Jeux de boules
constantinois


Une activité propre aux Méditerranéens est sans conteste le jeu de boules. Constantine n'a pas échappé au phénomène et l'on comptait plusieurs boulodromes sur le Rocher.

Tout d'abord un lien vers les documents de mon ami Djamel

Cliquez pour agrandir Médaille de bronze 1955

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La Boule Tricolore Constantinoise

Située face à l'hôtel de ville, en contre bas du boulevard Jolly de Brésillon la Boule Tricolore était un des clubs importants de Constantine. Aujourd'hui à sa place se trouve un restaurant "Le Panorama".
Le terrain de boules a été déplacé en contre bas derrière le marché couvert.

La licence d'Alfred René Pla, né à Constantine le 16 Avril 1890
et décédé le 10 janvier 1951 à Constantine, à la Boule Tricolore

 

 

Des joueurs. Certains se reconnaitrons peut-être !


Le boulodrome est devenu un restaurant pour fêtes et mariages

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Boulomanes d'El Kantara

Il existe encore aujourd'hui un autre lieu où l'on pratique le jeu de boules. Il se situe dans le quartier d'El Kantara en face de la gare, en contrebas du boulevard.

Le boulodrome d'El Kantara en 2004

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Etat des jeux de boule de la ville de Constantine :
- le jeu de boules de la cité EMIR Abdelkader (ex faubourg LAMY) est devenu par un privé une écurie.
- pour la tricolore une salle des fêtes.
- pour les de jeux de boule du coté où se trouve les travaux du nouveau hôtel, des clubs sportifs  CSC et MOC, il a été démoli il y a deux ans.
- le seul jeu de boules qui reste, il va aussi diparaître suite aux effondrements des jardins des gorges du Rhumel. Déjà la veranda est touchée et le cercle commence à avoir des fissures (voir photos ci-dessous).

Constat de Djamel Allal le 7 novembre 2006

"Le boulodrome El Kantara est touché par l'effondrement des jardins du Rhumel coté gare. La véranda a glissé et le terrain des jeux de boule, son mur en pierres commence à s'effondrer. Si on laisse allez tout le terrain va s'effondrer, comme les jardins. Ces photos montrent l'image réelle des jardins et le boulodrome en danger et en voie de disparition. Les premières photos montrent le laissé-aller (effondrement) coté Rhumel et les dernières photos montrent le seul boulodrome qui reste actif en danger, vu de la gare. Mais si tu regardes bien les photos tu comprendras mieux. Ce sont des photos de témoignage."
Djamel Allal

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Les boulodromes du MOC et du CSC

Deux autres boulodromes existent, ou plutôt existaient, dans le centre-ville. Situaient sous le Boulevard Joly de Brésillon, en contre bas du marché couvert de la Brèche. Malheureusement la construction des nouveaux hôtels juste au-dessus semble signer leur arrêt de mort. Voici quelques photos bien tristes, prises fin novembre 2006.

Le boulodrome du MOC démoli à 100 % (Il est devenu une décharge où se trouvent les remblais dus au décapage des travaux de l'hotel).
I
l reste le boulodrome du CSC, en voie....de démolition. C'est celui qui est coté boulvard ou coté Mairie (une photo montre bien les rochers du boulevard) Au-dessus se trouvent la préfecture et le boulodrome des tricolores.
Commentaire et photos Djamel Allal.

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La "Boule Verte de Bellevue"

 


Les anciens de la Boule Verte


Sur le terrain de boule


Réunion du Comité de la Boule Verte

Cliquez pour agrandir
Election du Président


Tableau des adhérents de la Boule Verte

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Où peut-on encore jouer aux boules à Constantine ?


Pétanque au centre hippique

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El Watan, 5 septembre 2006

Lieux de détente à Constantine : Les boulodromes disparaissent

Organiser un tournoi de jeu de boules ou de pétanque à Constantine n'est guère une sinécure. Le constat a été fait récemment lors d'une compétition parrainée par la Fédération algérienne des jeux de boule (long et court) où un appel en détresse a été lancé en direction de l'APC pour sauvegarder le peu de lieux, à la limite de l'acceptable, qui existent encore.

