui n'est pas à écarter, il y aurait obligation de prévoir des indemnisations ». Le transrhumel parcourra l'espace retenu sur une distance de 1 150 mètres. Sa consistance n'est pas encore connue et relève de la compétence des techniciens, et le choix pèsera par ailleurs sur le nombre de maisons à démolir au cas où l'ouvrage serait suspendu, sur pylônes ou avec des haubans, chacune des variantes ayant ses spécificités. Ce projet est concomitant avec celui du tramway dont il accueillera une voie au même titre que quatre autres carrossables. Il n'est pas exclu également que le tracé du tramway connaisse une modification dans le sens d'une extension vers l'une des extrémités du viaduc, notamment du côté de la cité Ziadia. Enfin, l'étude de faisabilité durera environ une dizaine de mois, ce qui laisse supposer que le projet ne démarrera pas avant 2008. En fait, le projet de viaduc ne date pas de cette année. Il a même été exhumé, en ce sens qu'une réalisation similaire avait déjà fait l'objet d'une étude de faisabilité au début des années 1980 pour presque le même espace géographique sauf que celui-ci était limité du lieu-dit chemin forestier à l'hôtel transatlantique. Ce qui fait d'ailleurs dire à un cadre de la direction des transports : « Il est peu évident, à mon avis, que ce projet puisse connaître un aboutissement. Il y a vingt-cinq ans, il n'avait pas été retenu pour la simple raison que, s'il crée un raccourci effectif entre deux rives de la ville, il ne pourra que rajouter à l'engorgement de la circulation à ses entrée et sortie. » Une éventualité écartée du revers de la main par le DTP lors de son entretien avec la presse. « Bien entendu, des aménagements vont être faits aux deux extrémités du viaduc. Ils consisteront en une trémie et des échangeurs qui rendront le trafic routier plus fluide, sinon il ne servirait à rien de réaliser un tel projet. »

A. L.


Le Quotidien d'Oran - 6 décembre 2006

Confiée à un bureau libano-US
25 milliards pour l’étude du viaduc

C’est finalement le bureau libano-américain Hendassa qui a été retenu pour réaliser l’étude de faisabilité du grand viaduc Cirta, et ce, pour un montant de 25 milliards de centimes pour un délai n’excédant pas les douze mois.A priori, ce chiffre de 25 milliards paraît énorme, mais en réalité il est proportionnel au coût global de cet ouvrage qui se chiffre à plus de 1.500 milliards. La mission de ce bureau international, rompu à ce genre de travaux, nous confie M. Rammache Ammar, le directeur des Travaux publics de la wilaya de Constantine en charge de ce dossier, sera de réaliser une étude exhaustive de tous les travaux qui concerneront cet ouvrage, sans doute l’un des plus grands projets de la wilaya avec ceux du tramway et du téléphérique et la construction de deux hôtels standing du centre-ville. Ce projet de viaduc vise à désengorger la circulation à Constantine devenue problématique et un véritable casse-tête aussi bien pour les piétons que pour les automobilistes.Notre interlocuteur tient à préciser que cet avis d’attribution au bureau d’études Hendassa n’est que provisoire, car tous les autres concurrents qui étaient initialement en lice pour l’octroi de ce marché peuvent bien faire appel, et cela dans un délai ne dépassant pas les dix jours à partir de la date de parution de l’avis d’attribution. Rappelons que six bureaux étaient initialement en lice pour l’obtention de ce marché.Après une première sélection, les Canadiens et les Espagnols étaient éliminés et seuls quatre concurrents demeuraient encore en lice il y a seulement moins d’un mois. La sélection finale va mettre out les Egyptiens et les Français pour laisser la place nette aux Libano-Américains lesquels devront, malgré tout, patienter dix jours pour être définitivement fixés sur leur sort.Ce pont, le huitième à Constantine, sera long de 1.150 mètres et traversera les deux rives du Rhummel avec en point de mire une ligne de tramway qui sera implantée dans le «ventre» de cet ouvrage. Supporté par des haubans, cet ouvrage promet de donner à la ville un nouveau visage, notamment dans le transport des usagers mais également sur le plan de l’esthétique qui devrait en faire un ouvrage inégalé sur le plan architectural. Le lancement réel de l’étude est prévu début janvier 2007 et, sitôt terminée cette phase, nous verrons la ville entrer dans une nouvelle phase que tous les Constantinois attendent avec curiosité, celle de voir naître un nouveau pont pour leur ville. Rahmani Aziz


EL MOUDJAHID - 6 janvier 2008

Un viaduc de 1.150 mètres de long
Les travaux du transrhumel de Constantine seront lancés en avril

Les travaux de réalisation du transrhumel de  Constantine, un imposant viaduc de 1.150 mètres de longueur, seront lancés le 16 avril prochain, a-t-on appris, hier, auprès de la direction des travaux publics de la wilaya.
Cette ambitieuse entreprise constitue depuis plusieurs semaines l'objet d'une étude plus approfondie qui complétera, à brève échéance, les premières études techniques qui n'avaient pas été jugées "entièrement satisfaisantes",  a précisé la même source, faisant part, dans ce contexte, de "l'exécution de la décision des pouvoirs publics de diversifier le choix  des concepteurs  du projet en ouvrant davantage les portes aux sociétés et bureaux d'étude spécialisés  de renom". Selon la direction locale des travaux publics, le transrhumel, qualifié  localement de "projet du siècle", permettra d'établir la jonction entre deux  rives de la ville de Constantine, à savoir le plateau de Mansourah, à hauteur  de la cité Ziadia, et "El Fedj", non loin de Djenane Ezzitoune, sur une  distance de plus de un kilomètre.   Cet imposant ouvrage d'art, qui devrait "oxygéner" un axe réputé stratégique,  source de nombreux embouteillages quotidiens, enjambera le Rhumel sur une hauteur qui sera déterminée dans l'offre technique, a-t-on également indiqué. Devant être réalisé en même temps que le tramway, le transrhumel accueillera  une voie ferrée ainsi que quatre autres voies carrossables, a ajouté la même  source, précisant toutefois qu'il "n'est pas exclu que le tracé du futur tramway  connaisse des modifications dans le sens d'une extension vers l'une des extrémités du Transrhumel, notamment du côté de la cité Ziadia".         
Ces modifications consisteraient à effectuer des aménagements aux deux  extrémités du viaduc, en particulier la réalisation d'une trémie et d'un échangeur  qui rendront le trafic routier plus fluide tout au long de cet axe névralgique  de la ville des Ponts, a-t-on encore affirmé.


La Nouvelle République - 20 janvier 2008

Arrivée à Constantine des ingénieurs brésiliens pour le transrhumel

Finalement, c'est un bureau d'études brésilien, affilié à la structure qui avait procédé à la construction de l'université de Constantine, qui est officiellement en charge de la conception concernant la réalisation du pont transrhumel de Constantine . L'équipe de ce bureau d'études a été reçu, jeudi dernier, à l'aéroport Mohamed Boudiaf par les responsables de la wilaya et le lancement des travaux doit normalement démarré dès le début de la semaine en cours. Il y a lieu de rappeler que la direction des travaux publics avait souligné, il y a peu de temps, que la pose de la première pierre de ce pont aura lieu le 16 avril prochain à l'occasion de la visite du président de la République pour la consécration de Youm El Ilm. Le pont sera réalisé sur une distance de 1 100 mètres à partir de la place de l'ONU (El Fedj) à l'entrée de la cité Kouhil Lakhdar (Djenane Ezzitoune) et reliera le plateau du Mansourah. L'ambition déclarée est que cet ouvrage de grande importance sera renforcé par une ligne de tramway à l'image des réalisations qui ont été faites au Portugal, justement, sous la responsabilité des mêmes structures auxquelles a été confiée l'étude du transrhumel. 


El Watan - 25 février 2008

Projet du Transrhummel : Lancement des consultations

Les consultations pour la réalisation du projet du viaduc du Rhummel, plus connu par Transrhummel, viennent d'être lancées auprès des bureaux d'études brésiliens, apprend-on auprès de Amar Remache, directeur des travaux publics de la wilaya. Pour rappel, le projet, dont la réalisation se fera dans le cadre d'un accord de coopération algéro-brésilien, déjà passé par la commission nationale des marchés, est en phase de consultation pour une assistance à maîtrise d'ouvre (AMO). A cet effet, l'on apprend que des fiches techniques ont été remises à plusieurs entreprises brésiliennes pour examen, alors que la date de lancement des appels d'offres sera connue ultérieurement. Selon le DTP, le projet, dans sa version actuelle, n'exclut pas de prévoir une ligne pour le tramway d'une largeur variant entre 6 et 8 m. Cette option tiendra compte d'un futur projet d'extension pour rallier la banlieue nord de la ville au moyen de ce nouveau mode de transport, dont la première ligne desservira les quartiers situés dans la partie sud.


El Moudjahid - 4 avril 2008

Constantine : Lancement le 24 mai des travaux du viaduc géant

Les travaux du viaduc géant de Constantine  seront lancés le 24 mai prochain, a annoncé, jeudi dernier, le wali de Constantine, M. Abdelmalek Boudiaf, au cours d'un point de presse.         
Outre cette imposante infrastructure, appelée également "transrhumel",  d'une longueur de plus de 1,1 km, destinée à relier les deux rives du Rhumel  (du plateau du Mansourah jusqu'à la place de l'ONU, communément appelée El Fedj),  le chef de l'exécutif a annoncé également la pose, "très prochainement", de  la première pierre du tramway ainsi que " l'imminence" de la mise en  service du téléphérique.           
Abordant le secteur de l'habitat, le wali a indiqué que les logements  constituant le quota de la wilaya de Constantine (17.000 unités, tous types  confondus) seront " tous prêts d'ici la fin de l'année 2009 ".         
Par ailleurs, Constantine "sera dotée de quatre nouveaux parkings, en  plus de celui en construction à Bab El Kantara ", a ajouté la même source, soulignant  que les gares routières Est et Ouest seront réimplantées en dehors de l'agglomération  constantinoise dans le cadre des efforts déployés pour désengorger la ville. Une bonne partie du programme d'amélioration urbaine, "qui va se poursuivre  activement cette année aussi bien dans les chefs-lieux de communes, dans  les daïras qu'à Constantine-ville ", concernera également la circulation urbaine. L'opération touchera, selon M.Abdelmalek Boudiaf, le boulevard principal  d'El Khroub, le Boulevard menant à Djebel Ouahch et la route de l'aéroport "qui sera débarrassée de ses virages dangereux".         
Les marchés de Daksi et de la nouvelle ville Ali Mendjelli, en voie  d'achèvement, et leur "impact favorable sur le quotidien du citoyen", figurent  également parmi les réalisations citées.


L'expression - 7 Avril 2008

Les travaux du Transrhumel lancés le 24 mai
Le nouveau viaduc transformera de manière radicale le paysage de la ville des Ponts.

