Mosquée Souk El Ghezal
Cathédrale Notre-Dame des Sept-Douleurs

 

La cathédrale en cartes postales

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2 images de la page Facebook "Constantine Histoires & Traditions"

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Les photos (que vous pouvez agrandir) qui illustrent cette page sont l'œuvre du photographe Médéric Mieusement.
Elles ont été réalisées en 1893.
Pour voir la totalité des photos de la cathédrale dans leur version originale (meilleure définition) rendez-vous à la page Cathédrale de Constantine (inventaire du Ministère de la Culture).

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Ensemble Ouest

Portail d'entrée

La mosquée Souk El Ghezal a été construite à partir de 1703 par un Marocain, Abbas ben Alloul Djelloul, au service du bey de Constantine Hussein bou Koumia, et achevée en 1730.
Transformée et agrandie par l'architecte Meurs, elle est affectée au culte catholique en 1838 sous le nom de Notre-Dame des Sept-Douleurs (première paroisse de Constantine). La coupole est imitée du dôme de Florence.
En 1839, l'abbé Suchet devient le premier curé et les arabes lui offrent la chaire, magnifique travail artisanal.
Ce bâtiment a bien sûr retrouvé aujourd'hui son affectation originelle.

Enfin je vous propose une description de cet édifice et extraite du journal de Mme Louis Régis publié en 1880.
17 juin. - Nous sommes allés aujourd'hui visiter la cathédrale. Elle est située sur un des côtés de la place principale de la ville, dont tout le fond est occupé par le palais, un rare échantillon du beau style arabe. Pour assister aux offices catholiques, on a le choix entre les chapelles de plusieurs couvents ou la cathédrale, église paroissiale de toute la ville. C'était, avant l'occupation française, la plus belle mosquée de Constantine. Le culte qui s'y fait aujourd'hui est différent de celui d'alors, mais l'architecture est restée la même et s'adapte parfaitement aux cérémonies de la religion catholique. L'église est vaste et sombre, sauf une coupole qu'on a été obligé d'ajouter pour l'agrandir et y placer l'autel. De fortes colonnes soutiennent sur deux rangées un plafond assez bas. Il est, comme les murs, peint d'arabesques de plusieurs couleurs et curieusement fouillé. Avec les années la peinture s'est noircie et a pris des tons harmonieux. Une chaire ancienne en bois habilement travaillé est placée contre le mur du côté gauche et fait face à l'autel de la Vierge, qui fut autrefois un charmant marabout, c'est-à-dire une niche creusée dans la muraille, où les Arabes brillaient des cierges. Cette niche est faiblement éclairée par des ouvertures en forme d'étoiles percées dans la muraille et qui laissent parvenir le jour à travers des verres de couleur. On a eu le bon esprit de conserver dans la nouvelle portion de l'église le style à peu près oriental. Des médaillons sur le mur portent les noms des grands évêques dont l'histoire rappelle l'établissement du christianisme en Afrique ; saint Augustin, évêque d'Hippone, y figure naturellement en première ligne. Une galerie de bois travaillé fait le tour de la voûte, et, les jours de fête, elle est ornée de quatre grands étendards. Entre les colonnes qui séparent le chœur de l'église, on a suspendu des lanternes arabes fort anciennes.

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Si vous voulez savoir ce que sont devenues les quatre cloches du clocher de la cathédrale de Constantine cliquez sur la cloche.

Côté de l'entrée

Abside et coupole

Nef vue du choeur

 

Ensemble sud-est