A en croire les nombreux passionnés de ce sport loisir, ce dernier risque même de disparaître à jamais dans une ville qui voit ses espaces de détente se rétrécir comme une peau de chagrin. Pour preuve, des multiples courts qui n'arrivaient pas, à un certain temps, à contenir les masses de joueurs tous âges confondus, il ne reste plus qu'un nombre très limité. Pour évoquer ceux qui ont disparu, on a fait un tour du côté du boulevard Belouizdad et juste derrière le square Guessoum Mohammed, plus connu par les riverains sous le nom square Gambetta ; là, des courts en ruine, ayant sombré depuis longtemps dans l'oubli, ne sont présents d'ailleurs que dans la mémoire des vieux d'un quartier qui a connu lui-même les affres de la déportation (pour ses habitants) et de la dégradation (pour son cadre social). Dans ce même quartier, les autorités ont plutôt une préférence pour les parkings après la démolition des bâtisses menaçant ruine. Depuis quelques jours, un autre site complètement rasé pour les besoins d'utilité publique, car il s'agit là de construire un hôtel de haut standing qui fera désormais partie de l'histoire. Seuls les jeunes des années 1960, 1970 et même des années 1980 se rappelleront encore du square Hadj Ali et du terrain Panis. Un havre de paix et de convivialité dans un cadre boisé, où des familles de sportifs attendaient impatiemment le week-end pour retrouver une ambiance qu'on ne pourra malheureusement plus recréer de nos jours. Même dans les quartiers populeux comme celui de Djenane Ezzitoune, le délabrement que connaît le seul boulodrome, aménagé aussi comme aire de jeux pour les enfants et situé sur un espace cloîtré entre la route et la zone industrielle, sera la fin d'un site qui semble être frappé du mauvais sort. En montant vers le quartier de Sidi Mabrouk, à quelques encablures de la voie ferrée, le fameux boulodrome la boule noire n'est que l'ombre de lui-même. « On ne comprend plus pourquoi l'on s'est acharné sur ce lieu qui était la fierté des riverains », nous dira un habitant qui déplore la perte d'un joyau de la cité. La boule noire offre le décor d'un lieu bombardé comme pour clore la série noire. Quelque peu entretenu, seul le boulodrome de Bab El Kantara continue de survivre comme pour rassembler les quelques retraités du quartier autour d'interminables parties de cartes et des bavardages sur les rencontres de football des deux clubs moribonds de la ville.

S. Arslan

Etat des lieux


Le boulodrome de Sidi Mabrouk : avant

Le boulodrome de l'autoroute : avant et aujourd'hui

 

Le boulodrome Picasso (cité Gaillard) : avant et aujourd'hui



Le boulodrome du faubourg Lamy (Emir Abdelkader) entièrement détruit


Le boulodrome du square Gambetta (St Jean) transformé en jardin

Documents Djamel Allal 2007

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El Moudjahid - 28 novembre 2009