Les travaux relatifs au transrhumel seront lancés à partir du 24 mai prochain. C'est du moins ce qui a été annoncé par le chef de l'exécutif de la wilaya de Constantine, Abdelmalek Boudiaf.
Le nouveau viaduc transformera de manière radicale le paysage de la ville des Ponts. Il doit relier les deux rives du Rhumel, depuis le plateau de Mansourah au carrefour de la place de l'ONU avec des dessertes vers plusieurs quartiers du centre-ville.
Une enveloppe de 15 milliards de dinars a été consacrée à la réalisation de cet ouvrage d'art d'une longueur de 1150 mètres sur 20 mètres de largeur.
Entrant dans le cadre du programme quinquennal 2005-2009, le projet s'inscrit néanmoins dans le contexte de la politique du développement adoptée par les instances suprêmes de l'Etat. Il est essentiellement axé sur l'amélioration du cadre de vie des citoyens constantinois.
Le projet tant attendu doit, selon le plan d'étude, relier également la rive ouest à hauteur de Mansourah et désengorgera les cités Loucif, Emir-Abdelkader, Djebel El-Ouahch et le Centre hospitalo-universitaire.
L'on croit savoir dores et déjà, que tous les moyens consentis sont mobilisés dans une dynamique d'action qui permettra de redonner à Constantine son titre de capitale de l'Est. C'est dire que le secteur public a eu la part du lion pour la réalisation des grands projets annoncés. Pour ce faire, le chef de l'exécutif de la wilaya a récemment précisé que les nouveaux buildings modernes prévus au titre de ce projet « ambitieux » seront construits sur le site du vieux quartier du Bardo et longeront les rives du Rhumel pour « contribuer à donner à la ville de Constantine sa véritable dimension de capitale de l'Est algérien » en préservant le « cachet historique et traditionnel » de métropole.
En 2005, le secteur avait bénéficié de 4,17 milliards de dinars pour la réhabilitation du réseau routier. Ceci, sans omet-tre d'évoquer le projet en voie de réalisation de l'autoroute Est-Ouest.
Le secteur de Amar Ghoul attend aussi la réalisation d'autres projets, notamment le téléphérique dont les travaux touchent à leur fin, le tramway et la nouvelle ville universitaire dont les travaux ont été entamés le mois de février dernier.
Dans son intervention, le wali a indiqué que les logements constituant le quota de la wilaya de Constantine, 17.000 unités, tous types confondus, seront « tous prêts d'ici la fin de l'année 2009 ». En outre, le chef de l'exécutif a rappelé que Constantine « sera dotée de quatre nouveaux parkings, en plus de celui en construction à Bab El Kantara ».
Par ailleurs, et dans le cadre des efforts déployés pour désengorger la ville, le même responsable a souligné que les gares routières Est et Ouest seront réimplantées en dehors de l'agglomération constantinoise.
Une bonne partie du programme d'amélioration urbaine, « qui va se poursuivre activement cette année aussi bien dans les chefs-lieux de communes, dans les daïras ainsi qu'à Constantine-ville », concernera également la circulation urbaine.
L'opération touchera, selon M.Abdelmalek Boudiaf, le boulevard principal d'El Khroub, le Boulevard menant à Djebel Ouahch et la route de l'aéroport « qui sera débarrassée de ses virages dangereux ».
Les marchés de Daksi et de la nouvelle ville Ali-Mendjeli, en voie d'achèvement, et leur « impact favorable sur le quotidien du citoyen », figurent également parmi les réalisations citées.
Ainsi, le projet - programme de modernisation de la métropole constantinoise (Ppmmc) sera exécuté après une large concertation avec l'université, les architectes, les associations et la population, comme l'avait annoncé le wali de Constantine.

Ikram GHIOUA

El Acil du 3 juillet 2008 en pdf

Quotidien d'Oran - 3 juillet 2008

Des maquettes brésiliennes pour le nouveau pont de Constantine

par A. Mezghiche

La salle de conférences du Centre culturel Malek Haddad de Constantine a abrité, hier, une séance de travail consacrée au projet du grand pont trans-Rhumel, en présence du wali, des autorités locales et celle de l'ambassadeur de la République fédérale du Brésil.

Cette rencontre a été inaugurée par un bref discours de bienvenue du wali qui a déclaré que «ce projet réglementera la circulation aussi bien piétonnière que celle des voitures de tout genre. Donc l'une des deux sociétés, qui sera sélectionnée, doit bien faire et surtout vite faire. Il ne nous reste plus qu'à féliciter les habitants pour ce grandiose projet». L'ambassadeur du Brésil a souligné que «cette ville m'a toujours attiré de par son hospitalité, son site et la grandeur d'âme de ses habitants. Ce sont ses besoins urgents qui nous ont poussés à répondre à l'appel du président de la République de ce beau pays». Il termine en souhaitant du courage aux concepteurs de ce grand projet.

Le directeur des Travaux publics de Constantine, quant à lui, a déclaré «que ce sera un véritable ouvrage d'art pour les générations à venir».

Les spécialistes des travaux publics, constitués en jury, devront étudier les propositions faites par les deux entreprises brésiliennes retenues, suite à l'appel d'offres national et international. «Ces deux sociétés, ANDRADE GUITTURIZ et ODER BRECHT, devront avancer des arguments valables pour que le jury puisse opter, pour l'un ou l'autre de ces deux géants mondialement connus de par leurs ouvrages dans tous les domaines. L'animateur de cette journée s'est félicité «du choix de ces deux entreprises brésiliennes qui ont répondu aux critères de la qualité laquelle doit être en harmonie avec le site du vieux rocher, ceci en tenant compte de la durée des travaux car le temps presse et la ville s'engorge, souffre et surtout étouffe sous le poids des engins qui l'empruntent quotidiennement. Il fallait opter pour ce projet qui sera la fierté de la ville futuriste».

Les sociétés candidates, par le biais de leurs ingénieurs, ont présenté chacune une maquette d'un pont ultra-moderne, futuriste, qui répond également au normes parasismiques. Il s'agit de maquettes de pont d'une longueur moyenne de 700 mètres, avec des pylônes centraux, un tablier suspendu dans le vide à l'aide de câbles, pourvu d'amortisseurs. Le pont sera de la même hauteur que celui de Sidi Rached, soit 130 mètres au dessus du niveau du sol.

L'ouverture des plis des soumissions devait se faire dans l'après-midi même de cette exposition de maquettes, et l'entreprise chargée du projet sera définitivement connue dans une dizaine de jours, précise-t-on.

El Acil - 6 septembre 2008

La variante "à deux pylones-porteurs" retenue : Transrhumel, L'entame des travaux imminente...

Comme cela était presque prévu, la variante dite "éthérée", c'est à dire l'option à deux pylônes-porteurs, celle plus "élastique" et qui ne "bouche" point outre mesure le paysage ambiant, surtout au centre de la structure porteuse d'allant, du tablier principal comme disent les initiés (au lieu de trois comme l'on verra plus loin) vient d'être selon des sources recoupées définitivement retenue par les membres de la Commission mixte ad hoc (Ministère-Direction locale des Travaux Publics-Autorités de la wilaya) chargée de trancher entre les deux groupes de génie civil brésiliens qui avaient été choisis en dernier recours, et qui étaient en lice pour la réalisation du futur pont-viaduc "Transrhumel" à Constantine ( 1150 mètres de long, 20 mètres de large et désengorgera en parallèle les Cités Loucif, Emir Abdelkader, les zones de Djebel Ouahch ainsi que le CHUC. Une infrastructure "suspendue" supplémentaire sur le Vieux rocher chargée de relier les deux rives de l'Oued Rhumel comme son nom l'indique, entre l'emplacement de l'ex-E.R.M.T sise sur le plateau du Mansourah et celui d'El-fedj, près de l'actuelle agence du C.P.A (Crédit Populaire Algérien), ex-Hôtel Transatlantique. -Le groupement brésilien Andrade Guttierez et sa variante "élastique" décroche le marché... Il faut bien savoir signaler que les autorités algériennes, tout aussi bien locales que centrales, en charge de mener à bien la concrétisation d'un Projet-phare tel celui du viaduc Transrhumel pour notamment assurer davantage de flux, de facilitation des déplacements de la population de l'antique Cirta et celui du transport public en général, un ouvrage technique qui viendra alléger de manière fort consubstantielle les tensions tellement revêches que ne cesse de gérer au jour le jour l'antique pont de Sidi -Rached, ont toujours affirmé que le début des travaux serait entamé dans les quelques petites semaines qui suivront le choix de l'entreprise qui s'occupera d'un tel chantier. Selon un cadre supérieur activant dans ce registre spécifique, l'entame des travaux en question serait même imminente pour pouvoir notamment honorer comme il se doit les délais de 03 années à partir de la date inhérente à l'ordre de service. Des délais avancés par les deux groupes des travaux publics et de génie civil provenant de la République fédérale du Brésil qui étaient en ultime concurrence pour décrocher le marché constantinois. En l'occurrence, les entreprises des bords du fleuve Amazone "ODERBRECHT" et "Andrade GUTTIEREZ. -Jusqu'à 150 Millions d'Euros de coût de réalisation, avec l'éventualité toujours présente de revoir l'estimation à la hausse... Il faut également savoir préciser au passage, pour paraphraser in extenso les propos du même cadre cité précédemment , "à l'intention tout particulièrement de ceux parmi les larges pans de la population de la ville qui croient presque dur comme fer avoir affaire là à un chantier lourd, compliqué voire tout simplement chimérique comme nous ne cessons de l'entendre ça et là, que pareilles infrastructures restent des ouvrages pas vraiment très coûteux, loin d'être prosaïquement ruineux. L'on parle pour l'ouvrage qui nous intéresse d'un budget, préliminaire s'entend, qui varie entre 80 et 150 Millions d'Euros, soit à peu de choses près 15 Milliards de Dinars Algferiens.
Avec à la clé l'utilisation de procédés techniques plus que maîtrisés depuis par exemple la mise sur pieds du "Golden Gate" de San Francisco (USA) et les tout débuts des années 1930.
Ainsi, étant donné qu'aussi bien le groupe retenu pour pareille circonstance ( le consortium A.Guttierez et donc sa variante à deux pylônes-porteurs seulement-Ndlr) que le second ne cessent de construire sur moult continents de la planète pareils viaducs depuis l'an 1948, un capital-experience loin d'être négligeable, avec toujours l'introduction d'une nouvelle technologie de pointe, la livraison de ce projet ne saurait dépasser les Trente six mois en question." Effectivement, quand on sait- c'est là un fait qui a toujours été mis en filigrane par les premiers responsables de la Direction des Travaux Publics de la wilaya de Constantine- que pratiquement 50% du projet représentent uniquement les volets propres à l'Aménagement, moult connaisseurs ne font par voie de conséquence qu'abonder dans le même sens de notre consultant de tantôt.
Rappelons que la libération du Site de Bardo rentre également en ligne de compte pour la pose d'un des deux pylônes porteurs de l'ouvrage d'art en question... à l'instar bien évidemment d'une bonne part de cette aire interurbaine ainsi libérée appelée à accueillir dans un futur que les décideurs espèrent des plus "proche" les fameuses Tours au design moderniste et futuriste que tout le monde sait. Pour rappel là aussi, le 2 juillet dernier M.Abdelmalek Boudiaf, wali de Constantine, accompagné de Son Excellence l'Ambassadeur du Brésil en Algérie avaient supervisé conjointement la présentation des deux projets aux fins d'évaluation des deux propositions qui étaient restées en lice avant la désignation finale du groupement gagnant. M.Boudiaf avait qualifié à l'époque cette démarche de "stricte réalité tangible".
M. Amar Remache, DTP, avait qualifié le futur pont-viaduc de "valeur ajoutée" pour celle qui est déjà considérée comme une ville des ponts. Quant au représentant diplomatique plénipotentiaire du président Lulla Da Silva dans notre pays (avec lequel notre Chef de l'Etat a parlé du projet en question lors d'un précèdent sommet international tenu en Asie), celui-ci avait remis sur le tapis la donne intitulée "Oscar Niemeyer".
Du nom de ce célèbre designer et architecte cubiste universel, concepteur de l'Université de Aîn-El-Bey-Constantine dans les années 1970. Mais aussi de la nouvelle capitale fédérale de son pays, Brasilia, vers les débuts des années 1980. Insistant dans le même sillage sur le savoir-faire des ingénieurs et autres techniciens du pays des bords de l'Amazonie. Cependant, le choix de ces deux groupes brésiliens n'est guère fortuit puisque celui-ci est parvenu de très haut parmi la sphère des décideurs d'Algérie. De la part même du Président Abdelaziz Bouteflika en personne, lui qui a toujours fait de la Coopération Sud-sud, celle notamment entrant dans le cadre du NEPAD, un "véritable sacerdoce" (sic). Tout en se faisant un point d'honneur à "diversifier les sources de partenariat pour une moindre dépendance" comme il ne cesse de le répéter. -Transrhumel et Sidi Rached, une simple histoire de complémentarité... Quoi qu'il en soit, après une première ouverture des plis en date du 24 mai dernier, des consultations de gré à gré entamées dès le 17 mars de l'année en cours, une prolongation des échéances, qui s'était imposée presque de facto en raison d'une certaine complexité du dossier en question, qui fut fixée au 2 juillet dernier, date à laquelle les membres de la Commission ad hoc d'évaluation avaient passé au crible fin les deux propositions en lice, avec trois critères référentiels à la clé ( Qualité de fonctionnement notée sur 50 points, Intégration du projet dans le site géographique de la ville notée sur 35 points, Qualité de l'incipit proposé notée sur 15 points), la variante Andrade Guttierez et ses deux pylônes semble avoir ainsi "séduit nos décideurs à cause notamment et sans doute de cette aération du paysage et le maintien de la vue ouverte, mais aussi de l'aspect purement financier, très raisonnable somme toute pour un ouvrage d'art censé résister au moins une centaine d'années" nous a-t-il été ajouté en guise de conclusion. N'étant guère appelé, en aucune façon tient-on à préciser à ce sujet, pour jouer les rôles d'un quelconque substitut, l'ancestral pont de Sidi Rached (l'on fêtera le centenaire de celui-ci en l'an 2012) gardera "intacts" son prestige et son aura d'antan. Puisque jamais le transrhumel ne le dépassera en hauteur ni en envergure. C'est déjà ça... pourrait-on dores et déjà commenter au sein de la large cantonade des milieux des traditionalistes.

Nasser Foura


Le Maghreb - 25 avril 2009

Le projet coûtera 15 milliards de dinars
Constantine aura bientôt son viaduc

La Direction des travaux publics (DTP) a annoncé, mercredi, que tous les facteurs sont réunis pour le lancement des travaux du viaduc "Trans-Rhumel" de Constantine. La même source précisera que dès la délivrance du visa qui permettra l'engagement de l'ordre de service (ODS), le chantier sera entamé, affirmant que les études sont achevées, tout en soulignant que les réserves techniques qui avaient été émises sont levées. Quant à l'enveloppe mise en place au titre du programme quinquennal 2005-2009, elle est de 15 milliards de dinars, qui permettra le financement de cet ouvrage auquel de nombreux Constantinois refusent de croire, compte tenu de sa dimension, mais c'est le commencement des travaux qui vont les convaincre. Ce futur pont aura une longueur estimé à 1150 m qui lui permettra de faire la jonction entre les deux rives du Rhumel à plus d'une centaine de mètres au dessus du lit de l'oued, la conception de ce dernier sera en parfaite harmonie avec l'environnement. On soulignera que le maître d'ouvrage algérien à imposer au groupement brésilien Andrade Gutierrez le respect de certains critères qui caractérisent ce site, à savoir les paramètres de sécurité, de sismicité de la zone et le phénomène de glissement de terrain qui caractérise la vallée. Un ingénieur de la DTP affirmera que ce pont sera conçu selon la technique des haubans qui consiste à renforcer le projet de câbles partant d'un pylône supportant le tablier. La réalisation de ce projet prendra 36 mois, pour une longueur de 1.150 m, contre une largeur de 27 mètres pour deux voies situées de part et d'autre des pylônes effilés ; quant à sa hauteur, elle sera de 130 mètres, ce qui signifierait pour la ville de Constantine, le règlement d'énormes problèmes de la circulation automobile. Ce projet est une ouvre d'art, voire un défi, un très grand virage qualitatif dans l'histoire des grandes réalisations de l'Algérie d'aujourd'hui. Il faut dire que ce viaduc fera de Constantine une toile bien peinte, une ville nouvelle digne de son histoire.

Malika A.


Liberté - 9 mai 2009

Réalisation du Trans-Rhummel
Le lancement des travaux prévu pour demain

Le lancement des  travaux de la réalisation du nouveau pont est prévu pour demain, selon le premier responsable de la wilaya de Constantine. En effet, la première tranche de l'enveloppe financière réservée à ce projet, qui est de 15 milliards de DA, a été débloquée la semaine dernière.
Le Trans-Rhummel, l'un des grands ouvrages inscrits sur l'agenda des responsables locaux et qui devra s'étendre sur une longueur de 1 700 m, reliera les deux rives de la ville, du plateau du Mansourah à l'avenu Aouati-Moustapha. Ce pont doit supporter deux voies de circulation de 3,50 m par sens, soit4 voies au total, et une emprise centrale pour le passage du futur tramway. Ainsi, une bouffée d'oxygène sera apportée à la circulation au centre de la ville à travers ce pont censé réduire la tension sur les infrastructures urbaines existantes à Constantine, permettant ainsi de dévier une partie du trafic et d'améliorer les conditions de circulation.

Betina S.


La Nouvelle République - 13 octobre 2009

Constantine : conception d'un viaduc géant

La conception du viaduc géant de Constantine a pris en compte «l'évolution de l'architecture des ponts de la ville du Rocher», selon le représentant de la société brésilienne en charge de la réalisation du projet. Le viaduc fait également, de par l'approche moderniste qui a été retenue, un «clin d'oil» à Oscar Niemeyer, l'architecte brésilien, concepteur du premier grand campus de l'université de Constantine, a-t-il ajouté.


El Watan - 13 octobre 2009

Projet du transrhumel
Le chantier à l'arrêt

Prévus pour le mois de juillet passé, les travaux du projet du transrhumel de Constantine ont été suspendus suite au refus de la commission nationale des marchés de désigner un bureau d'étude pour le suivi technique. Le motif avancé pour justifier cet arrêt est la non-conformité du marché au cahier des charges. Devant cet état de fait, l'administration a entrepris des démarches auprès du ministère des Travaux publics pour relancer les travaux sous l'égide du contrôle technique des constructions (CTC), en attendant de lancer un autre avis d'appel d'offres national et international pour la désignation d'un nouveau bureau d'étude. Par ailleurs, l'entreprise brésilienne, Constructora Andrade Gutierrez, ayant décroché le marché pour la réalisation du pont, le plus grand d'Algérie, et dont le montant est estimé initialement à plus de 14 milliards de dinars, est à cheval aujourd'hui sur, entre autres, l'installation du chantier et le sondage. Selon le 1er responsable de l'entreprise, qui a fait un exposé sur le projet, dimanche dernier au siège de la wilaya, sis à la cité Daksi, en présence du wali et des membres de l'exécutif, le glissement de terrain affectant Constantine, qui n'est en fait d'aucun danger pour le projet en lui-même, n'empêchera pas la réalisation des travaux, car il est déjà prévu la mise en place de fondations adaptées au phénomène. L'ouvrage, devant être réceptionné en 2012, sera caractérisé par une sécurité maximale (tablier avec bretelle d'accès et sortie) et une résistance aux séismes et vents en conformité avec les normes Eurocodes et règlements parasismiques locaux. Il sera d'une longueur totale de 1 119 m, allant de la place des Nations unies au Mansourah, et rendra fluide la circulation, tout en offrant des accès sûrs et de qualité aux piétons.

Par S. B.

La Tribune - 13 octobre 2009

Transrhummel : les glissements de terrain jugés superficiels

Le groupe brésilien Andrade Gutierrez, qui associe le bureau d'études «COWI», chargé de la réalisation à Constantine du viaduc géant communément appelé le Transrhummel, a  re-présenté le projet dimanche dernier au nouveau siège de la wilaya situé à la cité Daksi. En présence d'un émissaire dépêché par le ministère des Travaux publics et des autorités locales, les Brésiliens ont  redéfini les contours de ce méga-chantier engagé à Constantine et dont le coup prévisionnel avoisine les 14 milliards et demi de dinars. «Les études du sol sont en phase de finition et on en décèle que des glissements superficiels», concluent les ingénieurs. Ainsi, la crainte sur les affaissements est dissipée. L'entame des gros travaux qui prendront effet après la désignation d'un bureau d'études et de suivi national, comme le stipulent les textes puisque cette opération s'inscrit dans le cadre d'une coopération Sud-Sud, n'est qu'une question de jours. Un appel d'avis d'offres devrait être lancé incessamment pour désigner le cabinet devant assurer l'évolution des travaux. Il faut savoir que le choix du premier bureau a été rejeté faute de points en commun avec l'actuel cahier des charges. Sur un autre plan, le CTC pourrait faire son offre aux côtés d'autres bureaux, a précisé le wali. Dans le cas contraire, le service technique de la willaya  est sollicité pour faire son suivi «en parallèle» avec le bureau qui aura cette responsabilité. C'est dans le but de rester dans la norme du coût initial que ce suivi mixte est souhaité. En somme, le groupe brésilien s'est installé depuis plusieurs mois et n'attend que les bureaux pour entreprendre l'ouvre qui sera fin prête d'ici à 2012. Pour rappel, le Transrhummel, long de 1 119 mètres, reliera les deux rives de la cité millénaire. C'est-à-dire la place dite El Fedj au plateau El Mansourah. Un projet qui devrait désengorger la partie haute de la ville en ce qui concerne le trafic routier. 

N. H. 


Le Quotidien d'Oran - 15 février 2010

Le huitième pont de Constantine sur la bonne voie

par A. Mallem

Où en est actuellement le projet de construction du 8e grand pont de Constantine, le Transrhumel ? Qu'en est-il de l'entretien des autres ponts de la ville des rochers par les organismes concernés, à savoir la direction des Travaux publics et l'APC ? Telles ont été les thèmes soumis à débat et discutés hier au cours de l'émission «Forum» diffusée sur les ondes de la radio régionale.

  En l'absence d'un représentant de la municipalité, celui de la DTP, en l'occurrence M. Dib, chef de service développement des infrastructures de base, s'est retrouvé seul sur le plateau pour répondre en direct aux questions des journalistes et des auditeurs qui intervenaient par téléphone.

  D'un coût global de 15 milliards de dinars, le futur grand pont, qui enjambera le Rhumel sur une distance de 1.200 mètres, reliera le quartier de Djenane Ezzitoune aux hauteurs du chemin forestier. Il sera construit suivant les normes de la dernière technologie en la matière en s'appuyant, comme le pont du barrage de Béni Haroun, sur des haubans, explique M. Dib. Ce responsable indique que la durée de réalisation du projet a été fixée à 32 mois. Elle pourrait toutefois être réduite avec le consentement du partenaire brésilien. Il donnera les explications techniques essentielles sur cet ouvrage géant qui sera soutenu par 8 piliers et comportera une double voie de circulation automobile qui surplombera le Chalet, Sidi-Rached, pour aboutir à la cité des Castors et rejoindre le rond-point du Ziadia. Ainsi, dans le futur, grâce au Transrhumel, les habitants de Ziadia pourront rejoindre la rive ouest et le quartier de Djenene Ezzitoune ainsi que le boulevard de la Soummam qui relie Boussouf au stade Hamlaoui, en seulement 5 minutes par voiture. La route comportera également des passages piétons dans les deux sens qui seront protégés par des glissières métalliques. Etablissant une situation du projet, le représentant de la DTP a rappelé que la phase préparatoire a démarré au mois de juillet par les études techniques et de faisabilité menées par l'entreprise brésilienne Guttierez Andrade chargée de la réalisation. Celle-ci vient d'installer sa base de vie au niveau de l'ancienne fourrière municipale ainsi que la centrale à béton tandis que le matériel arrive au fur et à mesure au port de Skikda. «Jusqu'à présent, nous avons comptabilisé 15 sorties sur le terrain dans le cadre de la délimitation du parcours de la route. 99 % de celui-ci se trouvent maintenant libérés et il ne reste que quelques détails à régler. En ce qui concerne les habitations se trouvant sur le parcours et qui pourraient disparaître, nous avons recensé uniquement 2 ou 3 concernées», explique M. Dib.

  Pressé de fournir une date approximative du début du chantier de construction du pont, l'invité de l'émission dira: «Selon les évaluations faites, nous pouvons dire que le chantier de construction du pont démarrera probablement dès le 15 mars prochain à partir du chemin forestier, et tout le parcours de la route sur ce chemin fortement boisé, c'est-à-dire pas plus d'une centaine de mètres environ, sera reboisé par la suite. A compter de cette date, il ne restera alors que 30 mois comme délai de réalisation de tout le projet», a tenu à préciser M. Dib.

  Dans ce projet, la question du transfert de technologie a été également prise en compte, révèle M. Dib, qui explique que le partenaire brésilien s'est engagé à former les ingénieurs algériens. La formation se déroulera sur le site et le chantier pourra également recevoir des étudiants de l'université de Constantine pour des journées de formation et d'information sur les dernières techniques de construction des ouvrages d'art. Cette question a amené les animateurs à parler de la main-d'ouvre affectée au projet. Si le responsable de la DTP n'a pu fournir des chiffres à ce sujet, il dira néanmoins que l'encadrement technique du projet est entièrement brésilien et est constitué de 26 ingénieurs environ.

  La seconde partie de l'émission relative à la maintenance a été seulement passée en revue du fait de l'absence du représentant de l'APC, organisme auquel échoit l'entretien de la plupart des petits ponts de Constantine. Dans ce cadre, le représentant de la DTP dira que les ponts stratégiques de la ville sont soumis à des visites annuelles et des inspections détaillées avec expertises et éventuellement travaux de réparation suivant les dommages subis. Il cite l'exemple du pont de Sidi-M'cid dont les câbles ont été refaits en 2001 pour 11 milliards de centimes, ceux-ci ayant été usinés spécialement en Italie pour cet ouvrage.