Boule : La Fédération algérienne veut relancer durablement les sports de boules

Après une longue éclipse, les sports de boules reviennent  au devant de l'actualité sportive nationale, avec notamment de récentes distinctions au plus haut niveau des compétitions internationales, et un programme d'action tracé par la Fédération pour relancer durablement cette discipline.         
Le président de la Fédération algérienne des sports de boules, M. El-Hadi Makboul, veut rapidement redonner ses lettres de noblesse à un sport qui a depuis  longtemps constitué l'une des grandes activités sportives en Algérie.        
A Alger, Oran, Constantine, Mostaganem, Skikda et tant d'autres villes  d'Algérie, les boulodromes sont le théâtre, chaque week-end de parties de pétanque  ou de jeu long très disputées.         
Partant du fait que ce sport est depuis longtemps pratiqué par les jeunes comme par les ''vieux'' ou les "vétérans", la Fédération algérienne s'est ainsi  tracée un ambitieux programme d'actions prioritaires de développement pour la période 2009-2012.  Ces actions portent notamment sur 12 axes, dont la modernisation et la mise à niveau de la fédération, la promotion des pôles de développement (3  pôles régionaux), la formation des athlètes avec le concours de la Fédération  internationale, ou le soutien à la création d'écoles de boules (objectif de  800 écoles en 2012). Parmi les autres actions prioritaires pour le développement de cette discipline sportive, la FASB compte réaménager et reprendre les anciens boulodromes  des grandes villes comme Alger, Constantine, Oran, Chlef, Ténès ou Aïn Taya.
Des projets de construction de nouveau boulodromes sont également prévus, avec  un objectif clair : un boulodrome pour chaque wilaya en 2012.         
Sur le volet formation, la FASB compte mettre en oeuvre un programme  de coopération et de partenariat avec le MJS, le COA et les Fédérations internationales  de boules et de pétanque et la Confédération mondiale des sports de boules.         
Pour le Président de la FASB, il s'agit de relancer rapidement et durablement  cette discipline sportive, autant à l'échelle de wilaya, nationale et qu'internationale.         
Actuellement, la FASB compte 39 ligues agréées et 470 clubs. Globalement, la fédération compte à l'échelle nationale près de 12.993 licenciés, dont 2.310  jeunes et 10.171 vétérans (hommes-dames).         
Par ville, Alger vient en 1re position avec 2.060 licenciés, devant  Skikda (500) et Médéa (500), ou Skikda (450). A l'exception des wilayas de Tamanrasset  ou Adrar, les sports de boules sont pratiqués dans l'ensemble des régions. La reprise en main de cette discipline dés 2009 a été concrétisée par  plusieurs distinctions internationales et régionales, l'Algérie revenant de  nouveau sur le podium.         
Aux JM 2009 de Pescara (Italie), la sélection algérienne avait fait sensation  en arrivant aux premières loges de la compétition, aux côtés de champions d'Europe  et du monde.         
L'Algérie avait remporté deux médailles lors du rendez-vous méditerranéen.  Une médaille d'argent par Khaled Zoubeidi au tir de Précision, avec à la clé  un nouveau record des JM et un record africain (32 points).         
La seconde médaille d'argent a été remportée par Makhloufi Abdelkrim  au tir progressif, ainsi qu'une 4e place pour la paire féminine (Ahlem Haddid-Nadhira Bouhnik), après avoir échoué en 1/2 finale face à l'Espagne (4-9).         
"On ne pouvait espérer mieux lors de ce rendez-vous, car les JM  de Pescara, pour nous, sont venus avant l'heure, car on était en pleine organisation  de notre discipline sur tout les plans. On n'avait pas eu beaucoup de temps de travail", a déclaré à l'APS, M. Makboul.        
La semaine dernière, l'équipe nationale de pétanque (triplette) avait remporté la médaille de bronze au Championnat d'Afrique des nations (garçons)  de sports de boules, disputé à Tunis (18 au 22 novembre).        
L'équipe féminine, de son côté, était également montée sur le podium  en Thaïlande, remportant la médaille de bronze, après avoir été battue (9-13)  par la sélection de Singapour.          
Depuis les résultats encourageants des JM2009 de Pescara, un vent nouveau  souffle sur les sports de boules en Algérie, et la FASB, selon ses responsables,  est plus que jamais décidée à redonner à cette discipline sportive les moyens  de son épanouissement.         
Makhloufi, Zoubeidi, et leurs coéquipiers de la sélection nationale  sont, au vu de leurs performances, bien partis pour rivaliser avec les Gourab  Boualem, Ferrah Ahmed et le regretté Senia Ahmed, qui ont remporté en 1964 le  championnat du monde de Pétanque à Genève.