Le Transrhumel ...en perspective (article paru dans Miroir de Constantine) pdf

Un article d'El Watan évoquant le projet Transrhumel.

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Lancement des travaux le 16 septembre 2010

Le Quotidien d'Oran - 16 septembre 2010

Début aujourd'hui: des travaux du Transrhumel par A. Mallem

Le coup d'envoi des travaux de terrassement devant précéder ceux de réalisation du pont géant, le Transrhumel, sera finalement donné aujourd'hui, jeudi, indique un communiqué de presse du cabinet du wali de Constantine.

Un lancement après que ce chantier eut connu un retard de plusieurs mois, retard imputé, selon nos informations, aux procédures administratives pour la désignation du bureau d'études chargé du suivi technique ainsi qu'à la procédure d'appel d'offres pour le choix de l'entreprise sous-traitante.

D'autres informations mettent en avant un problème relatif à la délivrance des autorisations techniques par les organismes étatiques compétents.

La réalisation de cet ouvrage géant, que toute la population attend avec curiosité et qui représentera le 8e pont qui traversera les gorges du Rhumel à Constantine, durera 34 mois selon une première estimation faite au début de l'année 2010, et coûtera globalement 15 milliards de dinars. Le pont enjambera la rivière du Rhumel sur une distance de 1.119 mètres, en partant de la place de l'ONU dans le quartier de Djenene Ezzitoune, à l'ouest de la ville, pour rejoindre les hauteurs du plateau du Mansourah en surplombant la pinède à flanc de colline près de la gare centrale de la Société nationale des transports ferroviaires et le chemin forestier. Il desservira pratiquement toute la partie sud de la ville grâce à des échangeurs qui seront réalisés dans ses deux issues. Le pont comportera deux voies de circulation d'une largeur de 3,5 mètres chacune et des passages piétons qui seront protégés par des glissières métalliques. Selon les concepteurs du projet, une fois terminé, le Transrhumel permettra aux habitants du quartier Ziadia situé aux piémonts de djebel Ouahch, de rejoindre le quartier ouest de la ville et partant, le centre-ville, en 5 minutes seulement. L'ouvrage sera conçu pour résister aux séismes et aux vents et sera sécurisé suivant les normes internationales résultant des technologies les plus avancées en matière de construction d'ouvrages.

Signalons enfin, que l'encadrement technique de ce projet est assuré par 26 ingénieurs, tous brésiliens, et que la question du transfert de technologie sera assurée par l'entreprise Guttierez Andrade qui est chargée de la réalisation. En effet, selon les déclarations faites au mois de février passé par des responsables des travaux publics, le partenaire brésilien s'est engagé à former sur le site du chantier les ingénieurs algériens et à accueillir les étudiants de l'université de Constantine pour des journées de formation et d'information.

 El Watan - 16 septembre 2010

Coup d'envoi du chantier du transrhumel

Le coup d'envoi officiel des travaux de réalisation du transrhumel de constantine, 8ème  pont dans la ville du vieux rocher, a été donné dans la matinée de ce jeudi, à proximité de la faculté de médecine sise à la cité du chalet des pins.
Une enveloppe de près de 15 milliards de dinars a été dégagée pour la réalisation de ce projet, qui sera réceptionné d'ici 2013, soit pour une durée de 36 mois.
Le bureau d'études multinational dar al handasah, désigné pour le contrôle et le suivi, accompagnera l'entreprise brésilienne Andrade Gutierrez qui sera chargée de la réalisation.
D'une longueur de 1 119 m, le pont reliera les deux rives de ville, de la place de l'ONU au plateau du Mansourah. 

Selma Benabdelkader

El Watan - 18 septembre 2010

Transrhumel de Constantine
Lancement des gros travaux


Vue aérienne des quartiers qui seront traversés par le viaduc.

L'ouvrage qui devra être réceptionné en 2013 donnera une autre dimension à la ville du Vieux rocher.

Le lancement officiel des gros travaux du projet du viaduc de Constantine, plus connu par le TransRhumel, a eu lieu, jeudi dernier, sur le site se trouvant à proximité de la faculté de médecine, sise à la cité du Chalet des pins, sur la route de Batna. La réalisation du 8ème pont de la ville, premier du genre depuis l'indépendance dans le Vieux rocher, a nécessité une enveloppe de près de 15 milliards de dinars pour un délai de 36 mois. L'ouvrage devra être réceptionné en 2013. Le bureau d'études multinational Dar Al Handasah, désigné pour le contrôle et le suivi technique, après de longues procédures administratives, accompagnera l'entreprise brésilienne Andrade Gutierrez, chargée de la réalisation. Les lenteurs enregistrées dans le choix de ce bureau ont engendré un retard de plusieurs mois pour l'un des projets structurants du Président et dont le lancement a été prévu dans le précédent plan quinquennal 2005-2009. Notons que l'ouvrage sera caractérisé par une sécurité maximale (tablier avec bretelles d'accès et de sortie) et une résistance aux séismes et vents en conformité avec les normes Eurocodes et  les règlements parasismiques locaux. D'une longueur totale de 1119 m, il reliera les deux rives de ville, de la place de l'ONU au plateau du Mansourah. L'on saura auprès du chef de projet, Josephe Brum, que pas moins de 500 personnes, toutes spécialités confondues, seront recrutées dans le cadre de ce projet. Ce futur pont géant permettra de desservir toute la partie nord et est de la ville, particulièrement les cités Sakiet Sidi Youcef, Ziadia, Djebel El Ouahch, Daksi et Oued El Had, qui seront ralliées en moins de 10 mn à partir du centre-ville où l'ouvrage prendra naissance à la place des Nations unies, dans la zone stratégique de Djenane Zitoune, et ouvrira des accès sur le boulevard Che Guevara et la RN5 d'où les automobilistes pourront rejoindre en un temps relativement court les cités Boussouf, 5 juillet 1962, Fadila Saâdane et  la route menant à la zone industrielle Palma au plateau de Aïn El Bey. De par sa taille, son emplacement, sa structure et ses formes futuristes, ce chef-d'oeuvre transformera de manière radicale le paysage sur les rives du Rhumel. Un atout touristique qui donnera une autre dimension à la ville du Vieux rocher.    

Selma Benabdelkader


Le Temps d'Algérie - 22 septembre 2010

Après un retard de près d'une année
Lancement des travaux du transrhumel


Le coup d'envoi officiel des travaux de réalisation du 8e pont transrhumel de Constantine, a été donné, jeudi dernier, par les autorités locales de la ville. Ce projet sera réceptionné d'ici à 2013, soit pour une durée de 36 mois et coûtera 15 milliard de dinars.
«Aucune réévaluation financière n'a été faite», a affirmé Abdelmalek Boudiaf wali de constantine. A noter que la réalisation a été confiée à l'entreprise brésilienne Andrade gutierrez et le bureau d'études multinational  dar Al Handasah a été désigné pour le contrôle et le suivi des travaux côté technique après de longues procédures administratives.

D'une longueur de 1119 m, le pont reliera les deux rives de ville, de la place de l'ONU au plateau du Mansourah. Il est à noter également que la réalisation du 8e pont de la ville est exceptionnelle du moment qu'il sera le  premier du genre depuis l'indépendance dans le Vieux-rocher.
Quant aux retards enregistrés dans le lancement des travaux, ils ont été attribués au  choix du bureau  d'études. Notons que l'ouvrage sera caractérisé par une sécurité maximale (tablier avec bretelles d'accès et de sortie) et une résistance aux séismes et aux vents en conformité avec les normes Eurocodes et les règlements parasismiques locaux.
Le chef de projet, Josephe Brum, a souligné pour sa part que pas moins de 500 personnes, toutes spécialités confondues, seront recrutées dans le cadre de ce projet.Sur un autre volet, ce pont géant permettra de desservir toute la partie nord et est de la ville, particulièrement les cités Sakiet Sidi Youcef, Ziadia, Djebel El Ouahch, Daksi et Oued El Had, qui seront ralliées en moins de 10 mn à partir du centre-ville où l'ouvrage prendra naissance à la place des Nations unies, dans la zone stratégique de Djenane Zitoune, et ouvrira des accès sur le boulevard Che Guevara et la RN5 d'où les automobilistes pourront rejoindre en un temps relativement court les cités Boussouf, 5 juillet 1962, Fadila Saâdane et la route menant à la zone industrielle Palma au plateau de Aïn El Bey. Ainsi, les constantinois devront prendre leur mal en patience durant 3 ans à cause des désagréments que pourront causés les travaux. En tout cas, le résultat en vaudra la peine, selon le wali.

I. T.

La Tribune - 3 janvier 2012

Une rallonge de 14 milliards de dinars pour le projet du trans-rhumel de Constantine

Une rallonge financière de 14 milliards de dinars vient d'être accordée pour la "revalorisation" du projet du viaduc géant trans-rhumel en cours de réalisation à Constantine, a indiqué lundi le directeur des Travaux publics.
Ce projet avait fait l'objet d'une étude de revalorisation dans l'optique de "tirer le maximum de profits" de cet ouvrage qui, une fois réceptionné, desservira les parties nord et est de la ville, notamment les quartiers Ziadia, Djebel Ouahch, Oued El Had, Sakiet Sidi-Youcef et Daksi,"étranglés" par des bouchons constatés au quotidien, a souligné M. Amar Remache à l'APS.
Ce nouvel investissement qui s'ajoute au coût initial de près de 15 milliards de dinars inscrit pour la réalisation de ce viaduc géant, sera consacré à la réalisation de "modifications techniques" décidées dans le cadre de cette étude de revalorisation, a précisé le même responsable.
M. Remache a affirmé dans ce contexte que les modifications qui seront apportées à la structure porteront sur "plus d'un volet" parmi lesquels le renforcement de l'ouvrage, son embellissement et sa jonction avec l'autoroute Est-Ouest.
La réalisation de cette dernière jonction nécessitera à elle seule une enveloppe financière de plus de 5 milliards de dinars, a fait savoir le même responsable, précisant que ce futur ouvrage sera raccordé à l'autoroute Est- Ouest à partir du plateau d'El Mansourah sur un tronçon de près de 7 km dont 4 km de tracé neuf.
Il s'agit-là, a souligné le même responsable, d'une initiative qui "assurera sans doute davantage d'efficience dans l'exploitation de ces nouvelles infrastructures de base avec, en prime, une "valeur ajoutée" en terme d'esthétique urbaine.
S'agissant de la cadence des travaux de réalisation de ce futur trans-rhumel, M. Remache a affirmé que le chantier avance à un rythme "appréciable", les travaux de fondation ayant été entièrement achevés.
Lancé en travaux en septembre 2010, cet ouvrage d'art devant relier les deux rives de l'Oued Rhumel, depuis la place de l'ONU jusqu'au plateau d'El Mansourah, sur une distance de 1.150 mètres, sera réceptionné "en juin 2013", a assuré le même responsable, précisant qu'aucune contrainte technique n'a été jusqu'à présent soulevée par le groupement brésilien Andrade Gutierrez chargé de sa réalisation.
Ce huitième pont qui vient s'ajouter aux ouvrages emblématiques de la cité du Vieux Rocher, sera réalisé sur une hauteur d'environ 130 mètres, a-t-on rappelé à la DTP.

El Watan - 27 février 2012

Réalisation du trans-Rhumel à Constantine
Un taux d'avancement de 30%

Il est à espérer que les délais d'exécution de ces grandioses projets structurants pour la ville seront respectés, surtout que la population en ressent les désagréments depuis déjà bien longtemps.Lors de l'émission Forum de Cirta, hier, l'on apprend du directeur régional de l'agence nationale des autoroutes (Ana), Ahmed Debah, que le taux d'avancement des travaux de la dernière partie du tronçon de l'autoroute Est-Ouest, qui s'étend sur une distance d'une soixantaine de kilomètres dans la wilaya de Constantine, a dépassé les 85% et qu'elle sera ouverte à la circulation cet été. La dernière partie, soit 30 km, débute de l'échangeur d'El Meridj jusqu'aux limites de la wilaya de Skikda, plus précisément dans la commune de Zighoud Youcef. «Sur ces 30 km, 5 km sont en cours de travaux; ils se trouvent entre la commune de Didouche Mourad et celle de Zighoud Youcef, précisément au niveau des points kilométriques 218, 208, 227», a-t-il déclaré. Le même responsable a expliqué que ce sont des opérations de remplissage et d'aménagement des chaussées. «La nature géologique dure de cette zone exige des mesures spéciales, notamment pour les travaux de creusement au niveau du dernier tunnel, à Zighoud Youcef, au lieudit Contour», a-t-il indiqué. Il a annoncé que les travaux de la partie droite du tunnel de Djebel Ouahche sont achevés à 100%, et que sur la partie gauche il reste 360 m² à finir. Pour sa part, le directeur des travaux publics, Ammar Remache, informera que le projet du Trans-Rhumel, devant être livré en juin 2013, enregistre 30% de taux d'avancement des travaux. Il a assuré que pratiquement toutes les contraintes ont été levées et que plusieurs mesures ont été prises pour libérer le tracé de ce pont. Durant cette même rencontre radiophonique, le président de la commission de wilaya chargé du suivi du projet, Aziz Benyoucef, a demandé aux services de la commune de Constantine de présenter rapidement la liste des familles recensées habitant le chemin forestier, par lequel le pont devra passer, et d'activer l'aménagement d'un nouvel accès du côté de la caserne sur le plateau d'El Mansourah afin de faciliter le déplacement des riverains. Toujours dans le souci de libérer le tracé du chantier, plusieurs opérations de déplacement des réseaux d'AEP, d'électricité, du gaz et du téléphone ont été réalisées, alors que d'autres sont en cours, avec notamment le déplacement de 5 conduites d'eau, 5 conduites du gaz et 7 câbles électriques.                                             

Ratiba B.

El Watan - 1er septembre 2012

Travaux du transrhummel à Constantine
Plus de 40% de taux d'avancement

Impatiemment attendu, le pont futuriste va son petit bonhomme de chemin, en causant bien des désagréments. Les travaux de réalisation du viaduc Transrhummel de Constantine, enregistrent un taux d'avancement des travaux de plus de 40%, selon le directeur par intérim des travaux publics de la wilaya, Abdeldjalil Djeha, qui précise qu'il a déjà été procédé à l'installation du ferraillage et collage, la réalisation des murs de soutènement pour arrêter le glissement, et l'installation des réseaux d'eaux souterraines. « Après le règlement de certaines contraintes à l'origine de la perturbation du projet, comme le foncier et les glissements de terrain, la construction des fondations et des pieux avance rapidement, surtout avec la disponibilité des moyens adéquats », a déclaré notre interlocuteur. Ce dernier a rappelé que ce projet de très grande envergure, ayant nécessité une enveloppe financière d'un coût de 15 milliards de dinars, a été inscrit dans le cadre du développement de l'infrastructure routière et autoroutière de la wilaya. C'est une infrastructure de base dont l'objectif principal est de donner une fluidité de circulation entre les deux rives du Rhummel. L'ouvrage, d'une longueur appréciable de 1150 m, fera la jonction entre le Vieux Rocher et les hauteurs du Mansourah ; il desservira pratiquement toute la partie sud de la ville, particulièrement la grande cité de Sakiet Sidi Youcef et ses prolongements vers celles de Ziadia, Djebel El Ouahch, Daksi et les Frères Abbès (ex-Oued El Had). Du côté du centre-ville, il prendra naissance à la place de l'ONU (ex-hôtel Transatlantique), dans la zone stratégique de Djenane Ezzitoune, qui constitue un véritable carrefour s'ouvrant sur Aïn El Bey et également sur les Cités Fadila Saâdane, 5 Juillet, Boussouf et la zone industrielle Palma. La partie principale du viaduc s'étend sur une longueur de 756 m² et une largeur de 20 m², avec deux petits ponts d'entrée sur les côtés nord et sud, respectivement de 187 et 84 m de long dégagés vers la route du Chalet des Pins et celle de la cité Emir Abdelkader. Il est d'une hauteur maximale, sous les pieux, de 136 m avec une voirie double d'une largeur de 27,37m, et un trottoir de 1,5m. Il repose sur huit piles entre les deux culées et de cinq rampes d'accès. La mise en service de cette partie est prévue pour le premier semestre de 2014. Notre interlocuteur nous fait savoir que plus de 16 milliards de dinars ont été inscrits pour effectuer l'extension de ce viaduc qui le reliera à l'autoroute Est-Ouest, dont l'étude est en cours. Pour rappel, la réalisation du Transrhummel est à la charge de l'entreprise brésilienne  Andrade Gutierrez, et le suivi technique à celle du bureau d'étude Dar El Handassa.

Ratiba B.


Le Temps d'Algérie - 24 octobre 2012

LE TAUX D'AVANCEMENT DES TRAVAUX A ATTEINT 40%
Le transrhumel de Constantine réceptionné fin mars 2014


L'ambassadeur du Brésil en Algérie, Son Excellence Henrique Sardinha Pinto, a assisté hier, avec le wali de Constantine, à la séance d'évaluation des travaux du transrhumel présentée par le directeur régional de l'entreprise brésilienne Andrade Gutierrez, chargée de la réalisation du viaduc pour un montant de 15 milliards DA avant la nouvelle rallonge qui serait du même ordre. «Le taux d'avancement des travaux est de 40%», a indiqué le directeur régional de l'entreprise avant de préciser que le rythme de travail sera accéléré, car, dira-t-il, «les contraintes rencontrées sur le site et liées surtout à la topologie et aux glissements de terrain sont dépassées», avant d'ajouter que le projet sera réceptionné fin mars 2014. Notons que la première date avancée pour la réception du viaduc était prévue au cours du 1er semestre de l'année prochaine, soit 2013.

D'autres contraintes ont été rencontrées sur le tracé entravant l'avancement de certains chantiers et qui ont été examinées et discutées par les autorités locales. Il s'agit notamment de la fibre optique appartenant à un opérateur de téléphonie privé se trouvant sur l'itinéraire du chantier et qui a été déplacée suite à la demande formulée par le maître d'ouvrage, la Direction des travaux publics (DTP).

Aussi, il y a eu le déplacement d'une fibre optique d'Algérie Télécom au niveau des cités Castors et Ziadia. De leur côté, les services de Sonelgaz ont affirmé le déplacement de 5 conduites de gaz et de 7 câbles électriques. Une convention entre la DTP et Sonelgaz a été notifiée.

De même pour le déplacement de cinq conduites d'eau. Par ailleurs, lors de cette réunion, il a été évoqué qu'il s'agit sans doute, en matière de travaux publics et d'ouvrages d'art, de la plus importante réalisation depuis l'Indépendance dans la cité du Vieux-Rocher.

D'une longueur de 1119 m, ce viaduc géant, au design futuriste, permettra à Constantine de recouvrer son aura d'antan et de récupérer son statut de capitale de l'Est algérien. Conçu pour faire la jonction, au-dessus de l'oued Rhumel, entre la place de l'ONU, au centre-ville, et les hauteurs de Constantine, ce projet commence à prendre forme.

D'ailleurs, les responsables brésiliens ont avoué qu'après la réception, ils procéderont à la publication d'un livre sur cet ouvrage qui sera considéré comme «une archive pour l'architecture de Constantine et tracera l'expérience de l'entreprise dans ce genre de construction». «Des techniques de pointe ont été utilisées pour maîtriser les glissements de terrain constatés lors des premières phases de terrassement», ont assuré les mêmes responsables qui ont fait part de l'utilisation de «tiges d'ancrage», un procédé qui a permis de redresser les parties de terrain rebelles.  

La réalisation de l'ouvrage proprement dit se déroule sur un sol «plus ou moins commode», même si des pieux d'une profondeur de plus de 60 m ont été nécessaires pour permettre une mise en place des plus fiables des huit pylônes sur lesquels le tablier du futur transrhumel sera posé.

I. T.


El Watan - 25 octobre 2012

Projet du transrhumel de Constantine
Le viaduc sera achevé en 2014
Estimés au début à 15 milliards de dinars, les travaux coûteront finalement presque le double.
Le président du département Moyen Orient, Afrique du nord et Asie, au sein du groupe brésilien Andrade Gutierrez, Clovis Martines, a annoncé, hier, le lancement officiel des travaux de réalisation du tablier du viaduc du Transrhumel.
Lors d'une cérémonie organisée à la base vie du groupe Andrade, située à l'avenue Rahmani Achour, en présence du wali de Constantine et de son Excellence l'ambassadeur du Brésil, Henrique Sardinha, le représentant du groupe a affirmé que «cette opération correspond à la dernière phase de cet ouvrage qui s'inscrit de par son importance dans l'histoire des grands ponts réalisés dans le monde au niveau de l'ingénierie et l'architecture». L'on saura ainsi que le viaduc, avec ses principaux accès, d'une longueur de 1119 mètres sera achevé à la fin du premier trimestre 2014.
Ce dernier, d'une hauteur de 60 m par rapport au nid du Rhumel, sera constitué de deux fois deux voies et deux trottoirs, ce qui permettra aux Constantinois de se balader tout le long de cet ouvrage. Interrogé par El Watan sur l'avancement des travaux, Clovis Martines avancera le taux de 40 %, estimé à la fin de septembre dernier, mais il évitera de se prononcer sur une estimation des délais prévus pour la réception définitive de tout le projet, tant attendu par les habitants du Vieux Rocher. A ce sujet, il faut rappeler qu'outre la construction du viaduc, le groupe Andrade Gutierez s'est vu confier aussi la réalisation d'un total de 4 300 m de routes sur le parcours situé entre la place de l'ONU, plus connue par El Fedj, non loin du centre-ville et le rond-point de la cité Emir Abdelkader dans la partie nord de Constantine, en passant par le viaduc, le chemin forestier, la cité des Castors et le Mansourah.

«Nous avons rencontré des difficultés dues à la géologie de la ville, ce qui a nécessité la réalisation de murs de soutènement dans certaines zones marquées par l'instabilité du terrain, des contraintes qui font partie des imprévus dans tout projet», notera notre interlocuteur. Des travaux ayant fait augmenter les coûts de réalisation qui vont pratiquement doubler.
Alors que le projet a été estimé au début à 15 milliards de dinars, une rallonge de 14 milliards de dinars vient d'être accordée pour couvrir les modifications techniques, selon des sources de la direction des travaux publics. Il est quand même utile de noter qu'une fois réalisé, ce projet, le premier du genre à Constantine après l'Indépendance, permettra de régler de nombreux problèmes de la circulation automobile entre les différentes cités d'une ville qui étouffe.                                      

Arslan Selmane

Liberté - 25 Octobre 2012

L'ambassadeur du Brésil à Constantine
Le chantier du viaduc Trans-Rhumel au menu

Par : Betina Souheila

"Le taux d'avancement du projet du pont Trans-Rhumel a atteint 40%, selon l'évaluation du mois de septembre dernier", a annoncé hier à Constantine, Clovis Martines, président commercial du groupe brésilien Andrade Gutierrez, pour la région Mena. "Le groupe respectera les délais et va achever les 4 300 mètres de ce pont à la fin du 1er trimestre 2014", a, par ailleurs, affirmé le conférencier, lors d'un point de presse tenu, à la base de vie de l'entreprise en question.
De son côté, Son Excellence l'ambassadeur du Brésil, Henrique Sardinha, en visite à  Constantine et qui était présent lors de cette rencontre-exposition du projet, a déclaré que "nous sommes ravis de participer à l'histoire de cette ville, notamment à ce pont tant attendu par ses habitants". Dans ce contexte, l'ambassadeur ne manquera pas d'exprimer sa satisfaction quant à la qualité du travail du groupe Andrade Gutierrez, dans ce projet. Et d'ajouter : "Nous espérons être à la hauteur de la confiance de l'État algérien dans la concrétisation des projets de modernisation du pays, à titre d'exemple, l'extension du métro d'Alger, de l'aéroport d'Oran, du barrage de Boussiaba et du port de pêche de Jijel".
Revenant sur le bilan des travaux de réalisation du viaduc Trans-Rhumel, M. Clovis a expliqué que "le groupe a mis à la disposition de la main-d'ouvre algérienne les technologies et les méthodes innovantes dans le domaine du bâtiment et des travaux publics, vu l'importance du système routier, tout en respectant l'histoire de la ville de Constantine".
Ce dernier a également exprimé sa satisfaction concernant cette réalisation, notamment en ce qui concerne la préservation de l'aspect environnemental de la vallée du Rhumel. "C'est presque un pont transparent", précisera-t-il. Par ailleurs, concernant le volet de la formation et de l'apprentissage pour les techniciens locaux, un protocole de coopération a été signé, hier, entre le groupe Andrade Gutierrez et l'université Mentouri de Constantine. "Cette collaboration sera centrée sur le suivi technique du viaduc et a pour objet de contribuer à l'enrichissement de la formation des étudiants", affirme encore Clovis Martines. Notons que 1 731 personnes participent à la réalisation de ce projet dont 150 professionnels brésiliens.

S.B.


El Watan - 11 avril 2013

Pont géant de Constantine
Le Transrhummel sera achevé d'ici une année

Les techniques requises pour la réalisation du projet du pont géant Transrhummel ont été explicitées par Nelson Vasques, directeur des travaux de la société brésilienne Andrade Gutierrez, hier, à l'université Mentouri de  Constantine, lors d'une journée scientifique autour du thème : «Ponts de Constantine : dimensions socioculturelles et historiques».  L'ouvrage avec tous ses accès et routes, d'une longueur de 7,56 km, devant relier plusieurs points de la ville, devra être achevé dans un an, selon l'intervenant, qui relèvera certains problèmes de taille rencontrés au début des travaux, dont celui du glissement de terrain. Le pont centenaire, Sidi Rached, qui fait actuellement l'objet d'une importante réhabilitation par les partenaires algérien Sapta et italien Integra, souffre d'une importante instabilité au niveau du versant droit (du côté de la gare). Selon le Pr Marco Petrangeli, l'ouvrage présentait des fissures verticales très graves, ce qui avait conduit à sa fermeture à la circulation l'été dernier. Les interventions sur ce pont qui a échappé à l'effondrement sont toujours en cours. Différentes opérations de réhabilitation post- indépendance ont été, par contre, régulièrement effectuées sur le pont suspendu, Sidi M'cid, entre 1979 et 2011. Les aspects socioculturel et historique des ponts en tant que patrimoine identitaire de la ville ont été par ailleurs visités par divers intervenants de l'université Mentouri. «Ces ponts sont un cas d'école pour le monde entier, en tant qu'ouvrages d'art ou de nécessité pratique», a déclaré le recteur, Abdelhamid Djekkoun. Pour sa part, la Protection civile a évoqué le sujet en termes de prévention et de risques. Selon le lieutenant Noureddine Tafer, chargé de communication auprès de ces services, eu égard au nombre important de ponts dans la ville (huit) et aux accidents induits pour la population, une brigade dite Grimp a été créée 4 ans plus tôt à l'initiative du wali, Noureddine Bedoui, composée d'éléments d'élite entraînés selon les normes internationales de sauvetage. De 2009 au 1er  trimestre 2013, 15 cas de chutes de personnes et de véhicules par les ponts ont été enregistrés, faisant 26 victimes, dont 7 ont pu être sauvées. Les ponts sont aussi les récipiendaires de grands drames humains à Constantine. La tranche d'âge la plus tentée par le suicide, ou ayant franchi le pas, se situe entre 16 et 45 ans, avec une nette propension masculine, soit 25 suicides (ou tentatives) masculins pour 5 féminins.

Farida Hamadou



Une vue générale du chantier début 2014

 

APS - 5 mars 2014

Le viaduc Transrhumel de Constantine sera réceptionné en avril prochain

Le viaduc Transrhumel, dont les travaux de construction au centre de Constantine, ont atteint un taux d'avancement de "95%", sera réceptionné à l'occasion de la célébration du mois du Savoir, en avril prochain, a indiqué mardi le wali Hocine Ouadah.
En visite de travail sur le chantier de réalisation de cet ouvrage d'art, à la silhouette duquel les constantinois commencent à s'habituer, M. Ouadah a précisé que les travaux avancent de manière "satisfaisante" par rapport à la taille du projet et aux difficultés techniques liées à sa réalisation.
Cet imposant ouvrage d'art, devant relier les deux rives de l'Oued Rhumel, depuis la place de l'ONU jusqu'au plateau d'El Mansourah, permettra de fluidifier la circulation dans cette zone où d'interminables embouteillages sont continuellement observés, a souligné le chef de l'exécutif de la wilaya.
Rappelant l'importance de ce projet au double plan "esthétique et technique", le même responsable a indiqué que ce viaduc "revêt une importance capitale dans le sillage des préparatifs de la manifestation grandiose +Constantine Capitale 2015 de la culture arabe+".
Le lot "route", d'une longueur totale de 4,4 km, complétant cet ouvrage d'art en réalisation par un groupe brésilien, sera entièrement achevé "avant le lancement de la manifestation culturelle attendue en 2015", a affirmé, de son côté, le directeur de wilaya des travaux publics, Djamel Bouhamed.

APS


Maghreb Emergent - 21 mai 2014

Le groupe brésilien "Andrade-Gutierrez" entame les travaux de protection du viaduc transrhumel des infiltrations d'eau

Les travaux de protection du viaduc transrhumel de Constantine contre les infiltrations ont été entamés pour être achevés "dans quelques jours", a-t-on appris mardi auprès du groupe brésilien Andrade-Gutierrez, chargé du projet.

La pose de matières isolantes destinées à empêcher l'infiltration d'eaux constitue l'ultime étape de la réalisation de cet ouvrage d'art, a indiqué la même source à l'APS, précisant que la construction de ce huitième pont de Constantine "enregistre un taux d'avancement proche des 99 %".

Les responsables d'Andrade-Gutierrez ont souligné que des discussions étaient en cours avec les autorités locales pour fixer la date d'inauguration de cet ouvrage d'art dont l'achèvement "ne constitue plus qu'une question de jours".

La réception du viaduc transrhumel, situé en plein cour de Constantine, initialement prévue pour le 16 avril dernier, a dû être retardée pour des "raisons liées aux travaux de couverture du tapis avec une matière isolante indisponible sur le marché national".

Une fois réceptionné, le transrhumel de Constantine reliera le centre-ville (place de l'ONU) à l'avenue Zamouche. Des prolongements donnant vers le plateau d'El Mansourah et le quartier de Djebel El Ouahch (sur les hauteurs de Constantine) sont prévus dans le cadre de ce projet structurant qui sera également relié, dans une seconde étape, à l'autoroute Est-Ouest via une jonction vers l'aéroport Mohamed-Boudiaf.

APS


Liberté - 4 juin 2014

Le viaduc transrhumel entièrement achevé

Par : Rubrique Radar

L'ouverture à la circulation du viaduc transrhumel de Constantine n'attend plus que le bitumage du tablier et la mise en place des panneaux de signalisation, les travaux de construction de l'ouvrage étant "entièrement achevés", a annoncé, hier, le directeur des travaux publics Djamel-Eddine Bouhamed. La date de la mise en circulation de ce pont géant, le 8e de la ville de Constantine, réalisé par le groupement brésilien Andrade-Gutierrez, sera arrêtée "de concert avec les autorités centrales qui devront décider du jour de son inauguration officielle", a précisé à l'APS le même responsable en marge d'une visite inopinée du wali sur le chantier. D'une longueur de 1 119 m, ce viaduc, au design futuriste, a été conçu pour faire la jonction, au-dessus de l'oued Rhumel, entre la place de l'ONU, au centre-ville, et les hauteurs de Constantine.


L'Expression - 8 juin 2014

Le transrhummel mis en service le 5 juillet

Par Ikram GHIOUA

Le ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi, qui inspectait vendredi des projets relevant de son secteur à Annaba, El Tarf et Skikda a poursuit son périple hier à Constantine.
Le ministre a insisté particulièrement sur l'accélération du rythme des chantiers et le respect des délais contractuels. S'enquérant de l'avancement du projet de l'autoroute Est-Ouest, le ministre s'est rendu à Djebel Ouahche, notamment pour comprendre la décision relative à un contournement du tunnel de Djebel Ouahche sur le tronçon de Constantine dont l'étude a été effectuée par la direction des travaux publics de la wilaya de Constantine, sachant que la fiche technique a été présentée mardi dernier au wali de Constantine en prévision, justement, de la visite du ministre. Des précisions ont été données au ministre par l'entreprise Cojaal en charge de ce projet à ce niveau.
Il a été expliqué au commis de l'Etat que ce contournement a deux options variantes: la première sur un km, mais peut, dans ce cas, sacrifier le parc, la seconde sur six km sans pour autant porter une atteinte au parc.
Le ministre a plutôt opté pour la seconde possibilité exigeant de l'entreprise tous les détails en rapport avec cette déviation.
Cette décision prise par la direction des travaux publics de Constantine intervient relativement à l'effondrement, le 1er janvier dernier, d'une partie du tunnel 1 ce qui a nécessité la fermeture de son aile droite, lequel a été ouvert quelques mois avant à la circulation. Les dégâts survenus suite à cet affaissement ont été jugés d'important.
La société en charge de ce tronçon peine à faire aboutir le projet qui accuse un retard considérable.
On croit savoir que l'hôte de Constantine avait laissé entendre que l'entreprise en question sera destituée du projet, mais à Constantine, le ministre semble exprimer une volonté de donner encore une chance à Cojaal! Auparavant, le ministre avait inspecté un chantier au niveau de Aïn Smara concernant la réalisation d'un dédoublement de la R5. Le chantier était à l'arrêt à cause de la grève qui a mobilisé 2200 ouvriers qui revendiquent le départ du P-DG qui selon eux porte préjudice à l'entreprise. Compte tenu de l'avancement des travaux au niveau du transrhummel, confié à une entreprise brésilienne, le ministre s'est montré satisfait, notamment en apprenant que son fonctionnement est prévu pour le 5 juillet prochain. Sa mise en service avait été espérée en janvier dernier, mais des obstacles d'ordre technique ont retardé son ouverture à la circulation.
Pour le ministre «il appartient à l'entreprise de mettre les bouchées doubles en prévision de la livraison de ce projet en juillet prochain».


Liberté - 9 juin 2014

Sa réception est prévue pour le 5 juillet prochain
Le Transrhumel sera-t-il cette fois au rendez-vous ?

Par : Betina Souheila

Le pont Transrhumel de Constantine sera ouvert à la circulation le 5 juillet prochain, fête de l'indépendance, a annoncé le ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi, avant- hier, lors de sa première visite de travail à la capitale de l'Est, depuis son installation.
Le projet du viaduc du Transrhumel, dont la réception était prévue durant le 1er trimestre de l'année en cours, connaît un grand retard. En effet, l'un des grands ouvrages de la ville des Sept ponts n'a pas été inauguré le 16 avril, comme il a été annoncé en grande pompe par les autorités locales. En effet, le chantier en question a connu plusieurs mouvements de grève, notamment en juin et en juillet 2013, ce qui a causé un retard important dans la réalisation du projet. Confiés à une entreprise brésilienne, Andrade Gutierrez, les travaux ont été lancés en septembre 2010, avec une enveloppe financière de 19 milliards de dinars. Selon nos sources, l'enveloppe en question a été dépassée de très loin. Le huitième pont qu'on qualifie de "pont vers le futur" va relier les deux rives de la ville, du plateau du Mansourah à l'avenue Aouati-Mustapha. Il doit supporter deux voies de circulation de 3,50 m par sens, soit 4 voies au total. Ainsi, une bouffée d'oxygène sera apportée à la circulation au centre-ville à travers ce pont censé réduire la tension sur les infrastructures urbaines existantes à Constantine, permettant ainsi de dévier une partie du trafic et d'améliorer les conditions de circulation. Pour sa première visite à Constantine, M. Kadi s'est rendu aussi à Djebel Ouahch, pour s'enquérir de l'avancement des travaux de l'autoroute Est-Ouest, notamment après l'effondrement d'une partie de l'un des tunnels. "Une commission algéro-italo-canadienne est mise en place pour trouver des solutions à ce problème", a précisé le ministre.

S. B.


Le Temps d'Algérie - 25 juillet 2014

Constantine en 2014 : une huitième merveille au cour d'un chantier grouillant et prometteur

Transformée en véritable chantier grouillant en prévision de l'évènement "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe", la ville du Vieux Rocher aura, dès samedi, son huitième pont, le viaduc transrhumel, que le premier ministre, Abdelmalek Sellal, inaugurera à l'occasion d'une visite de travail.

Cette huitième merveille effilée, aux lignes futuristes, fait figure de "star" au milieu de la multitude de projets structurants dont a bénéficié la wilaya de Constantine, ces dernières années. La cité d'Abdelhamid Benbadis, que l'on surnomme "ville des ponts" en raison des 7 ouvrages qui relient déjà, depuis des dizaines d'années, les berges de l'oued Rhumel, a toujours su braver l'imposant rocher abrupt sur lequel elle est bâtie.

Le transrhumel est le plus grand de ces ouvrages d'art et sans doute le plus beau. Ce n'est pas peu dire lorsqu'on sait que les cartes postales dédiées à Constantine ont de tout temps fait la part belle au pont suspendu de Sidi-M'cid et au pont de pierre de Sidi-Rached surplombant majestueusement le mausolée dédié au saint patron de la ville.

Il y'à quelques années, lorsque l'idée de construire un 8ème pont à Constantine avait commencé à germer, beaucoup de constantinois ont fait la moue.

Un viaduc capable de faire la jonction sur une distance de plus de 1.100 m, entre la place de l'ONU, au cour de la cité, et le plateau du Mansourah, après avoir enjambé le lit du Rhumel qui se trouve plus de 130 plus bas ? Beaucoup s'étaient montrés perplexes. Il ne s'agissait pourtant ni d'une fiction ni d'une vue de l'esprit.

Le pont géant est là et bouleverse déjà le paysage offert par la ville de Constantine qui cherche, vaille que vaille, à recouvrer son statut de capitale de l'Est algérien et, surtout, à donner au monde entier une image valorisante de l'Algérie lors de la manifestation culturelle grandiose attendue l'année prochaine.

Conçu et réalisé par une firme spécialisée brésilienne, le viaduc transrhumel desservira, à terme, grâce à un réseau de routes en construction dans le sillage de l'ouvrage, toute la partie est de la ville dont le quartier Sakiet Sidi-Youcef et ses prolongements vers les cités Djebel Ouahch, Ziadia, Daksi et Oued El Had.

Le pont sera également relié à l'autoroute Est-ouest ce qui permettra aux automobilistes constantinois de rallier la capitale en moins de 240 minutes.

D'une largeur de plus de 27 mètres, cette infrastructure de base, baptisée "pont de l'Indépendance", témoigne du degré de développement atteint par l'Algérie, un peu plus de 50 ans après le recouvrement de sa souveraineté.

Appartenant à la catégorie des ponts à haubans, le viaduc est présenté par ses concepteurs comme un ouvrage "transparent"--ce qui ne signifie pas qu'il sera invisible, il s'en faudrait de beaucoup--mais qui veut simplement dire que le transrhumel n'aura aucune incidence négative sur le panorama de la cité.

En effet, les deux pylônes porteurs, appelés aussi mâts, d'une hauteur de 40 m depuis la chaussée, sur lesquels seront fixés les haubans (câbles en acier destinés à soutenir le tablier et à répartir les efforts), sont fuselés au maximum et n'altèrent en rien les repères de la ville.

Dire que cet ouvrage, dont les constantinois ne sont pas peu fiers malgré quelques réticences initiales, n'est que l'un des aspects de l'immense effort de développement de la wilaya de Constantine. Le coût de réalisation du viaduc ne représente, en fait, qu'une infime partie des investissements colossaux consentis pour redonner son lustre à la ville du savoir.


Maghreb Emergent - 26 juillet 2014

Inauguration du viaduc Transrhumel de Constantine

Le viaduc Transrhumel de Constantine et ses accès ont été ouverts à la circulation, samedi lors d'une cérémonie solennelle présidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
Cet imposant pont aux lignes futuristes, dont les deux immenses mâts sont effilés au maximum pour ne pas ''heurter'' le panorama de la ville, est le  huitième ouvrage d'art de la ville du Vieux Rocher. Il prend désormais le nom de ''Pont Salah Bey'' du nom du Bey dont la gouvernance, à Constantine de 1771 à 1792, a été marquée, entre autres, par d'importants travaux d'urbanisme.
Le viaduc avait été confié en étude et réalisation au groupement brésilien Andrade-Gutierrez pour un montant de 18,7 milliards de dinars.
Réceptionné avant l'expiration du délai contractuel mentionné sur le marché passé avec l'entreprise brésilienne (août 2014), ce projet structurant dont les travaux ont été lancés en 2010 est d'une longueur totale (viaduc, connexions et accès) de 4,3 km.
Ce pont dont le tablier est d'une largeur de 27,34 m pour 2 x 2 voies en plus de trottoirs pour la sécurité des piétons, relie sur une distance de plus de 1.100 m, après avoir enjambé le lit du Rhumel qui se trouve plus de 130 plus bas, la Place de l'ONU, au centre-ville, à la route de Batna avant d'atteindre le plateau du Mansourah à la faveur de la construction d'une nouvelle route de 3 km.
Il s'agit de la plus importante réalisation depuis l'indépendance à Constantine en matière de travaux publics et d'ouvrages d'art.
M. Sellal qui a chaleureusement félicité les concepteurs et les constructeurs du viaduc, a entendu, à cette occasion, un exposé détaillé sur le réseau routier initié dans le sillage de cette ouvrage qui sera relié, notamment, à l'autoroute Est-ouest et dont l'ouverture à la circulation permettra au vieux pont de pierre de Sidi-Rached de ''souffler''.

APS


L'Expression - 27 juillet 2014

VIADUC DE L'INDÉPENDANCE (AHMED-BEY)
Une huitième merveille à Cirta

Par Ikram GHIOUA

Une architecture d'avant-garde, un ouvrage d'exception, une réalisation moderne, en un mot une merveille qui vient d'être mise au service des Constantinois.

Il s'agit du pont Transrhummel, qui vient d'être inauguré par le Premier ministre Abdelmalek Sellal qui a effectué une visite d'inspection de travail, hier, à Constantine. Le viaduc de l'Indépendance (Ahmed-Bey) est tout simplement une oeuvre à la grande complexité technique certes, mais une fabuleuse création dont les concepteurs ont su mettre en valeur la beauté d'une ville qui avait justement besoin de ce timbre de modernité qui lui manquait. Il s'agit surtout du deuxième plus important pont construit en Afrique «si l'on tient compte de sa traversée principale de 259», indique un document transmis à notre rédaction par l'entreprise brésilienne qui a été chargée de la réalisation. Une réalisation qui répond sans doute aux normes internationales, avec un système de surveillance qui permettra l'enregistrement des conditions météorologiques, ainsi que l'analyse du comportement structurel statique et sismique du pont.
Il a été aussi question de mettre en service un système de gestion de sécurité des ouvriers, qui a déjà été expérimenté pour son efficacité, s'agissant des risques d'accident. Avec ce système, c'est zéro risque, selon le communiqué. C'est dire que cet ouvrage très attendu et espéré par les Constantinois est le fruit d'un travail de rigueur, une volonté de la population et une affirmation de l'Etat. Il a été ouvert à la circulation, hier lors d'une cérémonie solennelle. C'est le huitième pont que compte la ville et comprend également des travaux d'urbanisme. Il a été confié en étude et réalisation au groupement brésilien Andrade-Gutierrez, pour un montant de 18,7 milliards de dinars. Le viaduc a été mis en service avant l'expiration du délai prévu le 14 août de l'année en cours. Les lancements des travaux ont eu lieu en 2010; au départ personne n'y croyait, mais aujourd'hui le viaduc est là! Ce pont dont le tablier est d'une largeur de 27,34 m pour 2 x 2 voies, en plus de trottoirs pour la sécurité des piétons, relie sur une distance de plus de 1100 m, après avoir enjambé le lit du Rhummel qui se trouve plus de 130m plus bas, la place de l'ONU, au centre-ville, à la route de Batna avant d'atteindre le plateau du Mansourah à la faveur de la construction d'une nouvelle route de 3 km, lit-on sur la fiche technique du projet. Il faut souligner aussi, qu'il s'agit de la plus importante réalisation depuis l'indépendance dans la ville des Ponts. D'ailleurs le Premier ministre a chaleureusement félicité les concepteurs et les constructeurs du viaduc, lesquels ne manqueront pas de faire un exposé détaillé à l'hôte de Constantine. A noter que le viaduc sera relié à l'autoroute Est-Ouest. A ne pas en douter, sa mise en service va permettre d'absorber le trafic routier devenu insupportable. Outre le viaduc, le Premier ministre a dû inspecter plusieurs projets entrant dans le cadre de «Constantine, capitale de la culture arabe 2015» et a inauguré la ville universitaire sise à la nouvelle-ville Ali Mendjeli qui est également une grande réalisation pour la ville. Le ministre, accompagné d'au moins une quinzaine de minis-tres, s'est rendu au palais du bey et a contrôlé les travaux de réhabilitation au niveau de l'hôtel Cirta et le centre culturel Al Khalifa.


El Watan - 15 août 2020

Viaduc Salah Bey à Constantine : Un ouvrage d'art devenu une attraction touristique

Transrhumel, pont de l'indépendance, huitième pont, pont géant, le viaduc, baptisé du nom de Salah Bey, qui régna sur la capitale du Beylik de l'Est de 1771  à 1792, cumule les dénominations depuis son inauguration officielle le 26 juillet 2014.

Cette date symbolique, coïncidant avec la célébration de la Fête de l'indépendance, a été un véritable défi pour les responsables du groupe brésilien Andrade Guttierez, qui ont tenu à l'honorer, en dépit de toutes les difficultés rencontrées lors des travaux.
En six ans, le viaduc du siècle, puisque le dernier ouvrage d'art réalisé à Constantine a été le pont des chutes réalisé en 1928, soit il y a 86 ans, est devenu une véritable attraction touristique pour les étrangers à la ville et un lieu de détente pour les Constantinois.
A longueur d'année, et par toutes les saisons, des centaines de véhicules venus de Batna, Mila, Skikda, Béjaïa, Jijel, Biskra, Sétif et même d'Alger et de Boumerdès, transportant des familles, des citoyens de tous les âges et des curieux de tous bords, en visite ou de passage, stationnent sur la voie d'arrêt d'urgence pour des moments d'exploration et de découverte.
Des prises de photos, des selfies devant cet ouvrage d'art qui garde toujours son originalité, sont des moments à ne pas rater. «C'est un lieu que j'ai toujours aimé découvrir, car on n'en trouve pas de pareil en Algérie ; on me racontait pas mal de choses sur ce pont et j'ai profité d'une visite familiale pour marquer une halte et prendre des photos souvenirs avec mon mari et mes enfants», témoigne une dame de Batna.
Pour Mounir de Mila, ce viaduc est unique en son genre. «Même si nous avons dans notre wilaya un viaduc sur Oued Dib, près du barrage de Beni Haroun, qui a quelques ressemblances avec celui de Constantine, ce dernier est plus majestueux», révèle-t-il.
Notre présence en cette journée du mois d'août sur le viaduc a coïncidé avec l'arrivée de deux jeunes de Boumerdès à bord d'un fourgon en mission à Constantine pour la livraison d'une marchandise. «Nous avons beaucoup entendu parler sur Facebook de ce pont géant dont la notoriété a dépassé les frontières de la wilaya de Constantine, et c'est par curiosité que nous sommes venus découvrir», déclare le chauffeur, avant de poser pour une photo souvenir avec son collègue. Le viaduc Salah Bey vient rappeler aussi la belle histoire de Constantine avec les Brésiliens, notamment un célèbre architecte, Oscar Niemeyer, le père de l'université de Constantine réalisée au début des années 1970 sur un plateau situé non loin de la route de l'aéroport.

Une vieille histoire

Pour faire un peu d'histoire sur cet ouvrage d'art, on rappelle que l'idée de sa réalisation est déjà très ancienne. Elle remonte à 1960. L'administration française avait prévu à l'époque de construire un pont qui relie les deux rives du Rhummel entre la route du Chalet des Pins (plus connue par la route de Batna) et la route de Sétif (actuelle rue Aouati Mostefa). Le projet ne sera pas concrétisé en raison de plusieurs réticences quant à sa faisabilité et son utilité. Il restera quand même dans les archives de la ville.
Avec les années, le boom démographique suivi d'une évolution importante du parc automobile dans une ville qui a pris les allures d'un carrefour incontournable dans toute la région Est, la réalisation de cet ouvrage est devenue une nécessité, une obligation même. Pour les pouvoirs publics, il fallait trouver un moyen pour alléger la tension sur le centre-ville, notamment sur le pont Sidi Rached, très sollicité et déjà centenaire et souffrant de plusieurs problèmes et assurer une meilleure fluidité de la circulation vers les banlieues de la ville. L'idée de  construire un huitième pont s'est imposée progressivement au début des années 2000.
L'annonce officielle sera faite en 2006. Le viaduc prendra naissance au carrefour de la place de l'ONU, plus connue par El Fedj, située près de l'ex-hôtel Transat, et surplombant le quartier du Bardo, pour rejoindre la route du Chalet des pins. Une route qui partira ensuite de la sortie du viaduc pour assurer la liaison avec les hauteurs du Mansourah, à travers le chemin forestier, puis avec la route menant vers Djebel Ouahch et l'autoroute Est-Ouest.
Le Transrhumel coûtera à l'Etat 31 milliards de dinars. Reposant sur huit haubans, avec deux piliers culminant à 130 mètres, il sera ainsi le pont le plus long de la ville, avec ses 756 m pour le seul viaduc, et 1119 m pour sa longueur totale, et 4,3 km incluant tous ses accès et ses extensions.
Ce qui fera de lui l'ouvrage d'art le plus grand jamais réalisé en Algérie depuis l'indépendance. Ceci permettra aussi aux habitants de la banlieue nord de la ville de rallier la place d'El Fedj en quelques minutes. Une véritable aubaine pour les habitants de Djebel Ouahch, Sakiet Sidi Youcef, Ziadia, Daksi, Oued El Had, Mansourah et Sidi Mabrouk.
Du côté du centre-ville, l'ouvrage est d'un grand intérêt étant donné qu'il prendra naissance à la place des Nations unies, dans la zone stratégique de Djenane Zitoune qui constitue un véritable carrefour s'ouvrant sur Aïn El Bey et également sur les cités Fadila Saâdane, 5 Juillet 1962, 20 Août 1955, Boussouf et la zone industrielle Palma. Renforcé par l'aménagement d'un carrefour à la cité des Castors et la création d'une grande desserte passant par le terrain de la ferme Tenoudji, il désenclavera toute la zone Nord-Est (Emir Abdelkader – CHU – Cité Loucif, la zone du Djebel Ouahch avec toutes ses grandes cités). Mais cela n'empêchera pas l'apparition de problèmes de glissement de terrains, ce qui a nécessité la réalisation d'une galerie souterraine pour l'évacuation des eaux infiltrées. Un problème qui n'a pas été réglé définitivement jusqu'à ce jour.
Le projet demeure encore tronqué. Il n'est pas encore livré en totalité à cause de l'arrêt prolongé des travaux d'une trémie au niveau du rond-point de la cité Emir Abdelkader. Un chantier au centre d'un litige entre l'Etat algérien et le groupe brésilien Andrade Gutierrez.

Cortèges nuptiaux et détente nocturne

Symbole moderne de la ville, le pont géant, qui semble narguer son aîné (Sidi Rached) situé juste en face du côté nord, est devenu depuis son ouverture la destination des cortèges nuptiaux, au nom d'une nouvelle tradition qui s'est ancrée sur le Vieux Rocher. Certains pousseront même l'audace jusqu'à défiler avec chevaux et fusils de chasse, marquant des arrêts de voitures à trois files, et des gens qui descendent pour danser sur la chaussée, créant des embouteillages et des désagréments aux usagers de la route.
Le phénomène a d'ailleurs pris des allures ridicules, ce qui a obligé les services de la police à intervenir pour y mettre un terme. Mais le plus remarquable dans cet ouvrage d'art est le fait qu'il soit la destination de nombreux Constantinois qui viennent en voiture pour s'y installer juste avant le coucher du soleil. Des files de véhicules donnent lieu à des rassemblements de jeunes assis sur des chaises pliantes pour s'adonner à des parties de dominos, de cartes ou des discussions qui se poursuivent jusque tard dans la nuit profitant de la fraîcheur.
Des familles viennent même pour des escapades nocturnes sur le viaduc merveilleusement illuminé aux couleurs de l'emblème national. «Nous profitons de la fraîcheur de la nuit pour faire une virée sur ce pont qui attire beaucoup de monde, notamment les familles qui viennent le faire découvrir à leurs proches en visite dans la ville, surtout que la sécurité est assurée», témoigne un père de famille.
Des photos prises sont diffusées sur Facebook avec une certaine fierté par des Constantinois heureux d'avoir dans leur ville l'une des plus belles réalisations de l'Algérie indépendante. Un ouvrage qui gagne toujours en notoriété au point où la Poste algérienne lui consacre un timbre-poste dessiné dans un cadre verdoyant par Zakaria Morsly, émis le 19 novembre 2014 dans la thématique des réalisations.
Le viaduc Salah Bey semble aussi ravir la vedette aux autres sites touristiques de la ville, même si le rush habituel a considérablement diminué en ce temps de pandémie et de confinement partiel durant la nuit, en attendant des jours meilleurs.

S. Arslan


L'Expression - 21 juillet 2022

Pont Salem Bey de Constantine
La petite histoire d'une grande affaire

Considéré comme l'une des infrastructures les plus importantes de l'Algérie, le pont géant bâti à Constantine constitue-t-il, aujourd'hui, un danger réel pour les usagers?

Laisserons-nous perdre cette belle œuvre architecturale?

Il s'agit du viaduc, initialement appelé pont de l'indépendance devenu pont de Salah-Bey, un pont à haubans franchissant les gorges du Rhumel. Long de 1 119 mètres, il relie le centre-ville au plateau de Mansourah à l'Est. Sa construction avait été confiée à une entreprise brésilienne Andrade Gotierrez, dont l'inauguration a eu lieu le 26 juillet 2014. Néanmoins, aujourd'hui, cet ouvrage d'art est partiellement un danger pour les usagers, suite à l'instabilité du terrain. Des solutions d'urgence sont, certes actuellement appliquées, mais à long terme, il est indispensable de trouver un traitement durable pour le problème. Un problème qui n'est pas près de se dissiper, puisque les pouvoirs publics ont recommandé une consolidation de l'ouvrage, avec notamment la réalisation d'une galerie de drainage, compte tenu de l'existence d'eaux souterraines sous l'ouvrage, notamment le pylône n°4 de ce pont géant.
La DTP a donc fait appel à un expert à la retraite, connu pour ses compétences, Ali Benhamida. Il sera nommé comme responsable technique chargé du suivi des travaux et de prendre le dossier d'étude en urgence dès son recrutement, sur recommandation du DTP. Alors qu'il s'agit d'un problème épineux auquel il faut absolument remédier, un litige de taille survient pour retarder les travaux. Tout a commencé, avons-nous appris lorsque des anomalies et des errements préjudiciables sur les plans financier et technique ont été découverts. Ali Benhamida a d'ailleurs refusé de signer tout documents douteux et a aussitôt adressé des lettres de dénonciation à l'entreprise Cosider-Géotechnique, qui a pris en charge les travaux.
Des sommes faramineuses
Cela nous à automatiquement conduit à prendre attache avec ce retraité, appelé à prendre en charge le dossier. Benhamida soutient, documents à l'appui, que contrairement à ce qui a été convenu dans le contrat entre le bureau d'études et Cosider-Géotechnique, des sommes d'argent faramineuses ont été dépensées en contrepartie de services ne figurant pas dans l'accord liant les deux parties. L'expert révèlera plusieurs points de non-conformité majeurs dans la conduite du dossier qu'il a adressé à Cosider- Géotechnique. On citera, entre autres, la campagne géotechnique hors normes par rapport aux missions géotechniques normatives (G0 à G5). «On ne sait pas où on va, quand on va arriver, à quoi on va arriver et surtout à quel prix?», explique-t-il. «Il s'agit d'une difficulté totale de suivre une campagne au pifomètre. Résultat des courses: on est arrivé à un coût de plus de deux cents millions de DA (200.000.000,00 DA), en engagements signés pour le volet DEX, alors que le contrat de base alloue à ce poste uniquement 90.000.000,00 DA.
Plus grave encore, «une facture reçue et acceptée par Cosider- Géotechnique par le bureau d'études, de 11.000.000,00 DA pour paiement, alors qu'elle est irrecevable dans le fond et dans la forme, car aucun livrable exploitable par l'entreprise n'a été reçu», souligne Benhamida, tout en faisant remarquer l'absence d'un plan d'assurance qualité étude.
En termes techniques, absence (PAQ Etude), absence d'état d'avancement géotechnique, de planning... Ajoutant qu' «aucun DEX n'a été remis à ce jour». Vu le nombre d'anomalies relevées, on ne peut toutes les citer, sauf peut-être que Ali Benhamida n'a cessé de frapper à toutes les portes pour dénoncer ce bureau d'études qui s'avère, selon une note de la direction des travaux publics dont nous détenons une copie portant sur l'examen du dossier du bureau d'études qui fait ressortir un manque de références professionnelles, techniques et financières.
En finalité, ce n'est pas ce bureau d'études qui a été remis en cause par ceux qui l'ont engagé, mais c'est notre interlocuteur Ali Benhamida qui a fait l'objet d'un licenciement «abusif», selon ses propres termes. «J'ai reçu une convocation pour comparution devant la commission ad hoc créée par la décision 04/DG/2022 afin de noircir et non éclaircir les points cités dans mes différents correspondances de dénonciation sur l'exécution catastrophique du contrat et le détournement de deniers publics», affirme-t-il.
Contacté par L'Expression, Cosider géotechnique, a apporté sa version des faits, à travers l'un de ses responsables, Abeldjabar Jaâdi, qui occupe le poste de directeur des ressources humaines. Tout en confirmant, que le concerné, soit Benhamida, a bel et bien été recruté quelques mois par Cosider et qu'il leur a adressé des lettres de dénonciations, le DRH souligne que «l'entreprise a pris le soin de constituer une commission comptant un représentant des travailleurs qui a été envoyée sur le site pour enquête». Néanmoins, sur les lieux, la commission ne confirme aucunement les accusations de Benhamida et rien de ce qui a été dénoncé par ce dernier n'a été confirmé. «J'ajoute que ce retraité a demandé de mener l'étude lui-même et bénéficier de l'enveloppe financière octroyée dans ce cadre», insiste Abdeldjabar Jaâdi.
Ce que confie la DRH
Concernant le bureau d'études, le DRH a souligné que «contrairement aux dires de Benhamida, le bureau d'études a toutes les qualifications nécessaires». Le DRH nous a remis tout un dossier sur le bureau d'études, avec les CV de sa composante. En effet, il s'agit de docteurs d'Etat spécialisés, titulaires de plusieurs diplômes universitaires dans le domaine. D'ailleurs, fait remarquer Djaâdi, «le bureau d'études ne peut en aucun cas entamer des travaux sans l'aval de la DTP qui est le maître de l'ouvrage et son travail est contrôlé et revu par un bureau d'études, afin de bénéficier d'un visa». Et d'ajouter: «C'est toute une procédure à respecter avant et ce bureau d'études a été le seul à accepter de prendre en charge les problèmes laissés par l'entreprise brésilienne en charge du projet, ainsi que le bureau d'études l'ayant précédé».
Le DRH confie également que «durant les quatre mois où Benhamida devait prendre ses fonctions, il a brillé par ses absences et a entravé le règlement».
L'enquête dans ce dossier a permis à L'Expression de découvrir que Benhamida a fait l'objet de deux plaintes, pour diffamation, injures, insubordination et insultes. Il a même adressé des lettres où il revient sur ses propos. Cependant, il a récidivé en s'attaquant à l'entreprise proférant des propos inadaptés face à la composante disciplinaire. Pour plus d'impartialité, nous avons fait intervenir un ingénieur d'Etat en géologie dont l'expérience n'est plus à prouver, G. Seifeddine. Ce dernier, après avoir pris connaissance du dossier indique qu'«en aucun cas l'entreprise Cosider est responsable dans ce dossier ni le bureau d'études d'ailleurs. Les deux parties ont hérité d'un lourd problème laissé par les Brésiliens et le bureau d'études précédent. Toutes les procédures entreprises par Cosider sont réglementaires et c'est mentionné noir sur blanc. Sur le plan technique, le bureau d'études engagé par Cosider doit faire intervenir un spécialiste en hydrogéologie, car il s'agit d'intervenir avec des méthodes géophysiques afin d'étudier la trajectoire de la nappe d'eau et faire un sondage pour une bonne étude du terrain. C'est toute une politique technique et procédure géologique précise adaptée». Dans ce cas, le plaignant, qui a déposé plainte à savoir Benhamida, a-t-il réagi précipitamment sans avoir étudié la situation? En tout cas, Abeldjabar Jaâdi, qui s'est présenté en compagnie d'un membre de la commission, qui s'est déplacée à Constantine, avec un dossier à nos bureaux, répond dans cet entretien à toutes les questions de L'Expression et remis en cause les affirmations de Benhamida.

Ikram GHIOUA